DOPAGE. Lourdes sanctions contre deux joueurs de Fédérale 2
Cas de dopage à Figeac et Cahors.
Deux joueurs de Figeac et Cahors ont été pris par l'AFLD après un contrôle antidopage inopiné.

C'était il y presque un an. Figeac affrontait Cahors dans le derby lotois de la Fédérale 2. A l'arrivée, une victoire 35 à 0 des Cadurciens, mais surtout une visite de quinze gendarmes et des agents de l'AFLD pour un contrôle antidopage inopiné, des prélèvements urinaires ayant été effectués sur cinq joueurs de chaque équipe.

Fédérale 2. Les joueurs de Figeac et Cahors surpris par un contrôle antidopage après le derby

Les sanctions sont désormais tombées, quelques semaines après "l'affaire des corticoïdes" du Racing 92. Trois joueurs ont été contrôlés positifs, dévoile La Dépêche. Si l'un des Figeacois disposait d'une autorisation de soin, son coéquipier s'est fait prendre par la patrouille pour une prise d'anabolisants. Il risque une suspension comprise entre deux et quatre ans. Côté Cahors, c'est un test positif au cannabis qui est ressorti. Bilan ? Un an de suspension. 

Pour le journal, "ça fait cher le pétard". Alors, trop lourde, cette sanction ? En charge du contrôle ce jour-là, Christophe Bassons - correspondant interrégional antidopage - avoue : "Peut-être la Fédération a-t-elle souhaité en faire un exemple." Aurait-il fallu réduire la sanction et lui faire faire de la prévention ? Toujours pour La Dépêche, l'ancien président de Cahors Rugby confie : 

Selon moi, le sportif qui prend délibérément des produits dans le but d'améliorer ses performances, et là c'est de la tricherie caractérisée, doit être sanctionné sans état d'âme. Celui qui consomme du cannabis doit aussi être sanctionné, mais selon moi ce n'est pas du même niveau que celui qui triche délibérément. Concernant, le joueur de Cahors, je comprends qu'il y ait sanction et il est normal qu'il y ait eu sanction, mais un an de suspension cela me semble disproportionné

Toujours est-il que cette sanction pour consommation de cannabis pourrait avoir un effet dissuasif sur les joueurs à l'avenir - mais aussi les jeunes rugbymen - conscient du risque encouru. Procureur de la République interrogé par le journal local, Nicolas Septe concède qu'il y aura plus de contrôles, le rugby étant le sport le plus touché par le dopage.

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ce qui est affligeant dans cette affaire, c'est que le monde amateur/semi-amateur se fait plomber plus fortement que les pros...

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