En mai dernier, François Steyn annonçait son départ du Racing Metro et signait dans la foulée un bail de 3 ans pour la province sud-africaine des Sharks de Durban. Comme un retour aux sources pour l’international springbok (25 ans, 52 sélections) qui avait quitté son pays en 2009, attiré par les sirènes du Top 14 et par le projet de Jacky Lorenzetti.
Le centre aux mensurations de numéro 8 (1m91, 110kg) ne regrette pourtant pas une seconde son passage dans le championnat français : « Ça m’a changé en tant que personne, je sais qu’en étant bien dans ma peau je suis un meilleur joueur. J’espère que je le montre. […] Je ne serais pas devenu le même homme si j’étais resté en Afrique du Sud, j’aurais peut-être commencé à sortir, à faire la fête. ». L’aventure en France a été bénéfique et cette expérience s’est surtout avérée nécessaire : « Je dois avouer que plus jeune, j’avais la grosse tête, j’ai gagné la Coupe du monde lors de ma deuxième saison en tant que rugbyman professionnel, à 20 ans seulement ». A Paris, le centre des Boks était quasi incognito, lui apportant la bouffée d’oxygène dont il avait besoin : « L’attention constante autour de moi dans mon pays ne m’aidait pas à être humble. Mon choix de venir à Paris m’a permis de respirer un peu, de me retrouver ».
Bien sûr on pourra toujours se dire qu’il est aussi venu à Paris pour grossir son compte en banque. Peut-être. Toujours est-il que sur le terrain François Steyn a toujours cherché à montrer l’exemple. De plus, un rugbyman qui avoue avoir connu un problème d’égo et, surtout, qui a cherché à le soigner, ça force l’admiration. Quand on parle d’un garçon de 25 ans qui a déjà joué près de 150 matchs à haut niveau, ça prend alors tout son sens. Respect mister Steyn !
Le centre aux mensurations de numéro 8 (1m91, 110kg) ne regrette pourtant pas une seconde son passage dans le championnat français : « Ça m’a changé en tant que personne, je sais qu’en étant bien dans ma peau je suis un meilleur joueur. J’espère que je le montre. […] Je ne serais pas devenu le même homme si j’étais resté en Afrique du Sud, j’aurais peut-être commencé à sortir, à faire la fête. ». L’aventure en France a été bénéfique et cette expérience s’est surtout avérée nécessaire : « Je dois avouer que plus jeune, j’avais la grosse tête, j’ai gagné la Coupe du monde lors de ma deuxième saison en tant que rugbyman professionnel, à 20 ans seulement ». A Paris, le centre des Boks était quasi incognito, lui apportant la bouffée d’oxygène dont il avait besoin : « L’attention constante autour de moi dans mon pays ne m’aidait pas à être humble. Mon choix de venir à Paris m’a permis de respirer un peu, de me retrouver ».
Bien sûr on pourra toujours se dire qu’il est aussi venu à Paris pour grossir son compte en banque. Peut-être. Toujours est-il que sur le terrain François Steyn a toujours cherché à montrer l’exemple. De plus, un rugbyman qui avoue avoir connu un problème d’égo et, surtout, qui a cherché à le soigner, ça force l’admiration. Quand on parle d’un garçon de 25 ans qui a déjà joué près de 150 matchs à haut niveau, ça prend alors tout son sens. Respect mister Steyn !
nonin
surement le joueur qui m'a le plus marqué du haut de mes 23 ans! bonne chance pour la suite et qu'est-ce qu'il nous manque!!
Ti Polo
Bonne chance a lui. Pour moi quand j'entend Steyn je revoit de suite ASM-Racing en 2010. Et son drop de 60m
Juste énorme. Ok c'est réducteur de penser juste a un geste mais quel drop incroyable