Percussions, grattages, recoiffages... On a suivi le match de Camille Chat contre l'Ecosse pour vous !
Titulaire, Camille Chat a délivré une performance sérieuse face à l'Ecosse.
Contre l'Ecosse, Camille Chat a fait du Camille Chat. Propre, puissant, pas sûr néanmoins que cela suffise à doubler Julien Marchand. Focus.

Ce n’était pas le match de l’année. Mais la France l’a gagné. Et c’est peut-être aussi en cela que ce groupe Bleu semble confirmer et prendre de du galon de sortie en sortie. Solides, appliqués et surtout solidaires, les hommes de Fabien Galthié ont mis les ingrédients pour aller l’emporter 15 à 22 chez une équipe invaincue depuis 5 rencontres, sur une terre hostile où ils n’avaient plus gagné depuis 2014. Fort.

Mais par-delà le résultat et le contenu évoqués, difficile de retenir d’autres choses primordiales de cette féroce bataille dans la capitale écossaise. Alors, nous avons décidé de suivre le solide Camille Chat et sa belle tignasse tout au long de ses 54 minutes passées sur le pré de Murrayfield. Comme en caméra isolée, lui qui ne fêtait là que sa huitième titularisation en trente capes chez les Bleus, sa première sous l’égide du clan Galthié. 

Une rencontre marquée de son empreinte par des percus’ de taureau, plusieurs grattages à l’envie et… quelques recoiffages énergiques, aussi. D’emblée, le talonneur du Racing laissait présager de son engagement sans faille habituel avec deux grosses charges pour se mettre dans le bain, qui faisait gagner de précieux mètres aux Tricolores afin de lancer le jeu en suivant. Pas vraiment partout en défense, le Bourguignon s’est en revanche appliqué à coller aux rucks et à être très présent sur toutes les zones de contest. A l’image de celui à la 10ème minute, récompensé sans fléchir d’une pénalité par l’arbitre Wayne Barnes, ou de son initiative de contre-ruck gagnante à l’entrée des 22 mètres français alors qu’il pouvait y avoir péril en la demeure. Et puis - et c’est aussi là qu’on attend le destructeur « Camichat » - que dire de sa prise de balle pleine de testostérone après la demi-heure de jeu qui assomma presque Johny Gray, pourtant l’un des tous meilleurs plaqueurs de l’échiquier mondial ? Des coups d’éclats parsemés mais qui, en dehors de sa pénalité concédée à la 18ème minute pour un excès d’engagement sur une mêlée ouverte, traduisent d’une performance solide de la part du cubique numéro 2 français. Comme souvent.

Plus qu’un impact player ?

Pourtant et c’est ce qu’ont notamment beaucoup relevé les réseaux sociaux, difficile de dire que Camille Chat a vraiment convaincu. Pas pour sa place dans le groupe, indiscutable au vu de ce qu’amène le garçon, mais plutôt au sujet de son statut. Malgré toute sa détermination, difficile pour celui qui reconnaissait récemment être un peu frustré par son rôle de remplaçant de chiper la place de Julien Marchand, qui s’est installé pendant le Tournoi. Peut-être un peu moins puncheur que son concurrent, le Toulousain impressionne en effet par sa capacité à rassurer, sa sureté sur les lancers et sa présence au grattage, comme il l’a encore démontré lors de son entrée cet après-midi. Son leadership plus prononcé quoi ! 

Beau joueur, le sujet de ce papier disait lui comprendre néanmoins la situation auprès de Rugbyrama, qu’il résumait dans une tirade synthétique. "Sincèrement, j’ai eu beaucoup de blessures l’an dernier. Mais là, l’équipe avance, gagne, Julien fait des bons matchs, c’est légitime qu’il soit titulaire. Mais je vais tout faire pour l’être à mon tour."

C’est donc en ça que Chat peut donc encore largement évoluer. N’oublions pas que le Francilien n’a pas encore fêté ses 25 ans et que sa marge de progression reste toujours importante. Dans le temps et à terme, il ne fait d’ailleurs aucun doute qu’il parviendra certainement à titiller encore plus le capitaine du Stade Toulousain qu’il ne l’a fait aujourd’hui. Pour l’heure, l’enfant d’Auxerre n’est toujours qu’un impact player en équipe de France, un vrai « finisseur » comme les aime tant Fabien Galthié. Et c’est dans ce rôle qu’il est pour l’heure le meilleur à son poste dans l’Hexagone…

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Plus globalement on peut avoir comme satisfaction que les finisseurs habituels sont au niveau mais un tt petit peu moins bien que les titulaires. Jalibert manque de vécu a très haut niveau pas de phase finale bi de coupe d Europe et ça se ressent, il en sera de même pour Carbonnel, NTK a clairement une longueur d avance. Je trouve aussi les gens durs avec Thomas qui n a pas eu l occasion de s exprimé et courageux en défense face a l auto us et très indulgent avec Rattez médiocre sur les 3 matchs, il a visiblement du mal a négocier ses breaks

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