Les 5 points à retenir du barrage entre le Stade Toulousain et le Racing-Métro en Top 14
Les 5 points à retenir de Stade Toulousain - Racing-Métro.
En battant le Stade Toulousain sur ses terres lors du premier match de barrages du Top 14, le Racing-Métro a validé son ticket pour la demi-finale face à Toulon.
Barrage Top 14 - Stade Toulousain - Racing-Métro du 09/05/2014

Le coup parfait du Racing-Métro

En battant le Stade Toulousain sur ses terres, le club francilien a véritablement réussi le coup parfait en gagnant pour la première fois dans les phases finales. Depuis 1993, les Toulousains n'avaient jamais manqué le rendez-vous des demi-finales alors que le Racing avait échoué chaque année depuis 2010. Toutes les statistiques étaient donc contre les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit qui avaient d'ailleurs pris de sérieuses déculottées chez tous les cadors du Top 14 cette saison. Mais ces derniers montent clairement en puissance. La stratégie, qui consistait à priver leurs adversaires de ballons et à occuper le terrain, a été parfaite avec également une conquête solide. Les Ciel et Blanc ont été malmenés en début de première et de deuxième mi-temps, mais ils ont su se montrer réalistes sans jamais sembler s'affoler alors qu'ils étaient parfois sous pression. « On a été beaucoup critiqués tout au long de la saison, mais on a réussi à répondre de la meilleure des manières, commentait Maxime Machenaud sur Canal+. On sentait une certaine maîtrise sur le terrain. »

Des intentions mais pas de conquête

« C'est une grosse déception », confiait Thierry Dusautoir, qui a notamment évoqué la très mauvaise entame des Toulousains en première mi-temps. Ces derniers ont en effet été contrés après quelques bonnes premières minutes au début de ce match tendu. Après 20 minutes, le Racing totalisait 66% d'occupation alors que le Stade Toulousain n'avait passé qu'une seconde dans les 22 mètres adverses avant la demi-heure. Ce n'est pas faute d'avoir voulu envoyer du jeu, en faisant parfois preuve de ruse comme sur cette pénalité rapidement jouée au pied par McAlister à la 23e pour Yoann Huget. Cependant Toulouse a sérieusement pêché en conquête, en se faisant malmener puis pénaliser en mêlée (5 pénalités), là où le Racing a été impérial. Une aubaine pour Sexton.

Une grosse entame de deuxième mi-temps pour Toulouse

Malmenés tout au long du premier acte, les hommes de Guy Novès ont montré un tout autre visage en deuxième mi-temps. Pendant dix minutes, les Racingmen n'ont presque pas vu le cuir (75% de possession pour Toulouse). La rentrée de Yannick Nyanga, très actif, est notamment à souligner. Auteur d'une magnifique percée petit côté, il est à l'origine de la grosse avancée qui a amené le Stade Toulousain à marquer le seul essai de cette rencontre par Hosea Gear (43e) sur un jeu au pied inspiré de Jean-Marc Doussain derrière la défense désorganisée du Racing. On le retrouve ensuite sur une contre-attaque de 80 mètres qui a failli se terminer par un deuxième essai par Yoann Huget. Celui-ci sera finalement refusé à la vidéo. Le Racing-Métro attendait Toulouse sur les ballons de récupération et ils n'ont pas été déçus. Cependant, ils ont su faire face tout en poussant leurs adversaires à la faute.

Un jeu au pied décisif pour le Racing

C'est un Racing-Métro ultra réaliste qui a remporté ce match couperet. La preuve de ce réalisme n'est autre que Jonathan Sexton. L'ouvreur et buteur irlandais a en effet marqué tous les points de son équipe et validé l'excellent travail des avants. Sans parler de son jeu d'occupation qui a forcé Toulouse à systématiquement repartir de son camp face à une défense en place. À l'inverse, le Stade Toulousain a plusieurs fois raté l'occasion d'inscrire des points qui auraient pu faire la différence en fin de rencontre, avec notamment deux pénalités manquées par Jean-Marc Doussain en fin de partie et une barre transversale de Luke McAlister. Dans ce type de match serré, entre les deux meilleures défenses du championnat, on remarque que la présence d'un buteur de classe mondiale est essentielle.

Un Toulon – Racing-Métro très solide en demi-finale

Si l'on s'attendait à un remake de la demi-finale de l'an passé, on ne peut qu'être impatients à l'idée de voir ces deux belles équipes s'affronter. Certes, les Racingmen n'ont montré que très peu de jeu au large face à Toulouse, mais compte-tenu de leur prestation, ils vont être très difficiles à manœuvrer. Ce qui devrait amener les Toulonnais à sortir le grand jeu devant pour assurer de bons ballons dans les rucks mais aussi en conquête, pour mettre les trois-quarts dans une position idéale. Comme ils ont su le faire contre le Stade Toulousain, il y a fort à parier que les Franciliens vont tenter de mettre en place une stratégie pour contrer un RCT qui ne présente à l'heure actuelle que peu de défauts.

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Ce qui me choque moi c'est l'utilisation de l'arbitrage vidéo sur les soit-disant placages sans ballon.
Un toulousain plaque un racingman (Chavancy il me semble) quand celui-ci reçoit le ballon. Le problème c'est que Chavancy se chie la réception de la passe et donc échappe le ballon. Du coup, pénalité contre Toulouse : si maintenant, le plaqueur doit s'assurer que le plaqué a bien reçu le ballon avant de lancer le placage, on n'a pas fini ...

Le même problème se pose pour l'arbitrage vidéo des placages à retardement : l'arbitre regarde la vidéo au ralenti donc forcément le placage semble à retardement : il ne faut pas avoir fait mat sup' pour comprendre ça ...

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