Fusion Stade Français - Racing 92 : les déclarations des joueurs les plus marquantes

«Couteau dans le dos », « c’est comme si on m’avait annoncé que ma mère était décédée », les réactions ne manquent pas chez les joueurs. Et si les coups de gueule reviennent avec insistance du côté du Stade Français, au Racing on reste plus mesuré à l’image d’un Camille Chat qui botte en touche lors de son passage en zone mixte à Marcoussis. Florilège des réactions les plus marquantes.

Il faut qu’on montre que le Stade français est une famille. Ce n’est pas quelqu’un qu’on marie avec n’importe qui. Ce n’est pas une décision qu’on prend tout seul ou à deux. C’est une décision qu’on prend en famille. Et aujourd’hui, la famille n’a pas été consultée. C’est une très mauvaise décision. Je respecte énormément Thomas Savare mais aujourd’hui, il me déçoit par son comportement qui est loin d’être humain. S’il faut mourir les armes à la main, je vais mourir les armes à la main. Croyez-moi, il y a de l’espoir. Il ne faut pas se lâcher.

Les mots sont signés Pascal Papé. Ce lundi, improvisé en leader du rassemblement des joueurs et des supporters du Stade Français, le Parisien  s’est confié dans un discours plein d’espoir, comme l’ont révélé nos confrères de Rugbyrama.

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Ça fout les boules, en tant que Parisien ça fait chier parce que c’est quand même un club emblématique. On nous a souvent dit, si jamais tu pars, ce sera la mort du club et puis on se rend compte qu’ils l’ont tué alors qu’on y est toujours. Je préférerai largement signer au Racing et que le Stade Français soit encore là.

Jonathan Danty a aussi avoué aux caméras de France Télévision avoir été surpris par cette décision. Une nouvelle qu’il a appris dans sa chambre à Marcoussis avec son compatriote de l’équipe de France, Henry Chavancy. Lui qui, d’ailleurs, reste à ce jour un des seuls Racingman à s’être exprimé sur l’affaire. 

On a tous été choqués. Deux clubs de Paris, deux histoires, et hop, d’un coup, c’est terminé. C’est comme si on m’avait annoncé que ma mère était décédée. C’est un gros coup de couteau dans le dos… Je suis tellement triste. Imaginez que vous vivez tranquille dans votre maison. Vous êtes bien, vous avez votre histoire, vos photos de mariage, d'enfants et tout. Dans la maison d’à côté, il y a votre voisin que vous détestez depuis des années (rires). Un jour, la ville vous dit : ‘’maintenant vous allez tous les deux vivre ensemble’’. Vous le prenez comment ? Et bien c'est exactement la même chose pour nous. C'est compliqué à encaisser.

De son côté Djibril Camara n’a pas fait dans le détail. Toutefois malgré l’influx émotif que ce genre de nouvelle peut engendrer, le joueur parisien a concédé au Figaro ne pas se déconcentrer et a affirmé sa volonté de rester « concentré sur le match contre le pays de Galles ». Une ligne de conduite identique à celle de Camille chat, qui dès les premières questions sur l’affaire rétorque avec sourire « je ne vois pas de quoi vous voulez parler » comme l'a annoncé l'Équipe sur son site.

Forcément on se pose des questions, maintenant voila je suis là, à Marcoussis pour préparer le match du Pays de Galles, donc je vais essayer de me focaliser sur ça et quand je rentrerai au Racing on verra ce qu’il en est.

 Crédit vidéo : L'Equipe.fr

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