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Polémique autour de la sélection des internationaux étrangers lors des phases finales du Top 14
Le RCT ne devrait pas être trop impacté.
L'histoire qui secoue #LeMeilleurChampionnatDuMonde ces derniers temps est la sélection des internationaux étrangers pendant les phases finales du Top 14.
Les semaines passent et se ressemblent pour le rugby français. Chacune d'elle apporte son lot de surprises. L'histoire qui secoue #LeMeilleurChampionnatDuMonde ces derniers temps est la sélection des internationaux étrangers pendant les phases finales du Top 14. Retour sur un imbroglio, comme seul le rugby sait nous en procurer.

Les équipes concernées ne sont pas légion. Tout au plus, elles seront quatre. Clermont en fera partie, c'est une certitude. Le club a officiellement annoncé les absences du trois-quart centre gallois, Jonathan Davies, et du 2e-ligne canadien, Jamie Cudmore. Le Racing 92, s'il se qualifie, sera aussi lésé car Luke Charteris, pierre angulaire de la mêlée francilienne, sera lui aussi de la tournée galloise. L'équipe en forme du moment, le MHR pourrait aussi payer le fait d'avoir largement fourni son effectif de joueurs sud-africains (13 au total). Mais pour l'instant, comme le rappelle le manager sportif, Abdelatif Benazzi, "aucune annonce n'a été faite et le club se concentre sur le Top 14".

Hormis ces trois clubs, les autres prétendants semblent moins exposés à de tels désagréments. Le Stade Toulousain, l'Union Bordeaux-Bègles et Castres, ayant fait la part belle aux joueurs français, seront à coup sûr épargnés. Enfin, le septième et dernier larron, le Rugby Club Toulonnais, a peu de chance de voir partir l'un de ses joueurs... et tant mieux. Car, "[lui] Président", Mourad Boudjellal est décidé à ne pas payer les joueurs absents. Il est prêt à tenir ses promesses et à "faire tous les tribunaux du monde" s'il le faut.

Boudjellal : "La tournée en bois du mois de juin"

Deux visions s'opposent de manière forte, celle des clubs et celle des fédérations. Mais le problème est le suivant : comment harmoniser les calendriers ? Le rugby est entré de plain-pied dans le monde professionnel. Les joueurs font attention à leur alimentation, les salades de phalanges se raréfient, l'accent rocailleux de nos campagnes occitanes est remplacé petit à petit par l'accent afrikaner. Mais pourtant, les compétitions nationales et internationales se chevauchent. Les doublons pullulent et donnent l'impression d'un grand amateurisme.

La comparaison avec le football fait mal. Certes les footeux sont décriés pour leur manque de courage, de valeurs, se vendant au plus offrant, pouvant même aller jusqu'à s'afficher sur une boîte de choucroute en conserve. Mais au lieu de se regarder le nombril et de s'auto-congratuler, le monde du rugby devrait prendre exemple sur ce qui marche ailleurs. Et le calendrier footballistique marche très bien. Aucun entraîneur du Real Madrid ou de Manchester United ne se verrait priver de ses meilleurs joueurs en plein sprint final et tout cela, pour une série de matchs amicaux "en bois".

Azéma : "… c'est la règle"

La Fédération Française de Rugby a choisi de privilégier son championnat, au détriment de son équipe nationale qui risque de partir au pays des gauchos, sans leur faire offense, avec des seconds couteaux. Aller rencontrer la valeur montante de l'ovalie, sur ses terres, sans ses meilleurs joueurs pourrait être perçu comme un manque de respect. Et qu'on à gagner, le staff, les joueurs et la Fédération, hormis de rentrer la tête basse et la valise pleine ?

Du côté de Clermont, la fatalité semble de mise. Franck Azéma, sur le site du club, a acté la défection de Davies et Cudmore qui partiront après le déplacement à Toulouse. Mais l'entraîneur clermontois le dit, "ni eux (les joueurs), ni nous (le club), ne pouvons nous opposer à cela". Mais pour paraphraser le sélectionneur Guy Novès, "le championnat est faussé à partir du moment où il y a une journée qui doublonne" Que dire alors, lorsqu'il s'agit d'une demie ou d'une finale ?

Engagement n°13 : "Réforme du calendrier"

L'ensemble des prétendants à la présidence de la FFR fait de la refonte du calendrier un élément de base de leur programme. Si Pierre Salviac propose de retirer les clubs français des compétitions européennes, Bernard Laporte reste, lui, beaucoup plus vague sur la manière d'atteindre cet objectif. Mais tous ont compris l'urgence. Guy Novès déplore d'ailleurs le fait de "se trouver dans une situation ubuesque".

La situation actuelle ne satisfait personne. Avoir une majorité de français sélectionnables avec le XV de France rend la période du Tournoi des 6 Nations compliquée (Toulouse – 3d, 2n, 0v) Mais engager des internationaux étrangers, c'est prendre le risque de les voir appelés en sélection lors du "Four Nations" ou des tournées d'été. La Fédération et la Ligue prenant ce problème avec tant de détachement, peut-être faut-il laisser le mot de la fin aux Shadoks, qui eux avaient compris, bien avant tout le monde, que finalement, "s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème !"

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Certes, la Formule est a faire évoluer...Mais, bon, les recrutements se sont faits en connaissance de cause, j'oserais presque le : "Qq-part, ca rééquilibre les masses !"...Les Clubs les + impactés ne sont pas les plus dépouillés en substitues de qualité non-plus....

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