Autrefois peu connu, le rugby à 7 est en pleine progression. Bien évidemment, son entrée dans la liste très fermée des sports olympiques y est pour beaucoup. Ainsi, l'IRB entend aujourd'hui injecter des centaines de millions d'Euros dans cette discipline au cours des quatre prochaines années. Des subventions qui vont en partie profiter aux nations mineures de la discipline comme la Chine, Taïwan ou encore le Brésil. Patrie du foot par excellence, on y compte cependant plus de 10 000 licenciés. Un réservoir qu'il s'agit cependant de former afin de devenir compétitif dans les années à venir et ainsi effectuer le meilleur parcours possible lors des prochains JO d'été qui auront lieu à Rio en 2016. C'est pourquoi une délégation de 41 Brésiliens s'est rendue en Nouvelle-Zélande, pays du rugby, durant plusieurs semaines pour bénéficier des conseils de techniciens kiwis dans le centre international de hautes performances basé à Christchurch.
Ce partage du savoir-faire néo-zélandais fait, en effet, partie d'un accord passé entre la fédération brésilienne de rugby et le centre, lui-même lié à la fédération de Canterburry et les Crusaders. « C'est leur deuxième visite ici et nous essayons de développer la technique avec leurs entraîneurs, indique John Haggart, le directeur du centre via Stuff. Ils en ont probablement terminé avec la formation et sont maintenant à un point où le nombre de joueurs va augmenter. Désormais, ils participent à plusieurs tournois du circuit international, mais doivent encore découvrir la discipline. » Après deux semaines de camp, l'équipe masculine va participer à un tournoi à Dubaï alors que les féminines vont retourner à la maison. Il est aujourd'hui essentiel pour le Brésil de séparer le XV du 7. « Les joueurs participaient à tous les matchs ce qui augmentait le risque de blessures et la fatigue. » Au contact de la Nouvelle-Zélande, le Brésil progresse petit à petit, et pourrait dans les années à venir, être un concurrent sérieux.
Ainsi, le site Ottawacitizen rapporte que la fédération brésilienne de rugby a lancé cet été une grande campagne de recrutement pour attirer des joueurs avec une expérience et surtout en capacité de représenter le pays lors des JO. « Si vous remplissez les critères (pour devenir citoyen brésilien) et que pensez avoir les qualités athlétiques, la passion et l'envie de représenter le Brésil, contactez-nous », disait la lettre distribuée à tous les acteurs du rugby à travers le monde. Ainsi, Sami Arap, président de la fédération, espérait recruter six nouveaux membres pour l'équipe masculine et autant chez les féminines. « C'est un projet à long terme. Nous espérons faire du rugby un sport populaire ici. Avec les JO dans trois ans, nous devons accélérer les choses. C'est pourquoi il est important de recruter de nouveaux joueurs », qu'ils soient rugbymen ou bien athlètes dans un autre sport. Une stratégie qui nous rappelle celle des USA qui ont récemment recruté l'ancien sprinter Carlin Isles, avec un certain succès.
Ce partage du savoir-faire néo-zélandais fait, en effet, partie d'un accord passé entre la fédération brésilienne de rugby et le centre, lui-même lié à la fédération de Canterburry et les Crusaders. « C'est leur deuxième visite ici et nous essayons de développer la technique avec leurs entraîneurs, indique John Haggart, le directeur du centre via Stuff. Ils en ont probablement terminé avec la formation et sont maintenant à un point où le nombre de joueurs va augmenter. Désormais, ils participent à plusieurs tournois du circuit international, mais doivent encore découvrir la discipline. » Après deux semaines de camp, l'équipe masculine va participer à un tournoi à Dubaï alors que les féminines vont retourner à la maison. Il est aujourd'hui essentiel pour le Brésil de séparer le XV du 7. « Les joueurs participaient à tous les matchs ce qui augmentait le risque de blessures et la fatigue. » Au contact de la Nouvelle-Zélande, le Brésil progresse petit à petit, et pourrait dans les années à venir, être un concurrent sérieux.
Ainsi, le site Ottawacitizen rapporte que la fédération brésilienne de rugby a lancé cet été une grande campagne de recrutement pour attirer des joueurs avec une expérience et surtout en capacité de représenter le pays lors des JO. « Si vous remplissez les critères (pour devenir citoyen brésilien) et que pensez avoir les qualités athlétiques, la passion et l'envie de représenter le Brésil, contactez-nous », disait la lettre distribuée à tous les acteurs du rugby à travers le monde. Ainsi, Sami Arap, président de la fédération, espérait recruter six nouveaux membres pour l'équipe masculine et autant chez les féminines. « C'est un projet à long terme. Nous espérons faire du rugby un sport populaire ici. Avec les JO dans trois ans, nous devons accélérer les choses. C'est pourquoi il est important de recruter de nouveaux joueurs », qu'ils soient rugbymen ou bien athlètes dans un autre sport. Une stratégie qui nous rappelle celle des USA qui ont récemment recruté l'ancien sprinter Carlin Isles, avec un certain succès.
charlesjubault
C'est bien que la Nouvelle Zélande fasse profiter les brésiliens de leur savoir-faire. Les brésiliens devront en effet aligner une équipe de 7 vu qu'ils sont pays hôte. C'est compliqué pour les pays hôtes quand un des sports accueillis ne fait pas partie de leurs pratiques habituelles, comme c'était le cas du handball pour les anglais l'an dernier.
rov boys 34
10 000 licenciés?? dans LE Pays du football...J'aurais pas cru quand même...
Nico2664
Et bientôt sur la plage de Copacabana (pas sur de l'ortho...) on verra des tournois de beach rugby avec des types taillés comme des V2 qui se rentrerons joyeusement dans le lard ! Ah j'en rêve déjà 😊
jonahlemou
C'est bizarre qu'ils n'aillent pas en France pour s'entrainer... 🙂
Broques
Ca ferait plaisir de voir de plus en plus d'équipes mais je me demande si le rugby en général n'y gagnerait pas à élargir les compétitions internationales, quitte à ce que les équipes les plus faibles prennent des branlées pendant 10 ans. Parce qu'un championnat continental à 4 ou 6 équipes et un mondial à 20, quand on compare avec l'euro de foot qui en rassemble 16 et le mondial 32...
Sinon pour le Brésil c'est sympa, mais les quinzistes viennent quand même de prendre 68-0 face au Portugal. Le chemin est encore long et ardu, petits scarabées.