Pour une réforme de la Coupe du Monde

Cette Coupe du monde en Nouvelle-Zélande est un succès. Malgré la crise économique, les stades ont été largement garnis (87% de remplissage) et les visiteurs nombreux. On a ressenti une vraie ferveur au pays du long nuage blanc pendant cette compétition. Un véritable soulagement pour l'IRB et la Nouvelle-Zélande quand on connaît l'importance de cet événement dans leurs économies respectives. Mais il ne faut pas se reposer sur ses lauriers et envisager les moyens d'encore améliorer une compétition qui a récolté pas mal de critiques.

L'accusation la plus terrible fut très certainement celle envoyée par les petites nations. Ces dernières se sont plaintes, à juste titre, de devoir jouer parfois à 3 jours d'intervalle alors que les grandes nations avaient 6 ou 7 jours de repos. Une véritable injustice qu'il faut absolument corriger pour les prochaines éditions. Serge Blanco a également souligné un problème de planning. Une Coupe du Monde étalée sur 7 semaines est définitivement trop longue. La ferveur semble tomber, notamment pour les phases finales pendant lesquelles on passe une semaine sans voir le moindre match.

Pour pallier à ces problèmes, le président du Biarritz Olympique, et quelques observateurs avisés, proposent de faire une Coupe du Monde en 5 semaines. Reformater les poules et créer une sorte de consolante pourraient « aussi permettre aux soi-disant petites équipes de ne pas faire un tour et repartir, mais de continuer à avoir des matches de classement qui serviront de référence pour la prochaine Coupe du monde. On modelerait ainsi une compétition permettant à toutes les équipes de s’exprimer : les petits contre les grands, puis les petits entre eux, et les grands entre eux. On avait fait des propositions dans ce sens. Elles ont été rejetées ».

Une proposition qui semble très intéressante et qui devrait plaire aux clubs sevrés de leurs joueurs internationaux depuis plus de 3 mois.