Le rugby séduit en France et même plus qu'avant la crise sanitaire
Le nombre de licenciés a augmenté de 6% par rapport à avant le Covid.
En ce début d’année 2022, le vice-président de la FFR, Serge Simon, s’est confié au sujet du nombre de licenciés en France. Un chiffre en nette augmentation.

Les deux dernières saisons ont été marquées par l’arrêt des compétitions dû à la crise mondiale du COVID. Si l’on pouvait penser que ces deux années loin des terrains auraient découragé plus d’un pratiquant de reprendre une licence cette année, on s’est trompé. En effet, dans un long entretien pour Rugbyrama, Serge Simon, le vice-président de la FFR, a assuré que le nombre de licenciés cette année a dépassé celui d’avant Covid. Celui-ci a connu une hausse de plus de 6% depuis 2018. Cette dernière se fait ressentir dans presque toutes les catégories. Mais l’une des plus grandes satisfactions de la FFR reste la hausse de plus de 22% de pratiquantes. En revanche, il y a une tranche d’âge ou le nombre de licenciés a baissé : chez les adolescents. Serge Simon a expliqué le pourquoi du comment : « Ensuite, nous sommes en hausse dans la plupart des catégories avec une zone de fragilité chez les garçons entre 14 et 19 ans. Là, les effectifs sont en baisse. Mais il faut bien comprendre ce qu’il se passe. Ça ne veut pas dire que les jeunes de cette catégorie sont partis, il s’agit d’un effet cohorte. Il s’agit d’une génération qui vieillit, et qui passe d’une catégorie à une autre. ».

Serge Simon, le vice-président de le FFR.

A contrario, les pratiquants du Baby Rugby ont vu leur nombre de pratiquants exploser avec une augmentation de 120%. Une statistique qui prouve bien que les parents ne craignent plus d’inscrire leurs enfants au rugby. Il y a quelques années en arrière, le rugby, avait subis plusieurs événements tragiques qui étaient venus abimer l’image de notre sport. Le vice-président de la FFR explique, que ce qui était vrai il y a encore quelque temps, ne l’est plus aujourd’hui : « Grâce à un certain travail de pédagogie, le regard sur l’accidentologie n’est peut-être plus le même. Une certaine vision effrayante a peut-être diminué, elle était associée à l’intensité du Top 14 et à des accidents tragiques, qui sont en très nette diminution. Notre accidentologie est moins importante que celle de l’équitation et de la gymnastique. Mais je reconnais que la représentation de notre sport s’était durcie, beaucoup de gens étaient rebutés. Mais je pense qu’aujourd’hui les choses se sont apaisées. Nous avons travaillé, et une certaine raison a prévalu. »

Si le travail de la FFR sur la sécurité des joueurs est surement pour beaucoup dans la croissance du nombre de licenciés au rugby, il n’est surement pas le seul levier. Les récentes performances de l’équipe de France, tant bien féminine que masculine, poussent à l’admiration. Ces deux équipes ne cessent de briller sur le terrain et portent avec elles un message positif pour les gens qui les regardent. Ces équipes deviennent alors un exemple et un rêve pour tous les enfants qui s’intéressent au rugby. Ce qui explique surement l’augmentation de 17% de nouveaux pratiquants en École de rugby. Cette montée en termes de pratiquant ne risque pas de chuter de sitôt. Déjà à la hausse avant même le début de la coupe du monde 2023 en France. Serge Simon estime, en se basant sur la coupe du monde 2007, que l’effet coupe du monde va apporter 30% de licencié en plus. Le rugby français a encore de beaux jours devant lui…

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Mouais.
J'aimerai bien voir les chiffres brut par catégories quand même.

Si je me trompe pas le rugby corpo s'est affilié à la FFR pendant la crise.
Donc un certains nombres de pratiquants qui n'étaient pas affiliés se sont juste licenciés à la FFR, ce qui ne fait pas augmenter le nombre de pratiquants.

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