Après 18 années passées au Montpellier Hérault Rugby, Julien Tomas a presque tout vécu sauf bien sûr la joie de soulever le Brennus. Il n’est pourtant pas passé loin en 2011. C’est d’ailleurs pour cela qu’il avait choisi de rester au sein du MHR à l’époque, et ce malgré les propositions extérieures, notamment du RCT : « Quand ton club de cœur et tes amis arrivent à ce niveau-là, jouent les phases finales, tu restes pour vivre ça » confie-t-il au Midi Libre. Aujourd’hui la ferveur semble retombée même si Montpellier, quatrième de Top 14, est bien placé pour jouer les phases finales. « Je crois que je suis devenu un vieux meuble avec de la poussière. J’ai tout passé, et je suis arrivé à un stade où j’étais tombé dans une petite routine. » Le demi-de-mêlée a des envies d’ailleurs. Un besoin de connaître autre chose, « un autre public, d’autres installations, un autre coach, un autre état d’esprit, une autre atmosphère ».
A 27 ans, il est temps. Titulaire à six reprises depuis le début du championnat, Julien Tomas a l’impression que le MHR avance aujourd’hui sans lui et qu’il ne fait plus partie des projets du club : « Cette équipe grandit [et] veut gagner rapidement et pour ça, on ne regarde pas s’il y a un mec du club ou non. On ne veut que des grands éléments.» Avec l’arrivée de Jonathan Pélissié en provenance de Grenoble, et la montée en puissance d’un Benoit Paillaugue, excellent contre le BO la semaine passée, le demi-de-mêlée a senti le vent tourner. Un vent qui pourrait l’amener à Castres, où l’on cherche justement un homme pour mener les gros en prévision du départ probable de Kockott pour l’Afrique du Sud. Car Julien veut « un club qui jouera le haut de tableau, c’est certain, et la H-Cup. »
En filigrane, le Montpelliérain espère aussi retrouver l’équipe de France où il n’a seulement évolué qu’à trois reprises entre 2008 et 2011. Mais pour cela, « il faut être titulaire dans son club », c’est aussi pour cette raison qu’il quitte son équipe de toujours : « L’équipe de France, je l’ai dans un coin de la tête, il y a des places à prendre. Peut-être que le club où j’irai m’apportera cette opportunité. » Conscient qu’il lui reste encore du travail à accomplir pour mériter tout ça, Julien Tomas espère encore « progresser » et pourquoi pas « franchir un cap » : « J’ai le sentiment que j’ai quelque chose en moi qu’il faut que je sorte et je ne peux pas le faire ici. » Avant d'en terminer avec Montpellier et de rejoindre le Tarn, reste un déplacement compliqué à jouer ce samedi à Toulon, puis un quart de finale de H-Cup ô combien important face à Clermont.
A 27 ans, il est temps. Titulaire à six reprises depuis le début du championnat, Julien Tomas a l’impression que le MHR avance aujourd’hui sans lui et qu’il ne fait plus partie des projets du club : « Cette équipe grandit [et] veut gagner rapidement et pour ça, on ne regarde pas s’il y a un mec du club ou non. On ne veut que des grands éléments.» Avec l’arrivée de Jonathan Pélissié en provenance de Grenoble, et la montée en puissance d’un Benoit Paillaugue, excellent contre le BO la semaine passée, le demi-de-mêlée a senti le vent tourner. Un vent qui pourrait l’amener à Castres, où l’on cherche justement un homme pour mener les gros en prévision du départ probable de Kockott pour l’Afrique du Sud. Car Julien veut « un club qui jouera le haut de tableau, c’est certain, et la H-Cup. »
En filigrane, le Montpelliérain espère aussi retrouver l’équipe de France où il n’a seulement évolué qu’à trois reprises entre 2008 et 2011. Mais pour cela, « il faut être titulaire dans son club », c’est aussi pour cette raison qu’il quitte son équipe de toujours : « L’équipe de France, je l’ai dans un coin de la tête, il y a des places à prendre. Peut-être que le club où j’irai m’apportera cette opportunité. » Conscient qu’il lui reste encore du travail à accomplir pour mériter tout ça, Julien Tomas espère encore « progresser » et pourquoi pas « franchir un cap » : « J’ai le sentiment que j’ai quelque chose en moi qu’il faut que je sorte et je ne peux pas le faire ici. » Avant d'en terminer avec Montpellier et de rejoindre le Tarn, reste un déplacement compliqué à jouer ce samedi à Toulon, puis un quart de finale de H-Cup ô combien important face à Clermont.
franchute
Comme le dit Trou-Duc, le CO est venu faire son marché chez nous : on parle de Fakaté, de Fernandez, de Juju... Et c'est pas les moins bons qu'on nous prend. Bonne chance à eux, ils seront accueillis avec les applaudissements l'année prochaine, ils nous manqueront.
Trou-Duc
Dommage qu'il n'ai pas réussi à exploser lorsque l'équipe montait en puissance.. Il a toujours été bon mais vu l'ampleur que prend Paillaugue, la place de titulaire paraît effectivement difficile à prendre. Et puis 18 ans dans un club, on comprend qu'il se soit installé dans une petite routine.. En tous cas c'est grâce à lui que ce club à grandit comme ça et c'est un grand homme qui s'en va !
PS : Fernandez, maintenant Tomas.. Le CO nous pille ma parole ! En tous cas ce sont deux très bons choix à mon avis.
TPhib
Honte à moi. Pour un mec qui a suivi le FCG pendant des mois, je passe pour une quiche. Merci pour la remarque. Charlou.
charlesjubault
Correction à l'article: Cédric Garcia ne va pas à Montpellier mais à Castres. C'est le demi polyvalent de Grenoble, Pélissié, qui va au MHR.
Bonne chance à Julien Tomas pour ses objectifs. Même si l'EDF en reste très compliqué, je pense que sa chance est passée et que tout bon 9 qu'il est, il lui manque quelque chose. La France dispose de meilleurs 9 que lui, avec Parra, Machenaud, Doussain, Paillaugue, Cazenave, Dupuy, voire Michalak si on le considère comme 9 vu que c'est son poste à Toulon.
TPhib
Merci pour la remarque Mrmamukator, un "h" s'était effectivement glissé sournoisement dans le texte tel un demi-de-mêlée au bord d'un ruck.
mrmamukator
Dans le texte il est écrit "Thomas" alors que c'est "Tomas"