L’USAP ne se contentera pas de mener un combat pour son maintien en Top 14, mais devra également faire face à son ancien manager général Jacques Delmas, limogé de son poste le 21 Novembre 2011 et licencié le 20 Février dernier. Selon l’Indépendant, Jacques Delmas a pris la décision de poursuivre son ancien employeur devant le conseil des prud’hommes. Une audience de conciliation aura lieu le 5 Avril prochain.
Le technicien avait en effet signé un contrat de deux ans (jusqu’en Juin 2013) avec le club catalan. Il restait donc 19 mois de travail – et de salaire – au manager, que le club avait remercié pour « faute grave ». Une décision qu’il faudra justifier pour l’USAP, la faute grave étant caractérisée par un fait ou une attitude « causant des troubles sérieux et rendant impossible le maintien du salarié dans l’entreprise ».
L’affaire ne se jouera sans doute pas sur le plan sportif, le duo Bernard Goutta-Christophe Manas n’ayant pas fait mieux que Jacques Delmas, mais plutôt sur le plan relationnel. Plusieurs joueurs du groupe entretenaient avec leur manager général des relations tendues. La question sera de savoir si des relations conflictuelles entre les parties peuvent légitimement conduire à un licenciement pour « faute grave ».
A noter que l’ancien entraîneur de l’Aviron Bayonnais, Jean-Pierre Ellissalde, évincé après quelques semaines à la tête de l’équipe, va également porter son affaire devant les prud’hommes.
Le technicien avait en effet signé un contrat de deux ans (jusqu’en Juin 2013) avec le club catalan. Il restait donc 19 mois de travail – et de salaire – au manager, que le club avait remercié pour « faute grave ». Une décision qu’il faudra justifier pour l’USAP, la faute grave étant caractérisée par un fait ou une attitude « causant des troubles sérieux et rendant impossible le maintien du salarié dans l’entreprise ».
L’affaire ne se jouera sans doute pas sur le plan sportif, le duo Bernard Goutta-Christophe Manas n’ayant pas fait mieux que Jacques Delmas, mais plutôt sur le plan relationnel. Plusieurs joueurs du groupe entretenaient avec leur manager général des relations tendues. La question sera de savoir si des relations conflictuelles entre les parties peuvent légitimement conduire à un licenciement pour « faute grave ».
A noter que l’ancien entraîneur de l’Aviron Bayonnais, Jean-Pierre Ellissalde, évincé après quelques semaines à la tête de l’équipe, va également porter son affaire devant les prud’hommes.
Zarathoustra
On va appeler ça la jurisprudence Domenech : quand on veut se débarasser d'une erreur de casting que l'on assume pas, on l'accuse de faute grave...
Faudrait quand même prendre conscience que les mots ont un sens et que le conseil des prud'hommes ne se laisse pas embobiner si facilement : elle est où la faute grave dans ce cas ?
legetr
Comme si le club, avait besoin de ça, pour un bon coup de pub, en tout cas, ce n'est pas pour autant que les caisses du club vont se remplir vu comme c'est parti.