C'est officiel : Jérôme Thion prend sa retraite et met un terme à sa carrière de rugbyman professionnel. A 35 ans, « Machine » est arrivé en fin de contrat avec le Biarritz Olympique et n'a pas été conservé par le club basque. Selon le Midol, le BO a néanmoins réfléchi à la possibilité de lui faire signer un contrat de joueur supplémentaire, proposition rejetée par le deuxième-ligne. Une page d'histoire se tourne avec la retraite d'un joueur emblématique des années 2000, au palmarès bien rempli.
Jérôme Thion, c'est 54 sélections en équipe de France, deux VI Nations (2006, 2007), deux Boucliers de Brennus avec Biarritz (2005, 2006), un Challenge Européen (2012) mais aussi... trois défaites en finale de H Cup, dont l'une avec l'USAP. Jérôme Thion, basketteur d'origine, c'est aussi un joueur capable de débuter avec le XV de France... six ans après sa rencontre avec le ballon ovale. En 2003, alors à Perpignan, Thion est sélectionné par Bernard Laporte qui l'emmène en tournée d'été en Argentine. Ses prestations convainquent l'actuel coach du RCT de l'intégrer dans le squad français pour le Mondial en Australie. Il n'en ressortit pratiquement plus jusqu'à la Coupe du monde suivante et battit les All Blacks à Cardiff lors d'un quart de finale mémorable.
Sous l'ère Marc Lièvremont, « Hercule », son autre surnom en référence à ses bras énormes, continuera d'être sélectionné mais manquera le train d'une troisième Coupe du monde d'affilée après une défaite dans le VI Nations face à l'Italie. La suite s'écrit en pointillé puisque le joueur est victime de nombreuses blessures. La dernière en date, au tendon d'un talon, l'a écarté des pelouses pour de longs mois. Cette saison, le Biarrot n'a disputé que dix rencontres du Top 14. Passé par le Racing Métro, l'ASM puis l'USAP et le BO, Thion laissera le souvenir d'un deuxième-ligne rugueux et solide.
Jérôme Thion, c'est 54 sélections en équipe de France, deux VI Nations (2006, 2007), deux Boucliers de Brennus avec Biarritz (2005, 2006), un Challenge Européen (2012) mais aussi... trois défaites en finale de H Cup, dont l'une avec l'USAP. Jérôme Thion, basketteur d'origine, c'est aussi un joueur capable de débuter avec le XV de France... six ans après sa rencontre avec le ballon ovale. En 2003, alors à Perpignan, Thion est sélectionné par Bernard Laporte qui l'emmène en tournée d'été en Argentine. Ses prestations convainquent l'actuel coach du RCT de l'intégrer dans le squad français pour le Mondial en Australie. Il n'en ressortit pratiquement plus jusqu'à la Coupe du monde suivante et battit les All Blacks à Cardiff lors d'un quart de finale mémorable.
Sous l'ère Marc Lièvremont, « Hercule », son autre surnom en référence à ses bras énormes, continuera d'être sélectionné mais manquera le train d'une troisième Coupe du monde d'affilée après une défaite dans le VI Nations face à l'Italie. La suite s'écrit en pointillé puisque le joueur est victime de nombreuses blessures. La dernière en date, au tendon d'un talon, l'a écarté des pelouses pour de longs mois. Cette saison, le Biarrot n'a disputé que dix rencontres du Top 14. Passé par le Racing Métro, l'ASM puis l'USAP et le BO, Thion laissera le souvenir d'un deuxième-ligne rugueux et solide.
ClemOConnor
@Kadova Hello Kadova, chaque année, les clubs ont le droit d'engager jusqu'à deux joueurs dits "joueurs supplémentaires" recrutés en dehors de la période de mutations officielle. Exemple : le RCT qui a engagé Danie Rossouw cet hiver alors que la saison était bien entamée.
La période des mutations étant finie, Thion aurait été considéré comme "joueur supplémentaire" s'il s'était engagé ces jours-ci avec le BOPB 😉
Kadova
Clement, c'est quoi "un contrat de joueur supplémentaire" ?
😉
carlit
pas d'accord avec toi charlou, on l'a vu s'échapper et manquer de courage quelques matchs en EDF. Contre les petites nations s'était une machine à plaquer, mais qd il s'agissait de mettre Bakkies Botha dans le viseur et de lui mettre un grand coup de latte il était pas présent.
charlesjubault
Un très bon 2L, chargé des basses œuvres. Il n'avait pas beaucoup de mobilité, c'était même son principal défaut, mais pour le reste c'était un sacré joueur. Dommage qu'il n'ait pas pu se retirer avec les honneurs.