Lewis Moody s'emmerde dans sa vie de néo-retraité. Depuis sa blessure à l'épaule de mars dernier qui l'a mis à la retraite forcée, l'ancien flanker de Bath et du XV de la Rose a pas mal de temps à tuer. Du coup, quand un pote à lui l'appelle en lui disant "Ramène-toi dans les Bermudes, on va se dorer la pilule quelques jours et on va toucher un peu au rugby", il n'a pas longtemps hésité avant de monter dans un 747 de la British Airways.
Ce qu'il est allé foutre là bas ? Très simple : Moody est allé filer un coup de main au staff de l'équipe nationale bermudienne, pour bien préparer le choc contre la Guyane qui important pour la suite des évènements pour la qualif' en Coupe du Monde 2015. Extraits de l'interview qu'il a accordé à rugbyworldcup.com :
Est-ce que ça te brancherait de devenir coach à plein temps ?
Plus j'organise des sessions d'entraînement, plus je me rends compte que je m'éclate. Vu que j'ai plutôt pas mal d'expérience et de connaissances, c'est vraiment une chose à laquelle je me mettrai un jour ou l'autre... dans quelques années. Mais pour l'instant, je me la joue plutôt tranquille pour le futur proche.
Ça dit quoi le niveau dans les Bermudes ?
Mardi dernier, quand je suis arrivé à l'entraînement, j'étais un peu inquiet parce qu'ils se sont cramés dès le début de l'entraînement. Alors je sais pas si c'est parce qu'ils cherchaient à m'impressionner... Quand on est arrivés dans les phases de jeu, ils étaient tous à la ramasse. Mais c'était complètement autre chose le jour du match.
Ils étaient vraiment chauds. C'est un sport amateur là bas, ils piochent dans leurs horaires de travail pour les entraînements, ils ne sont pas payés, ils s'entraînent 3 fois par semaine ce qui est –en prenant le fait qu'ils travaillent tous– assez incroyable, et qui en dit long sur leur enthousiasme et leur engagement. Les plaquages qu'ils se mettent les jours de match sont carrément énormes !
Ils ont pris la Guyane avec leurs avants et leur ont mis un 18-0. Ils sont devenus champions des Caraïbes pour la deuxième fois en deux ans. Après ça, ils ont 4 matchs à élimination directe pour se qualifier pour la Coupe du Monde 2015. Ça va être plutôt tendu pour eux parce qu'à un certain moment ils vont se prendre ou le Canada ou les USA. Mais pour eux, juste l'idée de se retrouver en Coupe du Monde suffit pour qu'ils prennent encore plus de plaisir, et qu'ils y aillent encore plus à fond pendant les matchs.
Il y a beaucoup d'intérêt pour le rugby dans les Bermudes ?
Il grandit en tout cas. Waisale Serevi (ndlr : une ancienne légende du rugby à VII fidjien) a ouvert un centre là bas, et ça aide beaucoup. Ils ont un championnat de 4 équipes – l'île fait 51.8km carrés, donc c'est vraiment petit comme endroit. En termes d'accroissement du niveau global c'est plutôt compliqué. Ils ont besoin de disputer plus de matchs, mais à chaque fois qu'ils quittent l'île pour en faire un à l'extérieur ça ressemble à un voyage organisé. C'est tellement loin de tout...
Ce qu'il est allé foutre là bas ? Très simple : Moody est allé filer un coup de main au staff de l'équipe nationale bermudienne, pour bien préparer le choc contre la Guyane qui important pour la suite des évènements pour la qualif' en Coupe du Monde 2015. Extraits de l'interview qu'il a accordé à rugbyworldcup.com :
Est-ce que ça te brancherait de devenir coach à plein temps ?
Plus j'organise des sessions d'entraînement, plus je me rends compte que je m'éclate. Vu que j'ai plutôt pas mal d'expérience et de connaissances, c'est vraiment une chose à laquelle je me mettrai un jour ou l'autre... dans quelques années. Mais pour l'instant, je me la joue plutôt tranquille pour le futur proche.
Ça dit quoi le niveau dans les Bermudes ?
Mardi dernier, quand je suis arrivé à l'entraînement, j'étais un peu inquiet parce qu'ils se sont cramés dès le début de l'entraînement. Alors je sais pas si c'est parce qu'ils cherchaient à m'impressionner... Quand on est arrivés dans les phases de jeu, ils étaient tous à la ramasse. Mais c'était complètement autre chose le jour du match.
Ils étaient vraiment chauds. C'est un sport amateur là bas, ils piochent dans leurs horaires de travail pour les entraînements, ils ne sont pas payés, ils s'entraînent 3 fois par semaine ce qui est –en prenant le fait qu'ils travaillent tous– assez incroyable, et qui en dit long sur leur enthousiasme et leur engagement. Les plaquages qu'ils se mettent les jours de match sont carrément énormes !
Ils ont pris la Guyane avec leurs avants et leur ont mis un 18-0. Ils sont devenus champions des Caraïbes pour la deuxième fois en deux ans. Après ça, ils ont 4 matchs à élimination directe pour se qualifier pour la Coupe du Monde 2015. Ça va être plutôt tendu pour eux parce qu'à un certain moment ils vont se prendre ou le Canada ou les USA. Mais pour eux, juste l'idée de se retrouver en Coupe du Monde suffit pour qu'ils prennent encore plus de plaisir, et qu'ils y aillent encore plus à fond pendant les matchs.
Il y a beaucoup d'intérêt pour le rugby dans les Bermudes ?
Il grandit en tout cas. Waisale Serevi (ndlr : une ancienne légende du rugby à VII fidjien) a ouvert un centre là bas, et ça aide beaucoup. Ils ont un championnat de 4 équipes – l'île fait 51.8km carrés, donc c'est vraiment petit comme endroit. En termes d'accroissement du niveau global c'est plutôt compliqué. Ils ont besoin de disputer plus de matchs, mais à chaque fois qu'ils quittent l'île pour en faire un à l'extérieur ça ressemble à un voyage organisé. C'est tellement loin de tout...