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[INTERVIEW] Mirco Bergamasco : ''Face à la France, il y aura une plus grande chance de victoire''
Découvrez l'interview de Mirco Bergamasco avant le Tournoi des 6 Nations.
Mirco Bergamasco, l’ancien ailier international italien (89 sélections) fait le point sur l'équipe d'Italie avant le Tournoi des Six Nations.

Que pensez-vous du groupe italien retenu pour le Tournoi ?

Ce sont les meilleurs joueurs actuellement disponibles. C’est un groupe qui a l’habitude de jouer ensemble. Il y a quand même des blessés important comme Polledri. Mais nous avons pris tous les joueurs en forme.6 Nations 2019 : quelles équipes pour l'Ecosse et l'Italie ? [COMPOSITION]

Que peut viser l’Italie pour cette édition 2019 ?

C’est compliqué pour l’Italie. Les autres nations sont plus développées. Elles ont des clubs plus performants. On a temps de retard au vu de nos résultats. Donc il faudra être très appliqué, continuer de mettre en place le système de jeu de Conor O’Shea. Puis c’est la dernière occasion pour les joueurs de se montrer avant la Coupe du Monde. Mais je ne sais pas ce que peut viser l’Italie. Peut-être une victoire.

L’Italie peut-elle aller faire un coup en Écosse ?

Ça va être compliqué. On voit dans la Celtic League et en Coupe d’Europe que les équipes écossaises sont au-dessus. Même si Trévise réalise une surprenante très bonne saison. Pour gagner, il faudra faire le match parfait. Il faudra exploiter tous les ballons, rester constant durant le match, ne pas faire de petites erreurs, et ne pas se décourager lorsqu’on est dans le dur. En tout cas ça va être un match vraiment compliqué. Mais on est pas à l’abri d’une surprise. Je pense que lors de la réception du XV de France, il y aura une plus grande chance de victoire.

Cette année, l’équipe italienne Trévise réalise un gros début de saison en étant deuxième de sa poule de Celtic League et provisoirement qualifiée pour les phases finales. Comment l’expliquez-vous ?

Trévise s’améliore d'année en année, ce que les Zèbres ne font pas. Mais après, vu qu’en Celtic League il n’y a pas de relégation, les grosses équipes peuvent se permettre de faire tourner l’effectif face aux petites écuries. Ce qui permet à Trévise de gagner des points. On peut comparer Trévise aux Jaguares en Super Rugby. Les deux équipes représentent la presque totalité de leurs sélections. Puis les deux montent en puissance. Le plus important pour Trévise sera de bien finir la saison et de refaire la même performance l’année prochaine en guise de confirmation.Pro 14 - Le Benetton, c'est du béton !

La sélection italienne peut-elle surfer sur la vague de son club ?

Oui bien-sûr. Comme je l’ai dit Trévise comptent beaucoup d’éléments de la sélection. Mais le niveau des matchs en club et dans les matchs internationaux n’est pas du tout le même. Donc il va falloir s’adapter. Adapter notre jeu au niveau international et aux adversaires.

Tito Tebaldi, le demi de mêlée italien, est très en forme. Mais est-il enfin le grand numéro neuf qui peut débloquer le jeu italien ?

C’est vrai qu’il est très en forme. Mais il doit changer de statut. Il doit passer d’un très bon joueur en club, à un très bon joueur international. Et il en est complètement capable. Il ne faut pas qu'il reste dans le mode championnat, Coupe d’Europe. Le rythme n’est pas le même. Il peut le faire, mais il faut aussi qu’il soit aider par son paquet d’avants.

Campagnaro peut-il devenir enfin le facteur X de cette équipe italienne ?

C’est un excellent joueur. Il a des qualités individuelles incroyables. Mais il faut qu’il les mette au service de l’équipe. Il ne faut pas qu’il joue tout seul. Et si il arrive à faire jouer ses coéquipiers, alors là il deviendra le facteur x de l’équipe.

Le fait qu’il soit aller jouer à l’étranger l’a beaucoup aidé à progresser. Les Italiens ne devraient-ils pas tenter l'aventure ailleurs ?

C’est que le fait d’aller jouer dans un grand club fait beaucoup progresser. Mais c’est très compliqué. Lorsque que j’étais au Stade Français lors de ma première année, c’était très dur. J’avais joué cinq matchs dans la saison. Mais j’avais quand même progressé techniquement. Fabien Galthié m'a beaucoup aidé. On se prenait beaucoup la tête mais je progressais beaucoup. Fabien Galthié me faisait « manger mes merdes ». Mais certains jeunes se disent que s'ils ne jouent pas en club ils ne joueront pas en équipe nationale. Donc ils restent.

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C'est pas faux j'ai vu jouer les italiens ils sont en progrès et disposent de très bons joueurs, tout se jouera au mental peut être, alors méfiance ces italiens

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