Si la première demi-finale de la H Cup 2014 entre les Saracens et l'ASM ce samedi sera à n'en pas douter une rencontre ultra physique, la seconde entre le RCT et le Munster devrait être un choc de titans. La légende Paul O'Connell, qui n'a joué Toulon qu'une fois dans cette compétition en 2011, avec une défaite 32-16 à la clé à l'extérieur, estime via The Score que les Toulonnais sont plus forts que l'an passé. Se conditionner pour aller battre le champion en titre à quelques encablures de son antre varois, lui fait ressentir la même chose que « la semaine avant de rencontrer la Nouvelle-Zélande. » Le manager du Munster, Rob Penney, via LimerickLeader s'attend à un match d'un niveau proche de celui des rencontres internationales. « Nous allons devoir produire le plus gros match que nous ayons jamais fait » rajoute-t-il dans l'Irish Times. La démonstration toulonnaise en quart de finale y est d'ailleurs pour beaucoup ainsi que la correction donnée à l'USAP avec une équipe remaniée.
Leur prochain adversaire a fait qu'une bouchée de la province voisine du Leinster en excellant notamment dans les rucks. « S'ils perturbent vos enchaînements, vous allez avoir des problèmes. C'est quelque chose qu'il nous faudra contrer. » L'ancien international irlandais Paul Wallace conseille aux Munstermen de jouer de manière traditionnelle s'ils veulent avoir une chance face à Toulon, en s'appuyant sur ses mauls conquérants. Il faudra aussi avoir un œil sur Steffon Armitage. Dont la performance a poussé le sélectionneur du XV de la Rose Stuart Lancaster à lui rendre visite. Néanmoins, ils devront aussi surveiller le centre du terrain et en particulier Mathieu Bastareaud qui a fait forte impression à Sky Sports aussi bien au contest qu'en attaque avec 18 défenseurs battus. Le génie de Matt Giteau pousse les Irlandais à la méfiance. L'Australien est en effet le meilleur marqueur du RCT cette saison (9 essais) et il reste sur une superbe prestation à l'ouverture suite à la blessure de Wilkinson en quart.
Ce qui pousse d'ailleurs EspnScrum à se demander si Toulon « n'est pas une meilleure équipe sans lui ». Cependant, le site anglais fait remarquer que le RCT est meilleur en défense lorsqu'il est sur le pré. La force du RCT c'est justement de pouvoir se permettre de sortir un joueur tel que l'Anglais et de faire glisser l'ancien Wallaby à sa place tout en faisant rentrer un international français au centre avec Mermoz. Une richesse crainte par les Munstermen et qui pousse The Score à prier pour que le club varois ne réussisse pas dans sa quête d'une deuxième Coupe d'Europe d'affilée. Le site irlandais craint qu'en cas de victoire, les autres clubs, en capacité de le faire, s'inspirent du modèle toulonnais en recrutant des joueurs de classe mondiale à tous les postes pour parvenir eux aussi à leurs fins. En réponse, Rob Penney parle de l'équipe toulonnaise non pas comme d'une association de mercenaires mais un groupe « de joueurs de classe internationale très fiers, qui sont bien rémunérés pour faire un excellent travail avec un grand club et ils sont très fiers de ce qu'ils font. »
Leur prochain adversaire a fait qu'une bouchée de la province voisine du Leinster en excellant notamment dans les rucks. « S'ils perturbent vos enchaînements, vous allez avoir des problèmes. C'est quelque chose qu'il nous faudra contrer. » L'ancien international irlandais Paul Wallace conseille aux Munstermen de jouer de manière traditionnelle s'ils veulent avoir une chance face à Toulon, en s'appuyant sur ses mauls conquérants. Il faudra aussi avoir un œil sur Steffon Armitage. Dont la performance a poussé le sélectionneur du XV de la Rose Stuart Lancaster à lui rendre visite. Néanmoins, ils devront aussi surveiller le centre du terrain et en particulier Mathieu Bastareaud qui a fait forte impression à Sky Sports aussi bien au contest qu'en attaque avec 18 défenseurs battus. Le génie de Matt Giteau pousse les Irlandais à la méfiance. L'Australien est en effet le meilleur marqueur du RCT cette saison (9 essais) et il reste sur une superbe prestation à l'ouverture suite à la blessure de Wilkinson en quart.
Ce qui pousse d'ailleurs EspnScrum à se demander si Toulon « n'est pas une meilleure équipe sans lui ». Cependant, le site anglais fait remarquer que le RCT est meilleur en défense lorsqu'il est sur le pré. La force du RCT c'est justement de pouvoir se permettre de sortir un joueur tel que l'Anglais et de faire glisser l'ancien Wallaby à sa place tout en faisant rentrer un international français au centre avec Mermoz. Une richesse crainte par les Munstermen et qui pousse The Score à prier pour que le club varois ne réussisse pas dans sa quête d'une deuxième Coupe d'Europe d'affilée. Le site irlandais craint qu'en cas de victoire, les autres clubs, en capacité de le faire, s'inspirent du modèle toulonnais en recrutant des joueurs de classe mondiale à tous les postes pour parvenir eux aussi à leurs fins. En réponse, Rob Penney parle de l'équipe toulonnaise non pas comme d'une association de mercenaires mais un groupe « de joueurs de classe internationale très fiers, qui sont bien rémunérés pour faire un excellent travail avec un grand club et ils sont très fiers de ce qu'ils font. »
pAcolito
Effectivement la définition finale du RCT me plait également.
Pour en revenir à la comparaison avec les Blacks, je souhaite donc au RCT que le résultat soit le même que celui de la dernière confrontation entre le Trèfle et la Fougère... le suspens en moins peut-être, sinon certains ne vont pas tenir 😉
a zinzala
Beaucoup de choses intéressantes dans cette article. L'équation Wilkinson / Giteau à l'ouverture est bien posée et je ne suis pas loin de penser que la deuxième branche de l'alternative est la meilleure. S'agissant de Bastareaud, j'observe que les commentateurs étrangers le craignent et ça me console parce que je lis beaucoup de choses injustes sur ce joueur qui paye un physique et un style peu conformes aux standards du 3/4 centre. Et la définition finale du club de Toulon me semble réaliste et respectueuse.