Un talent incroyable
Ce qu'on retiendra de JPR Williams ? Qu'il a été l'un des meilleurs joueurs de son époque, et certainement un des meilleurs numéros quinze de l'histoire du rugby ! Cet arrière d'instinct a porté le maillot du XV du Poireau à 55 reprises, ce qui est également un exploit en soi, dans les années 70.
En sélection, l'homme aux rouflaquettes devenues légendaires à tout gagner, ou presque ! Au temps de la belle équipe galloise, JPR Williams a amassé pas moins de huit Tournois des 5 Nations (1969, 1970, 1971, 1973, 1975, 1976, 1978 et 1979) ! Par trois fois, le remuant gallois est parvenu à faire le Grand Chelem (1971, 1976, 1978).
Révolutionnaire dans le champ profond du terrain, cet artiste ne s'est pas contenté de briller qu'avec le maillot du Pays de Galles. Avec les Lions Britanniques, Williams a aussi fait parler la poudre.
En 1971, la sélection britannique est allée défier les Blacks en Nouvelle-Zélande, lors de la fameuse tournée qui a lieu régulièrement. Cette année-là, les Lions avaient le Gallois dans leur équipe, et cette tournée a été une franche réussite. Plus jamais dans l'histoire des Lions, un tel exploit n'a été créé au pays du long nuage blanc.
Quatre ans plus tard, ce dernier a récidivé, mais en Afrique du Sud cette fois-ci, un autre immense succès qui a résonné mondialement, même au cœur des années 70.
Un véritable personnage
Comme toute légende de ce sport, JPR WIlliams est un sacré personnage, qui a traversé les époques sans ne prendre aucune ride. Mordu de rugby, c'est avant tout au tennis que le Gallois s'est distingué, jusqu'à remporter le titre national des juniors à 19 ans. Après cela, il décida de troquer la raquette pour les crampons, nous connaissons la suite.
Et le rugby, il ne l'a plus lâché, c'est le moins que l'on puisse dire. Bien qu'il ait pris sa retraite officiellement en 1981, à 32 ans seulement, ce dernier jouera jusqu'en 2003, à l'âge de 54 ans !
Le funambule du XV du Poireau jouera pour le modeste club de Tondu RFC, dans la petite ville d'Aberkenfig, qui se trouve à seulement 10 minutes de sa ville natale, Bridgend.
Malgré la vieillesse qui le gagnait, c'est en qualité d'ailier que Williams termina sa carrière, un poste qu'il avouera avoir toujours eu envie de jouer.
En parallèle, ce génie du ballon ovale n'a jamais mis de côté sa vie professionnelle, et stoppa même sa carrière prématurément, pour se consacrer à son métier. JPR Williams a été chirurgien orthopédique, et ajouta dans son autobiographie : "J'ai pour habitude de dire que j'ai passé la moitié de ma vie à me briser les os sur les terrains de rugby et l'autre moitié à recoller ceux des autres dans la salle d'opération." Un génie, jusqu'au bout.
Rugby. Top 14. Patrice Collazo « très inquiet » pour son pilier sorti sur commotion face à Toulon
stef7
Souvenirs de matchs France-Galles au parc des princes, c'était il y a un certain temps....
Quel joueur, la classe RIP....
gilbertgilles
Alors là, oui, pour le coup on peut parler de légende! Cette équipe Galloise avec les Williams, Bennet ou Davies et j'en oublie et non des moindres, cette équipe régnait sans partage sur le Rugby Européen et faisait rêver tous les amoureux de ce jeu! Les minots et nous aussi d'ailleurs, tout le monde "badait" les types aux rouflaquettes, non pas pour leur système pileux, mais parce qu'ils jouaient comme des Dieux! Incontestablement la plus belle période du Pays de Galles et il en était l'un des plus beaux fleurons. RIP , JPR Williams, tu es dans la légende pour toujours et dans nos souvenirs aussi! 👍
Do-go-let
Malheureusement, je n'ai pas pu connaître cette époque, mais au vu de quelques videos je comprends que cette équipe ait marquée son époque.
Cedulos
Cela fait partie des informations que l'on refuse d'admettre. Combien de gamins ont galopé dans les prés ou dans les rues après les matchs du Pays de Galles en jouant à Ji-Pé-Air Williams ! Merci Monsieur !
DuaneVerveine
Moi qui suis plus jeune que certains (et plus vieux que d'autres) je n'ai pas connu cette époque, donc j'aurais bien voulu qu'une fois dans l'article son nom soit écrit complètement par curiosité. Ou alors je sais pas lire. JPR=? (jean pierre rives😛)
Chandelle 72
John Peter Rhys, prénoms que j'ai découvert aujourd'hui.
J'ai connu cette époque mais je ne l'avais jamais entendu appelé autrement que JPR.
Il était tellement reconnaissable qu'il était même inutile de mentionner son nom d'ailleurs
Amis à Laporte
Que de souvenirs. Le Tournoi des 5 Nations le samedi après-midi sur la télé en noir et blanc puis en couleurs. Les matchs commentés par Roger Couderc. JPR et Gareth Edwards, ces "maudits" Gallois qui nous en ont fait voir de toutes les couleurs.
J'avoue que cela me manque un peu parfois.
Chandelle 72
Le 5eme Beatle...
jose5
Non, il ne jouait pas aillier au Tondu FC, mais troisième ligne aile. Le poste qu'il avait toujours voulu occuper.
C'est ce que tous les articles anglophones disent. C'est utile de comprendre l'anglais, ça vous éviterait de bêtement recopier les coquilles de vos confrères.
Le Haut Landais
Tu es taquin toi! 😉
Tu m’evites de faire la remarque
cahues
C'est grâce à des gars comme ça qu'on a aimé le rugby. Couderc se régalait à chaque envolée du Gallois. Triste nouvelle.
pascalbulroland
Quel grand joueur il a été, et quel teigne aussi...
Il y a des images de la tournée des Lions en AFS pas piqué des hannetons où on le voit mettre 2/3 mandales dans la tronche d'avants Boks éberlués devant tant de fougue pour un type avec son physique...
Autre temps , autres moeurs
R.I.P...
Amateur
Quelle dommage de laisser une faute d'orthographe dans le titre de cette nouvelle bien triste !
Passovale
Quel joueur ! Il a très certainement influencé le jeu du 15 après l avoir révolutionné.
Une génération pétrie de talents, qui fera rêver de nombreux supporters à l'Arms Park. Et un Jpr, toujours prompt aux chevauchées spectaculaires saluées, par des chants à 50000 voix.
Bravo à lui.
Yonolan
JPR Williams
L’homme aux rouflaquettes bien avant Maxime Medard
Oui une légende vient de s’éteindre et là ce n’est pas galvaudé
Surement le joueur le plus pop que le rugby mondial est connu
Et oui il a révolutionné le poste d’arrière même s’il préférait jouer ailier ; surement sa faible longueur de pied
Faut dire que dans le rugby de l’époque, les rôles étaient bien repartis et cloisonnés
Pierre Danos a bien résumé ce jeu là par son fameux « Au rugby, il y a ceux qui jouent au piano... et ceux qui les déménagent. »
Er au final ils ne se rencontraient pas si souvent sur un terrain, chacun commençant sa tache là ou finissait celle des autres
Et notre élégant dandy aux rouflaquettes, contribua à augmenter le nombre de ces rencontres par ses coups de pieds qu’il suivait au milieu des avants : un pianiste chez les déménageurs
Un tenant des grandes courses et peu importe à qui il devait se frotter au bout du chemin
Et son manque de longueur de pied lui fit radicalement changer l’approche du poste de l’arrière à l’époque : ce fut son génie qui lui fit casser les codes
Parce que ce garçon là il aimait la castagne et les placages destructeurs : un défenseur intraitable
Quand on repense à cette équipe du Pays de Galles qui domina le rugby à cette époque, les immenses talents ne manquent pas et restent encore vivaces dans notre patrimoine commun :Gareth Edwards, Phil Bennett, JJ Williams ou Gerald Davies ; 8 tournois des 5 nations dont …3 grands chelems
Excusez du peu
Qui avec les Lions battirent dans les années 70 les AB et les Sud Afs chez eux
Oui vraiment une autre époque où le rugby des étudiants servait de tremplin aux équipes nationales et ou l’on pouvait être un jeune champion de tennis prometteur et devenir une icone du rugby
Parce JPR fit des études de médecine et il avait coutume de dire comme le dit cet article
"J'ai pour habitude de dire que j'ai passé la moitié de ma vie à me briser les os sur les terrains de rugby et l'autre moitié à recoller ceux des autres dans la salle d'opérations"
Pas le plus talentueux de cette extraordinaire équipe peut-être mais le plus courageux, volontaire et le plus dynamiteur c’est sur
Qui n’hésitait pas à venir aider ses avants en jouant du coup de poing quand les bagarres démarraient y compris en AdS
Quand on voit ces photos souvent noir et blancs de ces jeunes chevelus aux costumes de velours chatoyants c’est toute une époque rugbystique qui se rappelle à nous
Surement plus insouciante, plus libre, moins façonnée, et plus ancrée dans la société
Celle d’un amateurisme déjà marron mais qui portait beau sur les terrains et à la ville quand on repense à ce pays de Galles là
Et ce géant qui vient de rejoindre le Walhalla du rugby l’a marquée à jamais
Merci Doc