Les 13 différents profils de joueurs que tu vas retrouver à la reprise
Les 13 différents profils de joueurs que tu vas retrouver à la reprise.
Cette fois ça y est : les entraînements ont bien repris dans l'Hexagone. L'occasion pour Ovale Masqué d'étudier les différents profils de joueurs...

Le petit vieux

Cette fois-ci, c’était la bonne : après vingt ans de rugby et autant de passages par la case urgences, le petit vieux avait prévu de prendre une retraite bien méritée. Mais il l’a déjà annoncé sur les réseaux sociaux (comprenez sur Facebook, puisqu’il est né dans les années 80) : pas question de raccrocher sur un match dans la boue, en plein milieu du mois de mars. Comme Sergio Parisse, il veut sortir par la grande porte, avec un vrai jubilé (et un dernier passage aux urgences).

Le COVID Manager

C’est un nouveau rôle créé par le gouvernement et la Fédération : le COVID Manager doit définir le plan de circulation et de points d’hygiène (distributeur de Gel hydro-alcoolique, mouchoirs, poubelles...), vérifier que toutes les préconisations sont respectées à chaque entraînement, faire le listing de chaque groupe... Une tâche importante, et c’est un bénévole qui s’y colle. Problème, avec toutes ces responsabilités, il prend la confiance et se retrouve tout le temps sur ton dos. Par contre, il n’est pas là pour faire du fractionné à ta place...

L’athlète du futur

C’est le genre de mec qui a accueilli le confinement comme un mal pour un bien, car la suppression de toute forme d’activité sociale allait lui permettre d’éviter de « faire des écarts » (le concernant, cela désigne boire un coca zéro après 23h30). Toujours équipé de sa montre connectée à 500 euros, il a effectué son footing dans un rayon d’1km et sa routine musculation poids de corps chaque jour, sans faille. Dans les cas les plus extrêmes, il a installé un home trainer et une soufflerie dans son garage et s’est refait l’intégralité des étapes de montagne du Tour de France depuis 1992. Résultat ? Plus fit que jamais, il a encore explosé tout le monde aux tests de physique de la rentrée. Avec une telle hygiène de vie, on se dit que c’est presque dommage qu’il ne se consacre pas à un vrai sport.

Celui qui s’est confiné chez sa maman dans le Périgord

Angoissé à l’idée de rester enfermé dans son petit studio pendant deux mois, il a décidé d’aller se confiner à la campagne, pour profiter de la nature et sa famille. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que sa maman-poule lui ferait la cuisine durant tout son séjour, et que la graisse de canard serait présente même sur les tartines au petit dej. Au fil des semaines, à chaque fois qu’un nouveau poil blanc apparaissait dans la barbe d’Edouard Philippe, il prenait un kilo. Il n’avait jamais envisagé de jouer première ligne, mais à la reprise, il n’aura peut-être pas le choix.

Celui qui s’est confiné chez sa maman aux îles Fidji

C’est exactement la même chose qu’au-dessus, sauf que même en pesant 125 kilos, il continue de courir le 100 mètres en 12 secondes. Saloperie de génétique.

Le coach

Au début du confinement, il croyait encore à une reprise. Au bout d’un mois, il pensait au moins faire un peu de rugby à 7 avec l’arrivée des beaux jours. Après deux mois, ton coach a explosé comme un popcorn. Mais il n’a pas perdu son temps, en créant de A à Z un nouveau plan de jeu qu’il tente d’expliquer aux joueurs tant bien que mal. Sauf que ces derniers n’ont qu’une envie : faire du touch et revivre des 3e mi-temps.

Le fan de Super Rugby

Confinés à la maison, impossible d’aller chez le coiffeur. Du coup, deux solutions : se la jouer Camille Gérondeau ou sortir la tondeuse. Après quelques tutos, l’évidence est là : coiffer est un vrai métier. On aurait pu croire le pire passé, mais c’était sans compter le retour des colorations. Même les pros n’ont pas échappé au phénomène, comme en Super Rugby, où les Blues sont tous péroxydés ou arborent des cheveux roses. Les imiter n’est pas l’idée du siècle, mais il y a bien longtemps que les rugbymen ont cessé de briller par leur intelligence.

L’énervé

On le sait, le rugby est un sport formidable. Il sert notamment à insérer dans la société des personnes qui auraient probablement rencontré quelques problèmes avec la justice si elles n’avaient pas découvert cet exutoire. Bloqué chez lui (on espère sincèrement qu’il était célibataire et pas en coloc), l’énervé a tourné comme un lion en cage pendant deux mois, et a fini par se lasser de donner des coups de boule aux murs. A l’annonce de la reprise des entraînements, il n’avait qu’une idée en tête : plaquer. Ses coéquipiers, ses entraîneurs, les poteaux, les réverbères, tout. Soyez prévenus, le seul geste barrière qu’il connait, c’est le raffut dans la gueule.

Celui qui est devenu addict au yoga

Pour certains, le confinement a également été une occasion de se « ressourcer », de se « recentrer sur soi-même », et toute autre expression tout droit sortie des pires livres de développement personnel. C’est ainsi que votre pilier, accro au Ricard et fan inconditionnel des émissions de télé réalité sur NRJ 12, s’est mystérieusement ouvert à la spiritualité. Grâce à diverses applications, il pratique désormais la méditation et le yoga quotidiennement. Il affirme que cela a « changé sa vie » et tente de convertir le reste de l’équipe, proposant même au coach de faire une séance de relaxation à chaque fin d’entraînement. Tout le monde espère que cette nouvelle lubie passera aussi vite que la mode Pokemon Go.

La recrue

Il arrive tout timide, avec la dotation de son ancien club. Répète quatorze fois son prénom que personne ne mémorise, alors que lui a déjà retenu trois Baptiste et deux Pierre. Il a envie de bien faire, surtout. Après, on ne va pas se mentir : commencer dans un nouveau club par des 30”30 ou des burpees, c’est un peu comme affronter Mackogneur avec un Chenipan. Pas impossible, mais il faut être sacrément préparé.

Le survivant

C’est le seul joueur de votre équipe qui a eu le COVID-19. Et il tient à ce que tout le monde soit au courant. Ainsi, il ne manquera pas de vous raconter son récit, comme il a « frôlé la mort » et comment son expérience lui a fait réaliser la fragilité de l’existence. Il vous incite régulièrement à donner pour le personnel hospitalier, qui a sauvé sa vie et qui est si mal considéré. En réalité, il a eu une petite toux pendant 5 jours et n’est même pas passé par la case hospitalisation. Mais vous avez l’habitude : l’année dernière, il vous racontait déjà sa petite entorse à la cheville comme s’il avait vécu la guerre du Vietnam.

L’ancien Junior

En Terminale, Enzo a eu son BAC grâce au contrôle continu. Il est surtout en vacances depuis trois mois, s’est buté sur Animal Crossing et sur TikTok. Du sport ? Même pas. Pourtant, c’est lui qui termine premier aux tests du prépa... on verra s’il fait toujours le malin quand il faudra se lever à 5h du matin le dimanche pour aller jouer dans le nord de la France.

Le parano

Vous ne le verrez pas à la reprise de l’entraînement. Malgré le déconfinement, il redoute la venue d’une seconde vague, qui arrivera « certainement en automne ou en hiver ». Il passe la journée sur son ordinateur pour « s’informer » sur la situation de la pandémie et s’abreuve de théories du complot en tout genre. Il finira probablement par vous affirmer que le coronavirus a été créé dans les laboratoires Pierre-Fabre dans le but de sauver la saison du Castres Olympique.

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  • breiz93
    103500 points
  • il y a 4 ans

Beau retour d'Ovale Masqué, faut il plaindre confit né dans le Perigord?

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