Le Covid-19 laisse-t-il planer une menace sur la Coupe du monde 2023 en France ?
France 2023 a anticipé les risques d'annulation.
Claude Atcher, directeur général de France 2023, évoque les potentiels répercussions de la crise du coronavirus sur la Coupe du monde.

TOP 14 - La saison 2019/2020 terminée suite à l'annonce d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale ?TOP 14 - La saison 2019/2020 terminée suite à l'annonce d'Edouard Philippe à l'Assemblée nationale ?Le déconfinement en France se précise. Le retour à la normale n'est certes pas pour tout de suite, mais le peuple tricolore va retrouver quelques libertés d'ici deux semaines. Et ce, à condition qu'il n'y ait pas de deuxième vague. Une situation qui pourrait très bien se représenter l'an prochain si le Covid-19 devient une maladie saisonnière. Le risque est réel et les différentes compétitions sportives doivent s'y préparer. Et la Coupe du monde 2023 n'y déroge pas comme l'explique Claude Atcher, directeur général de France 2023, à Besport. "On est en train de revoir des hypothèses budgétaires car il faut aussi gérer les risques". Alors, oui, il n'y a pas de stress particulier par rapport à une échéance qui aura lieu dans trois ans et qui est programmée non pas en mars/avril mais de septembre à octobre. Mais la crise sanitaire actuelle ainsi que les problèmes rencontrés par le Japon il y a quelques mois poussent à la prudence du côté de l'organisation.

Ainsi, Atcher révèle que l'organisation de France 2023 a contracté une assurance annulation avant le mois de septembre 2019. "Mon expérience au Japon pendant huit ans auprès de la Coupe du monde 2019 m'avait permis d'identifier un certain nombre de risques. Quand nous avons créé le GIP (Groupement d'Intérêt Public, NDLR.) France 2023, une des premières priorités à été de s'attacher à créer une assurance annulation qui puisse être effective avant la Coupe du monde au Japon 2019 compte tenu des risques, qui se sont avérés par la suite totalement réels, d'avoir des problèmes d'annulation." Pour rappel, plusieurs rencontres, dont Angleterre vs France, avaient été annulées en raison du typhon Hagibis. Bien évidemment, le Japon comme World Rugby, qui garde la gestion des droits télés, avaient contracté des assurances. La Fédération internationale était couverte en matière d'assurance annulation sur les recettes commerciales et les droits télés." Globalement, l'impact de l'annulation est entre 10 et 20 millions d'euros financièrement parlant."

Si l'Hexagone ne court pas le même genre de risques que l'archipel nippon, il est préférable d'anticiper. Et ce sur coup, le GIP France 2023 a eu le nez creux.

C'est complexe, mais elle couvre essentiellement les risques liés aux dépenses, pas forcément en totalité à la billetterie, mais en partie. Quand on a négocié le contrat d'assurance, on a racheté le risque de la pandémie et de l'épidémie qui n'était pas compris dans le contrat d'assurance en termes de clause de remboursement. On avait encore en tête la crise du Sras il y a quelques années et les problématiques sur le Tournoi des 6 Nations. On est couvert dans ce domaine-là. 

France 2023 - Le tirage au sort maintenu, mais avec quel classement mondial ?France 2023 - Le tirage au sort maintenu, mais avec quel classement mondial ?Reste que la crise du Covid-19 pourrait avoir un impact immédiat sur la Coupe du monde 2023. Claude Atcher a confirmé que le tirage au sort des poules aura bien lieu en novembre à Paris. Quitte à ce qu'il se déroule en visioconférence. Mais quid du sponsoring ? Une semaine avant le début du confinement, France 2023 avait annoncé son premier sponsor officiel, à savoir GL events. Le premier partenaire du LOU Rugby est cependant sérieusement impacté par le coronavirus avec 2 400 personnes au chômage. Une fois de plus, Atcher se veut rassurant et positif. "Concernant le sponsoring, j'ai été surpris pendant la période de confinement de voir des entreprises nous relancer sur l'intérêt qu'elles portent à l'événement. [...] Il n'y a pas de retrait".  

Alors que la perte pour les entreprises de l'événementiel est estimée à 15 milliards, "nous, on porte vis-à-vis d'eux des espoirs par rapport à des événements futurs comme la Coupe du monde, mais aussi aux événements qui vont se dérouler avant le Mondial. On va, au contraire, développer avec eux des possibilités de les impliquer encore plus et de leur permettre de retrouver une assise en matière de chiffre d'affaire et d'organisation." On ne sait pas si et quand le rugby pourra reprendre un rythme normal, mais l'optimisme semble être le mot d'ordre dans les rangs de France 2023. "Je pense qu'il va y avoir à la sortie de crise des opportunités pour que ces événements sportifs, et notamment la Coupe du monde 2023, soient véritablement une façon de retrouver un lien social important, du partage, des moments de fête.

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ceci dit, dans un contexte ou l'economie mondiale risque de faire des looping, rien n'assure que la compagnie d;assurance en question sera toujours la pour payer son possible du en 2023

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