''Je ne suis pas derrière le cul d’un président ou des agents pour qu’ils me vendent comme de la viande''
Christophe Deylaud souhaitait retrouver le rugby professionnel.
L'ancien ouvreur de Toulouse Christophe Deylaud parle de son retour dans le rugby professionnel du côté d'Agen, dont l'équipe est mal embarquée en Pro D2.

Pro D2. Rien ne va plus à Agen ! C'est terminé pour Sonnes et DeylaudPro D2. Rien ne va plus à Agen ! C'est terminé pour Sonnes et DeylaudChristophe Deylaud est retour au SU Agen après plusieurs rebondissements. L'ancien ouvreur de l'équipe de France a pris les commandes du groupe avec la ferme intention d'aider le club à se maintenir en Pro D2. Après 16 journées, les Agenais pointent à la 14e place à seulement deux longueurs de la zone rouge. Deylaud va donc avoir du pain sur planche pour éviter une nouvelle relégation qui verrait le SUA quitter le monde professionnel. Un monde que l'ancien joueur du Stade Toulousain souhaitait ardemment retrouver depuis son passage à Bayonne entre 2012 et 2014. Mais il a pris son mal en patience du côté de Blagnac jusqu'à cette nouvelle opportunité. "Je n’ai pas d’agent et je n’ai pas la gouaille comme les autres. Je reste très terre à terre par rapport à ce sport, aux fameuses valeurs que je considère", confie-t-il à Sud Ouest.

Il se voit plus comme un entraîneur à l'ancienne. Mais le rugby a évolué et il en a bien conscience. "Aujourd’hui, on est dans le monde du virtuel et des paillettes. C’est de la reconnaissance par les blagues qu’on peut faire ou les propos qu’on peut tenir." Certains entraîneurs sont parfois plus sur le devant de la scène que les joueurs. Et que dire de certains dirigeants qui ont fait et continue de faire les choux gras de la presse. "Ce monde-là s’est développé au travers de certains entraîneurs, mais aussi des présidents qui ont pris un certain pouvoir." Un monde auquel Christophe Deylaud ne semble pas vouloir adhérer. "Je ne suis pas derrière le cul d’un président ou des agents pour qu’ils me monnayent et me vendent comme de la viande." Selon lui, la valeur d'un entraîneur se mesure à ses résultats et aux performances des joueurs qu'il a formés. Deylaud n'a rien à prouver à personne, mais s'il parvient à maintenir le SUA en Pro D2 à la fin de la saison, il prouvera une fois de plus sa valeur en tant qu'entraîneur.

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Cette photo l’avantage, il ne fait pas ses 75 ans…

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