Non conservé par
Perpignan lorsque le club a été relégué en
Pro D2 à l’issue de la saison 2013-2014,
Richard Haughton s’est rapidement tourné vers l’après-rugby. Au lieu de tenter de chercher un nouveau club à 34 ans, d’ouvrir un bar, un restaurant ou de se lancer dans l’événementiel, l’ancien trois-quarts polyvalent
a opté pour l’arbitrage. «
J’ai fait le tour des choses que j’aimerais faire à la fin de ma carrière et l’arbitrage s’est logiquement imposé car c’est quelque chose que j’aime vraiment, explique-t-il via
The Rugby Paper.
Quand j’ai compris que ça n’irait pas plus loin avec l’USAP, je suis entré en contact avec le patron des arbitres anglais et j’ai passé le test écrit. » Et n’allait pas croire que c’est le coup qu’il a reçu en 2013 de la part de son coéquipier Sébastien Vahaamahina qui lui a fait perdre la tête.
VIDEO. USAP - Munster : 15 points de suture pour Richard Haughton, accidentellement piétiné par Sébastien VahaamahinaIl compte déjà
plusieurs matchs chez les jeunes à son actif en tant qu’officiel sous le regard aiguisé
de son mentor Mathieu Raynal. «
Tout s’est très bien passé et j’espère arbitrer en Fédérale 3 la saison prochaine. » Il devrait partager son temps entre la
France et l’Angleterre afin d’acquérir de l’expérience avec l’objectif de passer en Fédérale 2 et de
pourquoi pas postuler pour la Coupe du monde 2019. «
Mon but est de progresser aussi rapidement que possible pour atteindre le meilleur niveau, tout en respectant ce qu’accomplissent les autres arbitres. Je ne veux pas être privilégié à cause de mon passé de joueur mais reconnu grâce à ce que je réalise le sifflet à la main. »
Un objectif réalisable si on prend comme modèle l’évolution de son ancien coéquipier chez les Saracens Glen Jackson. Officiellement retraité en 2010, le Néo-Zélandais a récemment été retenu parmi les 12 arbitres du mondial 2015 en Angleterre. Il devrait officier lors de plusieurs matchs de poules. « J’ai discuté plusieurs fois avec Glen, et j’espère le voir durant la compétition. Il avait déjà arbitré avant de raccrocher les crampons donc il avait plus d’expérience, mais si je montre les bonnes aptitudes, j’espère avancer rapidement. » Grâce à son passé de joueur, il est plus à son aise pour arbitrer les zones de plaquage, mais en ce qui concerne la mêlée, ce n’est pas encore gagné. Aux côtés du pilier de Biarritz Ben Broster et d’un ancien coéquipier aux Sarries, il essaie de comprendre les subtilités de cet exercice que beaucoup d’arbitres internationaux ont encore du mal à gérer malgré leurs nombreuses années d’expérience.
Grand Sachem aux sages commentaires
@Tico74
Parce que tu crois que les joueurs de rugby connaissent les règles ? Je ne sais pas où tu joues mais, personnellement, j’ai rarement vu des joueurs potasser le règlement.
Ensuite, si certains arbitres n’ont quasiment jamais joué, c’est parce qu’ils se sont consacrés très tôt à l’arbitrage (par choix ou suite à une blessure). Un type de 35 ans qui arbitre depuis l’âge de 16 ans en connait bien plus sur le jeu qu’un joueur fraichement retraité.
tico74
Ca parait quand même plus logique que ce soit des anciens joueurs qui se dirigent vers l'arbitrage plutot que la situation actuelle où 1 bon nombre d'arbitres n'ont jamais touchés la gonfle!
Serge Karamazov
Jean-Pierre Perez like this !!!
nath
Il y a une faute : "n'allait pas croire", tu voulais dire "Nallet pas croire" je pense Thibault
Drexciya
S'il ne sait pas arbitrer les mêlées, c'est qu'il est déjà prêt pour le Top 14 🙂