Fédérale 3. De la prison ferme requise après l'agression de plusieurs joueurs de Gruissan
De la prison requise après l’agression de plusieurs joueurs de Gruissan.
De la prison ferme requise contre l'entraîneur de l'Entente Vendres/Lespignan après l'agression de plusieurs joueurs de Gruissan en janvier dernier.
Le 11 janvier dernier, la rencontre de Fédérale 3 entre Vendres (34) et Gruissan (11) s'était terminée de manière dramatique lorsqu’une bagarre avait éclaté. Plusieurs joueurs gruissanais avaient été sérieusement blessés, notamment à la tête dans le cas de Jordan Creux, suite à coup de pied, et au visage pour Youri Grimal, blessé à un œil, et Guillaume Browin, dont le nez a été fracturé. Sans oublier des insultes à caractères raciales. Des faits graves qui ont eu des répercussions puisque c’est devant le tribunal de Béziers que victimes et présumés agresseurs se sont retrouvés ce mercredi pour tenter de faire la lumière sur les évènements.Fédérale 3. De la prison ferme requise après l'agression de plusieurs joueurs de GruissanFédérale 3. Vendres - Gruissan. Deux versions s'opposent après la bagarre qui a entraîné l'hospitalisation d'un joueurPour les avocats de la défense, « rien, dans le dossier, ne permettait de prouver l'implication des prévenus ». Pour eux, le dossier est « vide », mais le Midi Libre rapporte cependant que leurs homologues des parties civiles ont apporté de nombreux éléments prouvant le contraire. « Nous pourrions être aux assises tant les coups portés n'avaient qu'un but, faire du mal. » Le tribunal rendra son jugement le 26 juin prochain. Deux ans de prison dont un avec sursis et trois ans d'interdiction de stade ont été requis contre l'entraîneur de l'Entente Vendres/Lespignan. Un joueur risque pour sa part dix mois de prison avec sursis et un an d'interdiction de stade.Fédérale 3. De la prison ferme requise après l'agression de plusieurs joueurs de GruissanFédérale 3. Vendres - Gruissan. Plusieurs joueurs violemment agressés à coups de pied au coup de sifflet finalIls ne sont pas les seuls dont l’avenir a été impacté par cette bagarre. Jordan Creux a aussi bien été marqué physiquement que moralement. « Je ne sais pas quand je pourrai reprendre le rugby. Ni même si je pourrai le reprendre un jour », confie au Midi Libre ce passionné de ballon ovale qui a aujourd’hui peur des impacts. Et ce, même si les faits ont eu lieu après la rencontre et non dans le cadre du match. « Je venais sur le terrain parce que l'équipe première avait gagné (7-3). J'étais en tenue du club. » Le reste ce sont les autres qui le racontent. Un témoin explique « que le principal mis en cause aurait pris appui sur le grillage avec les deux mains pour asséner un coup de pied dans le visage de la victime. » Il n'aurait d'ailleurs jamais reçu un coup de téléphone de la part de Vendrois pour prendre de ses nouvelles. « Qu'ils s'excusent m'aurait fait du bien. » Heureusement, ses proches et son club l’ont soutenu et ils continuent encore quatre mois après l’accident.
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D'accord avec la majorité d'entre-vous... Mais comme dans bien des cas, la prévention manque cruellement... La dimension école de la vie du Rugby tend à disparaître au profit des travers de la médiatisation et de la "😜rofessionnalisation" .

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