L’orage guette la ville rose. Il serait bien sûr un peu alarmiste de crier au loup après seulement deux défaites consécutives, mais quand on s’appelle le Stade Toulousain, la statistique fait toujours un peu tache. 3ème du classement à l’issu des matchs aller, à 9 points du leader toulonnais, les hommes de Guy Novès ont baissé pavillon pour la 4ème fois en 13 rencontres sur le terrain de Grenoble le weekend dernier (15-6) et n’abordent pas le déplacement chez le voisin Castrais dans les meilleurs conditions.
Avec une troisième place et un total de 42 points (9 victoires, 4 défaites) à la mi-saison, les Toulousains réalisent leur troisième moins bonne entame de championnat depuis la création du Top 14 en 2004, après 2009 (36 points, 7 victoires, 1 nul, 5 défaites) et 2006 (37 points, 8 victoires, 5 défaites). Rien d’inquiétant mais tout de même la signe que le club vit actuellement une période difficile. Pour Guy Novès, la première des raisons est d’abord l’accumulation de blessés. Malgré un effectif pléthorique le Stade Toulousain déplore de nombreuses défections, notamment parmi les lignes arrières. Jusqu'à la semaine dernière, deux ouvreurs (McAlister et Beauxis), un centre (Fritz), deux ailiers (Matanavou et Donguy) et un arrière (Poitrenaud) étaient ainsi sur le flanc. De quoi se faire quelques cheveux blancs pour Jean-Baptiste Elissalde, l'entraîneur des trois-quarts, dont la marge de manœuvre était devenue bien plus réduite.
Si beaucoup évoquent l’absence de Luke McAlister comme principal problème, Guy Novès préfère poser la question de manière plus globale : « Si Clermont devait se passer de David Skrela et de Brock James en même temps, peut être que Clermont n’aurait pas gagné à Bordeaux ». Une nouvelle devrait toutefois réconforter l’homme aux 10 boucliers de Brennus, le retour de Lionel Beauxis. Touché à la voûte plantaire à l'échauffement contre Bayonne le 21 septembre dernier, il s'entraîne normalement depuis quinze jours et postule désormais pour une place dans le groupe. Son gros jeu au pied pourrait faire du bien à une formation toulousaine qui manque actuellement d’arguments dans ce secteur.
Face à Castres, Toulouse va jouer gros demain sur la pelouse de Pierre-Antoine. A égalité de points avec son voisin tarnais (42), les coéquipiers de Thierry Dusautoir pourraient décrocher du wagon de tête en cas de 3ème défaite consécutive. Pour ce match, en plus des différents forfaits déjà évoqués, l’entraîneur des doubles champions de France en titre devra se passer de cinq internationaux (Louis Picamoles, Yoan Maestri, Yannick Nyanga, Yoann Huget et Census Johnston) laissés au repos pour l’occasion. La tâche ne parait donc pas évidente, surtout quand on sait que la dernière victoire sur la pelouse de Castres remonte à octobre 2008. Mais quand on s’appelle le Stade Toulousain, la marge de droit à l’erreur reste infime…
Avec une troisième place et un total de 42 points (9 victoires, 4 défaites) à la mi-saison, les Toulousains réalisent leur troisième moins bonne entame de championnat depuis la création du Top 14 en 2004, après 2009 (36 points, 7 victoires, 1 nul, 5 défaites) et 2006 (37 points, 8 victoires, 5 défaites). Rien d’inquiétant mais tout de même la signe que le club vit actuellement une période difficile. Pour Guy Novès, la première des raisons est d’abord l’accumulation de blessés. Malgré un effectif pléthorique le Stade Toulousain déplore de nombreuses défections, notamment parmi les lignes arrières. Jusqu'à la semaine dernière, deux ouvreurs (McAlister et Beauxis), un centre (Fritz), deux ailiers (Matanavou et Donguy) et un arrière (Poitrenaud) étaient ainsi sur le flanc. De quoi se faire quelques cheveux blancs pour Jean-Baptiste Elissalde, l'entraîneur des trois-quarts, dont la marge de manœuvre était devenue bien plus réduite.
Si beaucoup évoquent l’absence de Luke McAlister comme principal problème, Guy Novès préfère poser la question de manière plus globale : « Si Clermont devait se passer de David Skrela et de Brock James en même temps, peut être que Clermont n’aurait pas gagné à Bordeaux ». Une nouvelle devrait toutefois réconforter l’homme aux 10 boucliers de Brennus, le retour de Lionel Beauxis. Touché à la voûte plantaire à l'échauffement contre Bayonne le 21 septembre dernier, il s'entraîne normalement depuis quinze jours et postule désormais pour une place dans le groupe. Son gros jeu au pied pourrait faire du bien à une formation toulousaine qui manque actuellement d’arguments dans ce secteur.
Face à Castres, Toulouse va jouer gros demain sur la pelouse de Pierre-Antoine. A égalité de points avec son voisin tarnais (42), les coéquipiers de Thierry Dusautoir pourraient décrocher du wagon de tête en cas de 3ème défaite consécutive. Pour ce match, en plus des différents forfaits déjà évoqués, l’entraîneur des doubles champions de France en titre devra se passer de cinq internationaux (Louis Picamoles, Yoan Maestri, Yannick Nyanga, Yoann Huget et Census Johnston) laissés au repos pour l’occasion. La tâche ne parait donc pas évidente, surtout quand on sait que la dernière victoire sur la pelouse de Castres remonte à octobre 2008. Mais quand on s’appelle le Stade Toulousain, la marge de droit à l’erreur reste infime…