Grandidier/Attisogbe/Maddocks : Pau va-t-il posséder le triangle arrière le plus dingue du Top 14 ?
Screenshot : Rugby Pass
En vue de la saison 2024/2025 qui débutera dans 1 mois, la Section Paloise s’est offert Aaron Grandidier pour compléter son trio du fond du terrain. Ça s’annonce grandiose !
Quelques jours après leur victoire aux JO de Paris, les rugbymen de France 7 savourent encore pleinement leur titre en profitant de la magie des Jeux : au village et club olympiques par ci, sur les plateaux de télé par là, la bande de Jerome Daret ne se quitte plus, sourit à outrance, s’émerveille devant les monuments et la ferveur parisienne pour nous placer, in fine, les pas de danse les plus "hypés" de l’été à chaque fois que l’occasion se présente. 
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et prochainement, les Tricolores devront rendre leur chambre du village olympique pour aller profiter de vacances plus personnelles, avant de regagner leurs futurs projets. Qui pour la plupart, rimeront avec Top 14. S’il était évident qu’Antoine Dupont regagnerait Toulouse à l’issue de la parenthèse la plus victorieuse de l’histoire du rugby, Zeghdar ou Rebbadj en feront de même avec Castres et Toulon quand Jef Lee-Joseph découvrira l’élite française avec l’USAP. Et Aaron Grandidier avec Pau

Un triangle de feu

Au vrai, le facteur X de France 7 y avait déjà goûter fin 2022 avec Brive, grâce à 5 titularisations en autant de matchs, et quelques prises d’espace bien senties au compteur, déjà. Là, l’enfant de Londres aura l’occasion d’y sauter à pieds joints et de se faire un nom à XV. D’autant qu’il aura le plaisir d’évoluer dans l’une des formations au jeu le plus attrayant du championnat. 
Au Hameau, les qualités exceptionnelles de duel de Grandidier viendront en effet se joindre à celles de Théo Attisogbe et Jack Maddocks dans le triangle arrière. Le premier est LA révélation du dernier Top 14 avec 24 matchs disputés et un statut de meilleur franchiseur du championnat (24) qui lui valurent d’ailleurs de connaître ses premières capes en juillet avec le XV de France
A ses côtés, Jack Maddocks, l’A380 australien (1m94 pour 98kg), qui, boulevard de l’Aviation, règne en maître dans les airs béarnais. Et pas que : en 18 matchs de Top 14 en 2023/2024, l’arrière de 27 ans avait planté 9 essais, faisant de lui l’un des éléments les plus dangereux du championnat. 
Autant vous dire qu’avec ce trio là, et dans une ligne arrière qui compte également des garçons comme Joe Simmonds en maître à jouer et Émilien Gailleton en second centre, la prime sera une nouvelle fois faite au jeu. Qu’importe si son pack n’est pas le plus dense du Top 14, et si elle ne possède pas de superstars internationales, la Section aura une nouvelle fois la capacité de « bouger » tout le monde grâce au culot de son jeu.
Le PSG eut bien la "MMN" il y a 2 ans, la Section aura son "AMG" en 2024/2025. A 200 dans les couloirs du Hameau, amoureux du spectacle, accrochez-vous ! 
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Oui, et selon les spécialistes ainsi que vous-même l'année dernière, après 8 journées dans une année post-Coupe du Monde, ils devaient être champions de France, d'après vos débats d'articles. Tout comme le Stade Français, qui, comme je l'avais dit plusieurs fois, était avantagé car ils avaient peu d'internationaux concernés.

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