Guy Novès : « J'ai refusé des internationaux français »
Le manager du Stade Toulousain vante les mérites du modèle castrais.
Le manager du Stade Toulousain reconnaît qu'il n'est plus possible de lutter avec une armada de joueurs internationaux. Le modèle castrais fait des émules.
La victoire samedi soir du Castres Olympique aux dépens du RC Toulon en finale du Top 14 a une nouvelle fois prouvé l’adage selon lequel réussir le doublé H Cup/Top est difficile voire impossible. Ce refrain, Guy Novès, manager du Stade Toulousain, n’a eu de cesse de le répéter à chaque fois que l’on pensait ses hommes capables d’un tel exploit. Après ce succès castrais, l’homme aux 1000 matchs avec Toulouse ne pouvait avoir visé plus juste. « Cette fin de championnat montre bien la densité de notre Top 14. » L’homme fort du Stade de vanter les mérites du duo d’entraîneurs castrais dans l’Equipe : « Je trouve que ce qu’ont fait (Laurent) Travers et (Laurent) Labit est magnifique. On s’en va, on vous l’avait annoncé, mais on a continué à bosser. On vous laisse le titre. »

Selon lui la victoire castraise se souffre aucune contestation, mieux elle est logique au vu du déroulement de la partie. « C’est le match que j’attendais. » Il faut dire que les Castrais ont été « en place » dans de nombreux secteurs de jeu dont la défense « autour des rucks » précise Novès. De quoi mettre à mal la machine toulonnaise qui « s’articule sur des ballons de conquête. » Sauf qu’avec moins de 60% de touches gagnées contre 80% à l’adversaire RCT n’a eu que trop peu de ballons à exploiter. Bien sûr la mêlée toulonnaise a prouvé sa valeur mais en face les Castrais ont répondu présent. A l’image de Rémi Talès, impeccable au pied à l’inverse d’un Jonny Wilkinson méconnaissable lors de cette finale, malgré une grosse volonté d’avancer ballon en main.

La réussite de Talès c’est également celle du duo d’entraîneurs qui a su donner sa chance à des joueurs de talent pas forcément très en vue. « Ils ont pu travailler dans l’ombre et c’est souvent plus efficace. » Avoir ses joueurs à disposition une majeure partie de l’année comme ce fut le cas à Castres et à Toulon, c’est désormais ce à quoi tend Guy Novès au Stade Toulousain. « On ne peut plus lutter avec 10 ou 12 internationaux français, en passant la moitié de la saison en leur absence. » Le changement est en marche du côté d’Ernest-Wallon alors que le manager avoue avoir « refusé des internationaux français qui voulaient rejoindre Toulouse. »
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  • 6592
    31795 points
  • il y a 11 ans

Plusieurs choses :
Déjà systématiquement disliker mes posts et liker les tiens, ça faitun peu enfant de 4 ans :°)

Ensuite, tu n'as visiblement pas lu ce que je disais : oui à des joueurs étrangers qui tirent le championnat, leur coéquipiers et leurs adversaires vers le haut MAIS en quantité plus raisonnable ça serait plus bénéfique.

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