Le gouvernement a officialisé l'aide financière qui sera versée au sport tricolore. Sur les 48 millions débloqués, 40 iront au rugby. Une belle somme mais qui est loin de couvrir toutes les pertes des clubs professionnels depuis le début de la saison 2020/2021. Selon le président de l'USAP François Rivière, le calcul de la compensation n'a pas été effectuée correctement. Via L'Indépendant, il explique que les chiffres des pertes ne correspondent pas à la réalité. "Les pertes avaient été calculées par les clubs en septembre sur la base d'une échéance au 31 octobre puisqu'on pensait rester en jauge réduite jusqu'à cette date." Or, il y a eu un deuxième confinement et le passage de 5000 supporters à 1000 puis au huis clos jusqu'au mois de décembre voire janvier 2021. "Donc les bases de calcul remises à l'État [...] sont très en deçà de ce que nous perdons." Le dirigeant de préciser que le gouvernement a également fait une décote en fonction des sports. Pour le rugby, l'indemnisation correspond à 65 % du préjudice arrêté au 31 octobre avec 5 000 spectateurs et non pas au 31 décembre à huis clos.
Aussi, s'il apprécie le geste, François Rivière estime que cette aide sera insuffisante malgré l'exonération des charges patronales comme complément à hauteur de 800 000 euros. Mais ici aussi, tout n'est pas encore réglé. "Le point est de savoir si cette somme est applicable par "sinistre", c'est-à-dire, 800 000 pour le confinement 1 et à nouveau 800 000 euros pour le confinement 2", soit 1,6 million, ou bien si c'est pour l'ensemble de 2020. Pour un club de Pro D2, c'est une somme "acceptable". Par contre les formations de Top 14, dont la masse salariale est plus importante, "sont déjà au cut des 800 000 euros" après le premier confinement. Il tarde à tout le monde de voir revenir les spectateurs dans les stades. La date du 15 décembre a été évoqué cette semaine avec une jauge correspondant à 25 % de la capacité assise. Ce qui pourrait permettre à certaines formations de placer leurs abonnées et les partenaires. Tout le floue qui règne encore laisse planer de grosses incertitudes sur l'avenir des formations professionnelles.
Le président de l'USAP François Rivière a accueilli l'aide de l'état avec soulagement mais estime qu'il faudra encore plus pour compenser les pertes.
SaintJu
Simple ! Celui qui n’est pas satisfait de l’aide, peut toujours la refuser .....
beberarverne
Les aides de l'Etat très en deçà des pertes de toutes les TPE de ce pays. Le rugby pro a scier la branche sur laquelle il est assis en vivant bien au dessus de ses moyens. J'ai bien plus de mal à plaindre un club de rugby pro qu'un patron de resto, de bar ou de boite de nuit.
taist
je plussoie !
vevere
Quelle indécence...
Le Haut Landais
oui mais tu comprends, j'avais prévu de changer de Maserati moi