En retard pour un match de rugby, Jean Lassalle se gare sur un passage à niveau et bloque le train !
Jean Lassalle coupable d'un stationnement gênant durant le match de son fils.
Le député et ancien candidat à la présidentielle se rendait au match de l’US Aspoise, l’équipe dans laquelle évoluent ses deux fils.

Dimanche après-midi, Jean Lassalle avait décidé de se rendre à Bedous, dans les Pyrénnés-Atlantique, pour suivre la rencontre entre l’US Aspoise et le RC Billère Lescar, un match du championnat de série territoriale. Mais visiblement pressé d’encourager ses fils, le Béarnais s’est garé sans faire attention sur… un passage à niveau, avant de s’empresser de rejoindre les gradins pour profiter du spectacle. « Quand je suis arrivé, il y avait déjà beaucoup de monde. J’étais en retard, j'ai vu cette magnifique place et je m'y suis garé. », avoue-t-il. 

Mais quelques minutes plus tard, le train reliant Oloron à Bedous arrive à hauteur du véhicule stationné sur les rails et est contraint de s’arrêter. Les gendarmes rapidement dépêchés sur place, se lancent à la recherche du coupable dans les travées du stade pour lui demander de déplacer sa voiture. « Quand ils m’ont expliqué la situation, j’ai réalisé tout d’un coup », assure Jean Lassalle. La scène est d’autant plus cocasse qu’il a lui même inauguré cette ligne : « À l'époque, quand il n'y avait pas de train, on se garait là. Mais je n'ai aucune excuse : cela fait deux ans que la ligne a repris. ». 

Tout est bien qui finit bien. Personne n'a été blessé, et l’élu centriste, qui a échappé à l’amende, a aussitôt présenté ses plus plates excuses au chauffeur du train et aux gendarmes. « Souvent on dit qu'il faut un fait de match, un événement exterieur, pour que le score bascule », s'est également justifié le natif de Lourdios-Ichère pour expliquer la victoire de l'US Aspoise, qui l’a finalement emporté 33 à 20. « Soit dit entre nous, si j'avais un chauffeur comme beaucoup d'homologues de mon rang, ça n'arriverait pas ! », a par ailleurs ironisé l’homme politique, fidèle à lui même. 

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Je pardonne au père, parce qu'il venait soutenir ses minots
Je pardonne au député, parce qu'il n'est pas venu en voiture avec chauffeur, comme ceux qu'on voit se pavaner aux inaugurations
Je pardonne au bonhomme, parce qu'il est sympathique, et qu'il reconnait son erreur, et ne cherche pas d'excuse.

Après, il a fait une belle connerie, c'est sûr... Fort heureusement, je tiens à préciser que l'incident n'a fait aucune victime!

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