En stage à Marcoussis avec l'équipe de France de rugby à 7, Laurent Tranier pense à une reconversion après une saison difficile avec le LOU en Pro D2. Il rêve de participer aux Jeux Olympiques.
Quel regard portez-vous sur votre saison à Lyon ?
C'est une saison pleine pour le LOU avec de bons résultats même si parfois on a lâché des points bêtement. On aurait pu gagner un peu plus de matchs à l'extérieur ou aller chercher le point de bonus. Du coup, on se retrouve avec 9 points d'avance. Les cartes ne sont pas encore jouées et il va falloir continuer à gagner des matchs pour prétendre à rester premier. Personnellement, c'est une saison plutôt décevante. J'ai commencé au poste de troisième ligne avant de repartir au centre quand il fallait faire tourner. Ça s'était pas trop mal passé mais il y avait une hiérarchie en place qui a fonctionné. Quand on gagne c'est plus difficile de faire tourner. C'est une saison compliquée.
Les blessures de certains me donnent la possibilité de revenir dans le groupe à l'ouverture. Cela s'est plutôt bien passé. Donc je suis content sur cette fin de saison. J'espère que je vais continuer à gratter du temps de jeu. J'ai déjà joué 10 à Biarritz et à Lyon. C'est un poste difficile mais plaisant et je m'y régale quand j'y joue. J'essaie surtout d'apporter de la fraîcheur dans le groupe et de penser au collectif car la saison n'est pas encore terminée.
Vous n'êtes pas conservé par le LOU, comment se présente l'avenir pour vous ?
J'ai eu quelques contacts en Pro D2 et avec des clubs de Top 14 en passe de descendre ou de se maintenir. Mais pour l'instant rien de très avancé. Ça commence à s'activer, mais ce n'est jamais facile de trouver un club quand tu ne joues pas.
Comment se déroule le stage à Marcoussis avec l'équipe de France de rugby à 7 ?
Je suis arrivé mercredi et je reste jusqu'à vendredi. L'équipe de France est dans une période où elle essaie pas mal de joueurs extérieurs aux contrats pros déjà présents. Cette semaine, nous sommes trois avec Jérémy Aicardi, qui a déjà joué avec France 7 avant, et Pierre Peres de Colomiers. Il devrait y en avoir d'autres la semaine prochaine. Vu que le stage est assez court, on n'est pas trop rentré dans la stratégie. On a aussi fait un test de vitesse. Les joueurs revenaient de vacances après leur tournoi, du coup, c'est plus une semaine de reprise pour retrouver des sensations. Les joueurs qui arrivent de l'extérieur ont donc plus de facilités pour entrer dans les détails du 7. Vendredi ça devrait un peu plus piquer en ce qui concerne le jeu. Étant donné que je rejoue samedi avec Lyon, je ne vais pas faire toute la séance.
Avez-vous de l'expérience à 7 ?
Il y a cinq-six ans, j'avais fait un tournoi mais pas un de l'IRB. Je viens pour redécouvrir un peu tout cet univers. Et voir ce que ça pourrait donner par la suite, s'ils veulent m'essayer sur un tournoi ou pas. Comme les autres, j'ai été contacté par l'équipe de France. Je savais que j'allais être appelé pour en avoir parlé avec un joueur déjà sous contrat pro. C'est un peu lui qui a proposé mon nom. J'ai dit ok pour le stage. Jouer sur le circuit mondial fait rêver mais surtout les JO. Avoir la chance de pouvoir y participer, c'est quand même fantastique. Si j'étais amené à filer à 7, mon objectif serait de faire les Jeux. Personne ne peut dire non à une participation aux JO.
Poursuivre votre carrière dans le Seven fait donc véritablement partie de vos options à l'heure actuelle.
Si je peux avoir un contrat à 7, j'irai avec grand plaisir. C'est une discipline avec d'autres exigences, d'autres repères et une autre préparation. Ça ne dépend pas que de moi. Mon expérience à 7 n'est pas très grande. Donc je ne me présente pas comme le candidat idéal. Tous ceux qui sont venus ont plus d'expérience que moi. Mais si mon profil les intéresse et qu'ils pensent que je peux apporter des choses à l'équipe de France, pourquoi pas. Un temps d'adaptation sera également nécessaire. Reste à savoir s'ils vont vouloir me le laisser ou pas. Je vais faire un entretien à la fin du stage avec Frédéric Pomarel pour voir quelles sont ses attentes et les miennes. On va faire un bilan et voir si je peux être appelé pour faire un stage, un tournoi ou bien savoir si cela n'a pas été concluant.
En tant qu'ancien du Biarritz Olympique (trois saisons), quel regard portez-vous sur la relégation du BO ?
Ça me fait mal comme à tous ceux qui sont passés par ce club. Ils ont été en difficulté cette saison et n'ont pas réussi à s'en sortir mais ils ont l'air de repartir sur un bon projet. La Pro D2 c'est un championnat difficile donc il va falloir vite oublier la descente et repartir de l'avant. Il va falloir que le club retrouve de la stabilité au niveau des dirigeants et de la confiance, après une grosse remise en question. L'état d'esprit dès les premiers matchs va être déterminant pour la suite. Il faut rentrer tout de suite dans la compétition pour marquer un maximum de points dès le début comme on l'a fait avec Lyon. C'est plus facile d'être en haut du classement que de batailler pour se maintenir. Les équipes ont tendance à faire l'impasse quand elles viennent à Lyon. Ce ne serait pas pareil si le LOU était 3e ou 4e.
C'est très compliqué la Pro D2. S'il est difficile de se maintenir en Top 14, c'est très dur de remonter comme on a pu le voir avec Lyon notamment. La saison est longue. Le niveau des équipes évolue et est de plus en plus homogène. D'un point de vue sportif, il va leur falloir un cinq de devant conquérant pour pouvoir gagner des matchs car c'est compliqué d'avoir des ballons.
Quel regard portez-vous sur votre saison à Lyon ?
C'est une saison pleine pour le LOU avec de bons résultats même si parfois on a lâché des points bêtement. On aurait pu gagner un peu plus de matchs à l'extérieur ou aller chercher le point de bonus. Du coup, on se retrouve avec 9 points d'avance. Les cartes ne sont pas encore jouées et il va falloir continuer à gagner des matchs pour prétendre à rester premier. Personnellement, c'est une saison plutôt décevante. J'ai commencé au poste de troisième ligne avant de repartir au centre quand il fallait faire tourner. Ça s'était pas trop mal passé mais il y avait une hiérarchie en place qui a fonctionné. Quand on gagne c'est plus difficile de faire tourner. C'est une saison compliquée.
Les blessures de certains me donnent la possibilité de revenir dans le groupe à l'ouverture. Cela s'est plutôt bien passé. Donc je suis content sur cette fin de saison. J'espère que je vais continuer à gratter du temps de jeu. J'ai déjà joué 10 à Biarritz et à Lyon. C'est un poste difficile mais plaisant et je m'y régale quand j'y joue. J'essaie surtout d'apporter de la fraîcheur dans le groupe et de penser au collectif car la saison n'est pas encore terminée.
Vous n'êtes pas conservé par le LOU, comment se présente l'avenir pour vous ?
J'ai eu quelques contacts en Pro D2 et avec des clubs de Top 14 en passe de descendre ou de se maintenir. Mais pour l'instant rien de très avancé. Ça commence à s'activer, mais ce n'est jamais facile de trouver un club quand tu ne joues pas.
Comment se déroule le stage à Marcoussis avec l'équipe de France de rugby à 7 ?
Je suis arrivé mercredi et je reste jusqu'à vendredi. L'équipe de France est dans une période où elle essaie pas mal de joueurs extérieurs aux contrats pros déjà présents. Cette semaine, nous sommes trois avec Jérémy Aicardi, qui a déjà joué avec France 7 avant, et Pierre Peres de Colomiers. Il devrait y en avoir d'autres la semaine prochaine. Vu que le stage est assez court, on n'est pas trop rentré dans la stratégie. On a aussi fait un test de vitesse. Les joueurs revenaient de vacances après leur tournoi, du coup, c'est plus une semaine de reprise pour retrouver des sensations. Les joueurs qui arrivent de l'extérieur ont donc plus de facilités pour entrer dans les détails du 7. Vendredi ça devrait un peu plus piquer en ce qui concerne le jeu. Étant donné que je rejoue samedi avec Lyon, je ne vais pas faire toute la séance.
Avez-vous de l'expérience à 7 ?
Il y a cinq-six ans, j'avais fait un tournoi mais pas un de l'IRB. Je viens pour redécouvrir un peu tout cet univers. Et voir ce que ça pourrait donner par la suite, s'ils veulent m'essayer sur un tournoi ou pas. Comme les autres, j'ai été contacté par l'équipe de France. Je savais que j'allais être appelé pour en avoir parlé avec un joueur déjà sous contrat pro. C'est un peu lui qui a proposé mon nom. J'ai dit ok pour le stage. Jouer sur le circuit mondial fait rêver mais surtout les JO. Avoir la chance de pouvoir y participer, c'est quand même fantastique. Si j'étais amené à filer à 7, mon objectif serait de faire les Jeux. Personne ne peut dire non à une participation aux JO.
Poursuivre votre carrière dans le Seven fait donc véritablement partie de vos options à l'heure actuelle.
Si je peux avoir un contrat à 7, j'irai avec grand plaisir. C'est une discipline avec d'autres exigences, d'autres repères et une autre préparation. Ça ne dépend pas que de moi. Mon expérience à 7 n'est pas très grande. Donc je ne me présente pas comme le candidat idéal. Tous ceux qui sont venus ont plus d'expérience que moi. Mais si mon profil les intéresse et qu'ils pensent que je peux apporter des choses à l'équipe de France, pourquoi pas. Un temps d'adaptation sera également nécessaire. Reste à savoir s'ils vont vouloir me le laisser ou pas. Je vais faire un entretien à la fin du stage avec Frédéric Pomarel pour voir quelles sont ses attentes et les miennes. On va faire un bilan et voir si je peux être appelé pour faire un stage, un tournoi ou bien savoir si cela n'a pas été concluant.
En tant qu'ancien du Biarritz Olympique (trois saisons), quel regard portez-vous sur la relégation du BO ?
Ça me fait mal comme à tous ceux qui sont passés par ce club. Ils ont été en difficulté cette saison et n'ont pas réussi à s'en sortir mais ils ont l'air de repartir sur un bon projet. La Pro D2 c'est un championnat difficile donc il va falloir vite oublier la descente et repartir de l'avant. Il va falloir que le club retrouve de la stabilité au niveau des dirigeants et de la confiance, après une grosse remise en question. L'état d'esprit dès les premiers matchs va être déterminant pour la suite. Il faut rentrer tout de suite dans la compétition pour marquer un maximum de points dès le début comme on l'a fait avec Lyon. C'est plus facile d'être en haut du classement que de batailler pour se maintenir. Les équipes ont tendance à faire l'impasse quand elles viennent à Lyon. Ce ne serait pas pareil si le LOU était 3e ou 4e.
C'est très compliqué la Pro D2. S'il est difficile de se maintenir en Top 14, c'est très dur de remonter comme on a pu le voir avec Lyon notamment. La saison est longue. Le niveau des équipes évolue et est de plus en plus homogène. D'un point de vue sportif, il va leur falloir un cinq de devant conquérant pour pouvoir gagner des matchs car c'est compliqué d'avoir des ballons.
Grisou
L'envers de la médaille d'être polyvalent... Mais à 7 ca peut etre un sacré avantage !
jo69
joueur avec un énorme coup de pied,jamais à la faute avec un gros mental....trop mignon
MARCFANXV
sans avoir besoin de déménager Laurent, il y à 1 Club pas très loin de Lyon qui t'irait à merveille.........
Dinobastoune
un joueur capable de jouer propre (sans être étincelant) 3ème ligne, 10 et centre...
Et PSA ne l'a jamais sélectionné au poste de pilier droit? un vrai scandale 😊
Patrick_Djils
Peut-être un peu trop polyvalent pour le rugby actuel?
Ali-Papé Ratini
C'est un joueur très polyvalent (troisième ligne, ouvreur, centre), pas exceptionnel mais jamais mauvais.
Ce serais un gâchis qu'il ne trouve pas de club