Mamuka Gorgodze… rien que le nom suffirait à nous faire frémir. Le troisième ou deuxième ligne géorgien (1m95, 120 kilos) est de la race des joueurs craints, respectés par ses adversaires, le genre de joueur dont chacun vérifie qu’il est bien présent dans la composition d’équipe de Montpellier, qu’on soit supporter ou simple amateur de rugby. Titanesque à l’impact, ses charges et ses plaquages désintégrants ont façonné sa réputation de joueur rugueux, son goût pour la bagarre a fait de lui l’atout « méchanceté » qui dissuade les adversaires du MHR. « Je n’ai même plus besoin de me battre, affirme même l’intéressé. Un regard suffit. ». D’accord, nous aussi on a saisi.
Le Géorgien est une force de la nature, c’est indéniable. Si vous en doutez, regardez un peu… L’homme joue en ce moment avec trois blessures : une hernie cervicale, trois côtes flottantes douloureuses et un tendon d’Achille en souffrance. « Je veux jouer alors je ne me soigne pas. Quand je tomberai, eh bien je tomberais » glisse-t-il dans les colonnes de Midi-Olympique. Une résistance à la douleur incroyable qui est dûe à son mental de fer, un mental qui ne le lache jamais et qui lui permet de ne rien laisser transparaître.
Ce tank n’est donc pas prêt de rendre l’âme. Les Montpelliérains comptent sur lui pour poursuivre leur belle marche en avant (victoire à Colombes face au Racing Metro le weekend dernier) et nul doute qu’avec un Gorgodze en pleine possession de ses moyens, ajouté aux présences des Privat, Fakate, Tulou ou autre Ouedraogo, peu d’équipe auront les moyens de marcher sur le pack héraultais cette saison…
Merci à Arthur Bourdeau pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !
yoyo83
Et dire qu'on a failli l'avoir au RCT...
Mais on a pas perdu au change...
On verra dimanche soir, je le vois bien faire un petit pas de danse avec Backies..
charlesjubault
J'ai lu son interview dans le Midol et je pense qu'il a exagéré volontairement, pour cultiver son image de néandertalien. Ça fait trop gros pour être vrai. Je ne pense pas que le club le laisserait jouer s'il était dans un tel état. Aujourd'hui les joueurs ne peuvent plus faire n'importe quoi avec les assurances toujours très rétives à payer.
Sylvie Vatou
Ouaip. Le problème c'est qu'à se la jouer "moi j'suis un bonhomme", les petits bobos se transforment en quelque chose de beaucoup plus grave, et qui nécessiteront d'avantage de temps pour se remettre. Le principe même du burnout, à trop tirer sur la corde, un jour elle pète.
zamoalexandre
Un homme, un vrai avec des poils !