Le déficit des clubs du Top 14 diminue grâce à la flambée des droits télé selon le rapport de la DNACG
Le rugby professionnel poursuit sa croissance.
La DNACG vient de publier son rapport annuel analysant les données économiques du TOP 14 et de la PRO D2 de la saison 2014/2015.

Si on en croit les récents accords passés entre la LNR et Canal + sur les droits télé, le Top 14 se porte à merveille. Le diffuseur historique du championnat de France a en effet consenti à débourser 74 millions en moyenne par saison jusqu'en 2019, puis 97 millions annuellement lors des quatre prochaines années. De fait, les clubs professionnels ont pu compter sur une forte progression des Droits TV et Marketing versés par la LNR (83 M€ en 2014/2015 contre 43 M€ en 2013/2014) comme le précise le rapport de la DNACG rendu public ce jeudi. Au sein des formations du Top 14, les reversements de la Ligue occupent désormais le second poste de recettes d’exploitation. Lesquelles avoisinnent les 300 millions contre 267,5 M€ pour 2013/2014.

Ce qui ne veut pas dire que les clubs de l'élite sont tous dans le positif. Les charges d’exploitation ont aussi augmenté. Une "hausse concentrée principalement sur la masse salariale brute qui progresse à elle seule de 8,1 %", indique le rapport. La palme de la plus grosse (c) revenant à Toulon avec 12,074 millions d'euros de masse salariale « joueurs » pour une masse budgétaire de 30,317 millions soit 40 %. Viennent ensuite Montpellier (11,328) et Toulouse (10,561), qui possédait le plus gros budget en 2014-2015 (35,140 millions).
Le Top 14 dans le rouge, Toulon premier sur la masse salariale et les bénéfices en 2013-2014
De fait, le Top 14 dégage une nouvelle perte d’exploitation sur la saison 2014/2015 (15,6 M€). Si elle est en baisse par rapport à l'exercice précédent (26,5 M€), seuls cinq clubs de Top 14, contre uniquement deux la saison passée, et six clubs de Pro D2 ont une exploitation positive. Le déficit d’exploitation moyen constaté sur la saison 2014/2015 reste important même s'il est proche du niveau de déficit de la saison 2008/2009. Si on prend aussi en compte les clubs de Pro D2, le résultat d’exploitation cumulé des 30 clubs reste déficitaire : - 20 M€ contre - 34 M€ par rapport à la saison 2013/2014.

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  • epa
    39003 points
  • il y a 8 ans

• Le TOP 14 affiche une perte d’exploitation de
-15 563 K€ (-41%)
• trois clubs de TOP 14 présentent à eux seuls
une perte cumulée de -16 221 K€
• cinq clubs de TOP 14 une exploitation positive pour 5 368 K€
: 5 clubs positifs, 6 clubs légèrement négatifs et 3 clubs dans le rouge. Donc en top 14 à part 3 clubs (ce qui n'est pas rien), tout le monde arrive plus ou moins à avoir une activité saine. Le rapport précise aussi que les montées descentes posent de gros problèmes de budgets donc vivement une seule descente....

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