Lorenzetti : « Pas de fesses, pas de zizis »

Le second du Top 14 accueille le leader au Stade de France et ses 80 000 places. Pour la première fois, le Racing organise un match dans l’enceinte dionysienne; plus de 70 000 billets devraient être vendus. Et pour cela, Jacky Lorenzetti clame haut et fort qu’il veut se démarquer de la méthode Guazzini (même s'il respecte l'engouement qu'il a su susciter) : Il n’y aura « pas de poitrines, pas de fesses, pas de zizis. Ça sera rugby, rugby, rugby » a-t-il déclaré dans les colonnes de Midol. Le président du Racing veut démontrer que le public parisien n’est pas seulement friand du spectacle, et qu'il est vraiment amateur rugby. Il y aura tout de même un feu d’artifice après avoir délivré le trophée de Coubertin aux vainqueurs du match. Délocaliser un match au Stade de France est « 3 fois plus rentable qu’un match à Colombes » malgré les prix exorbitants fixés par le consortium du Stade de France. En attendant l’Arena 92, c’est tout de même un bon compromis…

Séparés de seulement 6 points au classement, la rencontre s’avère très importante pour les deux équipes. Le match est à Paris mais l’avantage psychologique est peut-être du côté du Stade Toulousain qui a l’habitude de se déplacer dans ce stade. Guy Noves a validé cette théorie sur le site du Racing : « Depuis une quinzaine d’années, nous avons souvent joué au Stade de France. Dire que nous y sommes chez nous, non. Mais dire que nous y avons des repères, c’est certain. Le public est important mais nous avons l’habitude de ce genre de match ». Les internationaux du club toulousain devraient fouler de nouveau la pelouse du SDF après la victoire face au Pays de Galles.

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