Laurent Bénézech affirme avoir été dopé à son insu
Laurent Bénézech s'est confié au Sénat sur le dopage dans le rugby.
Auditionné par la commission d'enquête sur la lutte antidopage, l'ancien international a confirmé ses récents propos sur le dopage. Il affirme avoir été dopé.
On avait laissé Laurent Bénézech «inquiet de l'évolution de [son] sport.» Dans un entretien au journal Le Monde paru en avril dernier, l'ancien international tricolore s'était attaqué au tabou du dopage dans le monde du rugby, allant même jusqu'à faire cette déclaration fracassante : «Le rugby est exactement dans la même situation que le cyclisme avant l'affaire Festina.» Ces propos avaient soulevé une vague de polémiques, Provale allant jusqu'à menacer de porter plainte.

Auditionné aujourd'hui au Sénat par la commission d'enquête sur la lutte antidopage, l'ancien Racingman a confirmé ses propos et même affirmé avoir été dopé aux corticoïdes, à son insu, lors du Mondial 1995 organisé en Afrique du sud. Bénézech est convaincu d'avoir pris ce produit après avoir été soumis à un traitement médical en 1999 à base de corticoïdes qui lui aurait fait ressentir le même bienfait physique «quasi inexplicable» que lors des matchs du Mondial en question. Pour le joueur, le produit aurait été ingurgité via des bidons de réhydratation ainsi que lors des repas où des fortifiants supposés naturels étaient proposés.

Pour Bénézech, Pierre Berbizier et Bernard Lapasset, respectivement sélectionneur et président de la FFR à l'époque, ne pouvaient qu'être au courant, comme le rapporte Le Nouvel Obs. L'ancien pilier accuse également Laurent Seigne, ancien entraîneur du CSBJ notamment, d'avoir eu recours à des rééquilibrages hormonaux. Enfin, il doute que les joueurs du Biarritz Olympique de la saison 2005-2006 n'ait pas touché à des produits dopants puisqu'ils étaient en relation avec Alain Camborde, ancien culturiste mis en examen puis renvoyé en correctionnelle pour «importation et détention de marchandises prohibées et exercice illégal de la profession de pharmacien
Alors qu'il met à nouveau en cause de grands noms du rugby français, Laurent Bénézech n'a toujours pas apporté la moindre preuve corroborant ses propos.

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  • Kou2Tronche
  • il y a 11 ans

Je suis partagé:
Fin 2006, je pense que soit beaucoup de joueurs étaient dopés parmi les demi-finalistes (Biarritz, Toulouse, USAP et Stade Français), soit ils bénéficiaient d'un rebond de forme car la saison devenait plus courte ( Top 16 2005 et Top 14 en 2006)..
Pourquoi je dis cela: J'ai re-regardé le match des Boks contre les bleus trois semaines après la finale du top 14.
On les a massacré dans le combat, rien à dire, c'était vraiment une équipe de France très forte.
première ligne: stade Français
Seconde ligne Pelous Thion
Troisième ligne: Biarritz
Charnière: biarritz
ligne d'attaque et ailes: stade toulousain
Full back: USAP
Une équipe variée en somme.
Dusautoir se blesse vite au genou et est remplacé par Martin. Ce mec a fait le match de sa vie, il aurait été capitaine s'il avait été plus souvent à ce niveau d'activité et cette rudesse à l'impact.
Aucun joueur n'a subit, les Boks ont eu l'air d'apprendre à souffrir...
Et pour compliquer le tout, quand j'étais un modeste joueur de Fed 3, on m'a proposé de la testostérone avec plan de prise, contre produit etc.... parce que "ca ne se voit pas dans les urines" selon le gars.
Alors à leur niveau, je me pose des question à la Benezech ( mais je parle plus vite que lui)

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