C’est donc le long de la Baie de Port Philip, dernier rempart avant le célèbre détroit de Bass - puis la Tasmanie - et nichée au coeur de Melbourne, dans l’état de Victoria, que la franchise australienne des Rebels bat le fer en Super Rugby depuis plus de dix ans maintenant. A l’AAMI Stadium plus précisément, cette enceinte rectangulaire et ultra-moderne de 31 500 sièges, à l’origine réservée à la formation treiziste des Storm et reconnaissable à son « bio-frame roof » lumineux (comprenez ossature faite de matériaux naturels) et ses mouettes assiégeant sa pelouse les jours de match, qui les accueille depuis 2011. Elle qui, au gré des ans et des saisons, a vu aussi bien défiler les phénomènes athlétiques à XIII (Addo-Carr, Vulivalu…) que physiques à XV, entre les Amanaki Mafi, Radike Samo, Lopeti Timani voire Isi Naisarani dernièrement. Et prouvé la capacité de l’Australie, à l’instar des autres îles océaniennes, à sortir à la pelle des colosses souvent aussi rapides que puissants, comme on en voit, ailleurs, qu’une fois tous les lustres.
Mais le dernier en date semble encore être d’une toute autre espèce, tant son gabarit, déjà, est tout simplement hors du commun. Depuis l’an dernier, Pone Fa’aumausili, solide pilier droit 24 ans aux 196 cm sous la toise et 138 kilos sur la balance est donc devenu le nouveau chouchou des supporters locaux, au bénéfice de ses charges de taureau, de ses plaquages remuants et de son look singulier. Cheveux mi-longs, bouc sur le menton et mâchoire à effrayer les gosses, le titan des Rebels a détonné durant les Super Rugby australiens en vase-clos, pour le plus grand bonheur de ses partenaires et des commentateurs, hilares à chacune de ses prises de balle.
pascalbulroland
hmmm...j'aime les gâteaux avec des "pépites"...de chocolat