Plus les semaines passent, plus le futur d’Antoine Dupont se dessine au rugby à 7. Du 26 juillet au 11 août 2024, les Jeux olympiques se dérouleront à Paris. Rêve de beaucoup de sportifs, Antoine Dupont cherchera aussi à ramener une breloque des JO dans le Sud-Ouest.
Il comptait gagner la Coupe du monde à XV, pour décrocher une médaille d’or ensuite. Si le rêve mondialiste est brisé, le Toulousain compte poursuivre son objectif olympique. Pour y parvenir, il devra se plier aux exigences du rugby à 7. Une discipline que d’autres grands noms du XV ont expérimenté avant lui.
RUGBY. Penaud, Macalou et consorts aux JO avec France 7 ? La FFR dément formellement
5. Sonny Bill Williams, le polyvalent
Le Néo-Zélandais est un cas rare. À l’image de Semi Radradra, il est l’un des seuls joueurs à avoir joué aux 3 codes différents du rugby (XV, XIII et VII) pour son pays. En 2016, Sonny Bill Williams tente le pari du rugby à 7 dans le but de prétendre aux JO de Rio. Néanmoins, il se rompt le tendon d’Achille dès la première rencontre au Brésil.
Il reste avec les All Blacks Sevens durant les 3 années qui suivent et dispute 32 matchs pour 4 essais durant cette période. Peu incisif, l’ancien centre aura brillé ponctuellement grâce à ses offloads légendaires, mais n’aura pas réussi à réellement s’imposer à 7 sur la durée.
VIDEO. Wellington 7s. Sonny Bill Williams décisif contre l'Afrique du Sud avec un sublime offload
4. Kwagga Smith, le téméraire
En voilà un dont le palmarès est bien plus rempli. Le troisième ligne des Springboks Kwagga Smith a connu deux titres de champions du monde de rugby à XV (2019 et 2023). Au Sevens, son armoire à trophées est également bien remplie avec une médaille de bronze aux JO de Rio 2016 et 3 deuxièmes places au World Rugby Sevens Series (en 2014, 2015 et 2016).
Au rugby à 7, il officiait en tant que pilier et n’hésitait pas à faire parler sa puissance, mais pas que... Aussi rapide que certains ailiers, il s’est débrouillé pour galoper dans les vastes plaines du rugby à 7. En plus de cela, il profitait de sa rigueur défensive et d’une bonne vision de jeu qui lui ont permis de compter 158 sélections à 7, pour 62 essais inscrits.
COUPE DU MONDE. Kwagga Smith, ce petit zèbre des plaines qui rugissait comme un lion
3. Virimi Vakatawa, le funambule
Le Français a peut-être moins brillé d’un point de vue palmarès collectif, mais il était tout de même au-dessus du lot. Facteur X du rugby à 7 tricolore, il s’illustrait par ses passes acrobatiques et ses courses tranchantes. Entre 2014 et 2017, cette discipline lui permet de se faire voir aux yeux du monde et lui ouvre les portes du XV de France.
FLASHBACK - Quand Vakatawa enflammait le Paris Sevens en 2017 ! [VIDÉO]
En trois années passées au rugby à 7, le Fidjien d’origine a eu le droit à de nombreux honneurs. Par exemple, il est membre de la Dream Team des World Rugby Sevens Series 2015-2016 et l’ancien joueur du Racing 92 est nommé parmi les 3 meilleurs joueurs de rugby à 7 du monde sur l’année 2016. Avec France 7, il joue 121 matches et inscrit pas moins de 78 essais. Malgré ces statistiques hallucinantes, Vakatawa était surtout considéré comme un joueur qui faisait briller les autres, plutôt que comme un soliste d’exception.
2. Cheslin Kolbe, l’électrique
Pour Cheslin Kolbe, le rugby à 7 a été une libération. Rarement pris au sérieux à XV à cause de sa petite taille (1,71 m), il trouve refuge chez les Blitzboks. Entre 2012 et 2016, il effectue quelques piges dans l’autre code et enchaîne avec les Stormers en parallèle. Sa capacité à être performant dans les deux disciplines simultanément finissent par attirer l’œil de certains recruteurs, mais aussi de Rassie Erasmus et des Springboks. Sa carrière dans le Sevens se finit en apothéose avec une médaille de bronze aux JO de Rio 2016. Il marque le dernier essai des siens lors de la petite finale face au Japon.
RUGBY. Drop, exploits personnels… Revivez les plus belles actions de Cheslin Kolbe en Top 14
Avec 20 essais inscrits en moins de 50 matches de rugby à 7, il était considéré comme l’un des meilleurs impacts player du circuit, entrant souvent en cours de match pour profiter des défenses adverses fatiguées. Il s’était notamment illustré comme buteur des Sud-Africains au sept et brillait face aux perches avec 46 transformations en drop réussies. Cependant, les sirènes du Stade Toulousain lui feront abandonner le rugby à 7, qui lui aura surtout servi de tremplin pour faire valoir ses appuis électriques, son jeu au pied, mais aussi sa ténacité offensive et défensive.
1. Waisale Serevi, le magicien
Il est considéré comme l’un des (si ce n’est LE) meilleurs joueurs de rugby à 7 de l’histoire. En parallèle, Waisale Serevi était aussi connu pour être l'un des rares ouvreurs de haut niveau que la sélection des Fidji ait connu en rugby à XV. Comme Cheslin Kolbe, le Fidjien avait les deux casquettes. Il passait la moitié de son temps chez les septistes et l’autre partie avec les quinzistes. Avec les Flying Fijians, il dispute 3 Coupe du monde de rugby à XV, avec leur équivalent Sevens, il remporte deux titres mondiaux. Il est le seul joueur à remporter cinq titres à Hong Kong, tournoi légendaire du rugby à 7, tout en ayant été élu Meilleur joueur à trois reprises.
VIDÉO. FLASHBACK. Rugby à 7. Le Fidjien Waisale Serevi inscrit un essai légendaire en 2007
En France, The Wizards est connu pour son passage au Stade Montois. En crise depuis une quinzaine d’années, son arrivée dans les Landes en 1998 permet aux Abeilles de revenir en première division pendant deux saisons. La réduction de l’élite de 21 à 16 clubs replonge Mont-de-Marsan dans l’antichambre, mais Serevi, devenu la star de la formation, permet aux siens de monter en Top 16 dès la saison suivante. Serevi est aussi devenu iconique pour sa célébration, où il porte le ballon tel un serveur porterait un plateau. Il est le meilleur exemple d’une osmose parfaite entre le XV et le Sevens sur toute une carrière, où il a joué conjointement sur les 2 codes pendant plus de 15 ans.
Jacques-Tati-en-EDF
Et Atonio ? Ben oui ...
Et Aldégheri ? Ha non ...
guetteba
Belle liste, mais vous oubliez tout de même le principal qui a explosé à 7 (à Hong Kong) avant d'exploser à 15.
Un certain... Jonah Lomu 😁
alan75
Une des raisons pour laquelle je n'aime pas trop le 7, ce sont les célébrations de certains joueurs...
Après tout ça n'est qu'un jeu de ballon, ne copions pas les manchots.
Gruntattitude
N'est ce pas un peu présomptueux de dire " comme Antoine Dupont ont brillés à XV comme à VII" alors sue Dupont n'a pas encore joué à VII🤔
frakc
N'importe quoi!
Aucun de ces joueurs n'a jamais brillé - ou ne serait-ce que joué - au Rugby à Sète!
duodumat
Il doit même y avoir qui avaient joué à XV, à XIII, à VII ... et à II. Si, si , ceux qui ont plaqué leur compagne.
Chandelle 72
Mais oui, SBW , a "joué" à II sur un ring.
Champion poids lourds
Snark
Pas plus qu'au rugby ascète, du reste (à supposer qu'il existe des troisièmes mi-temps consacrées au jeûne).
Jacques-Tati-en-EDF
Ni à Troie ! Même pas à cheval !