Tokyo est le centre de l'univers sportif pendant 15 jours, le rugby, en format réduit, a pris sa place, un coup les hommes, un coup les femmes, les meilleurs ont gagné, Fidjiens chez les garçons, Néo-Zélandaises pour les filles, tout va bien au royaume de l'ovalie, la logique est respectée dans ses grandes largeurs. Mais parce qu'on est Français, parce qu'on aime toujours regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, on peut toujours avoir des choses à redire, un brexit arbitrage qui a le don d'exaspérer le supporter lambda du fin fond de la Corrèze ou de cimes de l'Ariège.
VIDEO - Revivez TOUS les essais de la finale olympique entre la France et la Nouvelle-Zélande
10 ans plus tard, à nouveau de l'autre côté du globe, le frenchie fan a fait connaissance avec le clone féminin de Craig Joubert, l'arbitre de la finale de la coupe du monde 2011 entre les All Blacks et les coqs Français. Ce Sud-Africain honni de ce côté-ci de l'hémisphère, qui s'est vu traité, juste quelques minutes après le match cité plus haut, "d'arbitre international corrompu jusqu'à la moelle", ce qui est sûrement pour tout bon rugbyx en dessous de la vérité.
Voilà que samedi matin, heure française, les deux même nations au féminin étaient opposées en finale des Jeux Olympiques, médaille d'or en jeu, la référée choisie pour arbitrer ce match était une Anglaise, Miss Cox, la perfide albion en culotte courte mais, de cela, tous les supporters matinaux des bleues ne le savaient pas encore, l'espoir fait toujours vivre, même quand le précipice est au bord du sifflet. Les Black Ferns étaient sûrement supérieures aux Françaises, du moins individuellement, mais toute la France ovale espérait que collectivement les partenaires de Fanny Horta pourraient rivaliser avec les championnes du monde Néo-Z et insinuer le poison du doute dans l'esprit des filles du pays au long nuage blanc.
Jean Abeilhou, plein de toupet ébouriffé, y croyait comme un Thierry Roland, un soir de France-Brésil, toutes les approximations de l'ex présentateur de rencontre à XV étaient réunies, c'était son baroud d'honneur au Toulousain déclassé, il n'allait pas jouer son rôle, il allait le surjouer, dans les aiguës, dans les onomatopées sans début, ni fin, il serait le 8ème, le 9ème et le 10ème homme de cette équipe féminine, la revanche du Pokémon au look de Playmobil, le monde des mangas était en ébullition. Mais le match ne prit jamais l'ampleur qu'il aurait voulu, la faute à un arbitrage très sévère de Penny Lane Cox, pénalisant 12 fois les françaises en 14 minutes, contre zéro faute pour les Néo-Zélandaises !!
Au vu de ces datas, on pourrait croire à la perfection d'une magie noire retrouvée profitant de l'indiscipline chronique d'une France trop latine, ça serait occulter la part prépondérante dans ces stats de Madame Cox, ses incohérences arbitrales dans les contests, sanctionnant les bleues systématiquement alors que pour les mêmes actions, elle n'a pas sifflé une fois contre les dames Kiwis. Jean Abeilhou, exalté, s'égosillait en pure perte derrière son micro, tempéré en vain par Vincent Clerc, qui faisait justement remarquer l'iniquité des différentes décisions arbitrales, le fantôme de Craig Joubert revenait en natte blonde et enterrait définitivement à grands coups de sifflet les rêves dorés des bleues. L'avantage des Jeux Olympiques sur une coupe du monde, c'est que le perdant d'une finale monte sur un podium protocolaire et reçoit une médaille qui n'est pas celle en chocolat des losers désenchantés, le ressenti n'est pas du tout le même et tu évacues beaucoup plus vite la déception de ta défaite.
Enorme désillusion pour les Françaises qui s'inclinent en finale des JO face aux Blacks Ferns !
Certains se demandaient d'ailleurs si les jeux n'avaient pas été créés juste pour l'ASM, il faudrait penser à leur en parler, ça pourrait les intéresser... Ça chambre sans cesse au pays des mêlées emmêlées, le rire est toujours rédempteur, il renvoie Miss Cox à sa perfidie médiocre et nous laisse le grand sourire des bleues argentées et le bonheur permanenté de Jean Abeilhou, nouvel adorateur du Saké ginjo, le seul qui va bien au samouraï du micro.
Francis Leveque
J Abeilhou a été trop supporteur mais Madame Cox a été elle bien pire que Joubert qui lui a terminé sa carrière à 15 par une belle course après l'avoir mis à l'envers aux Écossais contre l'Australie en CdM.
Merci Cox (no miss!) pour avoir pénalisé 2 fois les bleues sur des contests réguliers 😞également de sifflet en avant sur un engagement pris par les bleues ou la Française ne lâche Jamais le ballon en avant 🥴 pour terminer encore un grand merci pour avoir demandé la vidéo sur l'essai sur la gauche ou la Blacks met un pied en touche de 20 cm avec l'"aide" de sa copine qui regardant bien les joueuses laisse son drapeau bien BAS afin d'éviter aux Francaises une défaite trop forte. Encore merci aux referees Anglo-saxons nés de leur Fair play légendaire.
Gloire à la commission 🤡des arbitres internationaux de choisir les cracks sans pudeur. Alléluia 😭😞🥴😢💩
Passovale
On peut aimer ou pas Abeilhou de là a le qualifier de : "Playmobyl", "le toulousain déclassé", relève de la méchanceté gratuite ou du règlement de compte, Navarro*n* c'était sur Tf1 mais comme pseudo d Ernotte c est imparable.
lelinzhou
Cet article est ridicule, quelques commentaires flatteurs ont dû monter à la tête de Navarron qui se prend maintenant pour un écrivain, je veux dire un vrai. Le dernier paragraphe entre autres est très drôle mais sans doute pas comme l'espérait l'auteur, la soi-disant "plume du Sud-Ouest".
Et nous, à Laragnasse, on aime bien Abeilhou.
oc
Ah ! du champagne pour les filles , ça change de la cervoise tiède ;;;Merci!!!