Le deuxième ligne Paul Willemse aurait pu vivre sa première coupe du monde avec le XV de France. Participer à cette compétition est un aboutissement pour n'importe quel joueur de rugby. Mais en ce qui concerne le Sud-Africain d'origine, cela représentait beaucoup plus que ça. Tous les supporters connaissent l'histoire du puissant natif de Pretoria depuis son arrivée en France. Mais rares sont ceux qui savent par quoi l'international français est passé pour avoir la chance de défendre les couleurs tricolores lors du Mondial. S'il y a une valeur qui caractérise Willemse, c'est bien la résilience. À savoir la capacité à surmonter les chocs traumatiques, à faire face aux problèmes et à les surmonter pour aller de l'avant.
Pour se donner le droit de défier la Nouvelle-Zélande en ouverture de la Coupe du monde, Willemse a fait preuve d'une énorme force de caractère et d'une résilience à toutes épreuves. Il a récemment déclaré à la presse que sans le rugby, il aurait basculé du mauvais côté. Vous savez certainement qu'avant de porter le maillot de Montpellier, le deuxième ligne a été recruté par le club de Grenoble à l'époque où la formation iséroise évoluait dans l'élite. Un pari pour la saison 2014/2015 puisqu'il n'avait qu'une saison de rugby professionnel dans les jambes.
Les recruteurs grenoblois ont eu le nez creux. Sans doute avait-il senti qu'en plus d'être un solide deuxième ligne à gros potentiel, le jeune Paul avait aussi une énorme volonté et la soif de réussir. Son parcours n'a en effet pas été un long fleuve tranquille. Il admet avoir dû se battre pour que ses rêves se réalisent. Et le premier d'entre eux était de porter le maillot du célèbre club local. Mais il lui a fallu être patient pour enfin fouler la pelouse de son équipe de coeur.
En effet, à 16 ans, Paul Willemse a été mis à la porte par son père suite à son remariage. Il a donc pris la direction de la Namibie pour vivre avec sa mère dans le nord du pays, à Tsumeb, une ville minière. Là-bas, son rêve de rugby semblait s'être définitivement envolé. Il jouait au rugby mais n'y croyait plus trop. Pourtant, la vie a fini par lui offrir une occasion de toucher à nouveau son rêve des doigts à l'occasion d'un stage à Pretoria. Une visite du stade était au programme, mais Paul, submergé par les émotions, n'a pas pu entrer sur la pelouse au bout du tunnel réservé aux joueurs.
Fouler le pré de son équipe de coeur comme un simple visiteur ? Ce n'est pas ça dont il avait rêvé depuis tout petit. Ce qu'il voulait, c'est le faire avec le maillot du club sur les épaules. Il a donc fait le tour, sans rien dire à personne, pour se rendre sur la pelouse. Un moment qui a sans doute été un déclic pour lui mentalement. S'il voulait devenir rugbyman professionnel, il devait se battre et ne rien lâcher. Et c'est ce qu'il a fait. À force de travail, il a fini par être sélectionné pour représenter son pays d'adoption lors du tournoi d'élite des lycées d'Afrique australe, connu sous le nom de Craven Week.
Ses performances lui ont ensuite permis de décrocher un contrat avec la franchise Lions ainsi qu'une bourse dans un lycée de Johannesburg qui avait vu passer pas moins de neuf futurs internationaux sud-africains. Pour se donner toutes les chances, il n'a pas hésité à dire à sa mère qu'il pouvait rester à l'internat toute la semaine alors que ce n'était que du lundi au vendredi. Il savait que sans cela, elle ne l'aurait pas autorisé à partir. Il a donc en quelque sorte forcé le destin et passé ses week-ends à dormir à droite et à gauche. Il savait que le rugby était sa seule chance. Une situation qui lui a forgé un énorme mental.
La machine était lancée et rien ne semblait alors pouvoir l'arrêter. Après cinq matchs joués lors du Championnat du monde junior d'Afrique du Sud en 2012, il a signé un an plus tard avec la franchise de Pretoria. La suite, vous la connaissez. Après une première participation au Tournoi en 2019, et un rendez-vous à la Coupe du monde au Japon en raison d'une blessure, il espérait aller jusqu'au bout avec le XV de France. Réserviste à l'époque de Jacques Brunel, il s'est ensuite affuté, a poursuivi ses efforts pour se perfectionner, et est désormais devenu l'une des poutres des Bleus. Malheureusement, une nouvelle blessure est venue le priver du Mondial en France. Nul doute qu'il aura à coeur de revenir encore plus fort pour marquer l'histoire de rugby tricolore lors des prochaines compétitions.
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HookAHooker
Avec ce genre de démarche vous allez perdre des lecteurs! Donc ces articles sponsorisés et toutes ces pubs ne vont servir à rien honnêtement faut vraiment que vous reveniez à la base. De l’analyse sérieuse et parfois décalée (qu’est devenu le fameux mur Facebook qu’on attendant après chaque match de la France?) mais avec du contenu! Mais là c’est vide le site perd brains on aime avec ces titres pourries et ces articles sponsorisés.
Gasto
C'est insupportable ces articles sponsorisés...
De la branlette intellectuelle pour recruter des "Talents" chez Manpower... Vive la démagogie !!!
maitrederf
Est-ce que Manpower relis ses articles ? Entre les fautes d'orthographe et les mots manquants dans les phrases... comment dire ?!
"Après une première participation au Tournoi en 2019, et un rendez-vous à la Coupe du monde au Japon en raison d'une blessure, il espérait aller jusqu'au bout avec le XV de France."
Cette phrase ne veut rien dire, on dirait une mauvaise google trad
La petite Huguette
Le rendez-vous a été manqué, je pense... Mais ça n'arrange rien.
pascalbulroland
A force de voir des articles sponsorisés par une boite d'interim, j'ai l'impression qu'il n'y a pas de titulaires en Bleu...que des intérimaires
Le Haut Landais
vous avez des capacites, venez enrichir manpower
La petite Huguette
Cap à citer ?