Equipe de France. Jalibert-Ntamack, une «diversion» pour contrer la Nouvelle-Zélande ?
Matthieu Jalibert remplaçant Romain Ntamack face à la Nouvelle-Zélande
Laurent Labit s'est exprimé sur la stratégie mise en place pour venir à bout de la Nouvelle-Zélande. Il évoque notamment une ''diversion''.

Le jour et la nuit. Les performances de l'équipe de France lors de cette tournée d'automne ont été très hétérogènes d'une rencontre à l'autre. Poussive face à l'Argentine, brouillonne contre la Géorgie, étincelante face à la Nouvelle-Zélande. Certains y verront le poids de l'association Jalibert-Ntamack dans les deux premières rencontres, qui n'a pas trouvé son rendement nominal et qui a été exposée à la critique populaire. Mais à en croire l'entraineur des arrières Laurent Labit, il s'agissait surtout de cacher au maximum le contenu que les Français allaient exposer face à leurs adversaires. Dans le Midol de ce lundi, il explique notamment que "certains des lancements, nous les avons gardés uniquement pour ce dernier match contre les Blacks. Les montrer trop tôt, c’était prendre le risque d’être contrés. Or, pour nous, le sommet, c’était ce match contre la Nouvelle-Zélande." On pourrait presque penser également que la préparation physique a été centrée sur le choc de samedi dernier, tant l'engagement physique des tricolores était largement plus conséquente que lors des week-ends précédents.

 D’abord, les deux premiers matchs, c’était le moment idéal pour tester notamment l’association Matthieu Jalibert-Romain Ntamack. Nous voulions savoir si ces deux joueurs de talent avaient la possibilité d’évoluer ensemble, soit en cours de match, soit dès le début d’une rencontre en fonction de l’adversaire avec une stratégie différente. Seulement, nous savions que les Néo-Zélandais allaient travailler sur cette configuration et nous proposer une stratégie pour nous contrer. Je n’irai donc pas jusqu’à dire que c’était finalement pour faire diversion, mais l’idée de départ n’était pas de les aligner contre les Blacks. Nous ne voulions pas montrer tous nos axes de travail sur cette tournée.

Equipe de France. Jalibert-Ntamack, une «diversion» pour contrer la Nouvelle-Zélande ?

Pas officiellement une "diversion" donc dixit Labit, d'autant plus qu'il s'agissait de fait, du meilleur moment pour tester l'association. « Jouer deux matchs au centre pour Romain Ntamack et repasser à l’ouverture, ça ne lui pose aucun problème. Vous l’avez bien vu. Ces joueurs sont au service de l’équipe. Nous y pensions depuis un moment. » Les absences sur blessure deVakatawa, Barassi et Vincent, sont apparus être une opportunité pour franchir le pas. Pourra-t-on revoir cette association en équipe de France pour autant ? « On ne s’interdit pas de l’utiliser dès le début d’une rencontre, mais effectivement le talent et les compétences de ces deux joueurs, associés en fin de match, ça peut être précieux si on veut espérer quelque chose en 2023. »

La stratégie de l'encadrement de l'équipe de France s'est avérée être payante en tout cas. Au-delà du score flatteur, tout a presque marché selon Laurent Labit. « Franchement, durant la première mi-temps contre la Nouvelle-Zélande, nous avons flirté avec la perfection en termes d’organisation, de gestion des temps forts, des temps faibles. On a su rejouer au pied quand c’était nécessaire, retrouver de l’avancée au près sur les ballons lents… Durant 40 minutes, nous avons quasiment roulé sur les Blacks. C’était énorme. Nous n’avions pas imaginé un tel scénario de match avec 40 points inscrits au final. Quel plaisir de travailler avec des joueurs qui répondent présent. » Quel plaisir pour les yeux des supporters également.

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