Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
Nicolas Metge : J'ai débuté le rugby à Gaillac dans le Tarn, j'avais 5 ans et demi. En minimes deuxième année, je suis parti à Albi. J'ai gravi tous les échelons là-bas, jusqu'à l'année dernière où je suis arrivé à Oyonnax.
Daniel Ikpefan : J'ai bougé un peu partout mais toujours dans la région. J'ai commencé à Bonneville en Haute-Savoie. En benjamin, je suis parti à Annemasse. Puis j'ai rejoint Grenoble en étant au pôle régional. Maintenant ça va faire 5 ans que je suis à Oyo, depuis les Crabos.
Comment avez-vous appris votre convocation avec France 7 ? Qu'étiez-vous en train de faire ?
D.I : Moi justement c'est Nico qui me l'a appris. Il m'a dit que l'entraîneur voulait mon numéro de téléphone. Du coup, j'ai reçu un message du manager. Je ne savais pas que Nico était convoqué aussi, il me l'avait caché ce petit cachotier.
N.M : J’étais en train de regarder la télé et j'ai eu un appel de Christophe Reigt, le manager de l'équipe de France à 7. Il m'a expliqué qu'il voulait voir comment les jeunes se débrouillent en face des mecs du Seven. Il m'a demandé si j'avais déjà joué à 7 et si ça m’intéressait de monter à Marcoussis. Ça fait super plaisir, d'autant plus d'être avec Daniel.
Vous êtes plutôt impatients ou tendus avant ce stage ?
(l'interview a été réalisée avant le début du stage)
D.I : C'est une chance d'aller là-bas et de s'entrainer avec l'équipe de France. Je me dis que tout est bon à prendre. J'y vais surtout pour découvrir un peu le 7 et les installations de Marcoussis. Déjà, la priorité c'est de s'amuser, surtout pas en étant stressé, sans pression.
N.M : Moi c'est pareil je ne suis pas trop tendu. J'ai eu la chance de faire du Seven lors de ma saison au pôle à Marcoussis. Ça m'avait déjà beaucoup plu à l'époque même si ce n'était pas au même niveau que maintenant. Je pense que si tu y vas tendu, ça peut moins bien se passer que si tu y vas pour t'éclater et profiter.
Est-ce que vous suivez le circuit du mondial ?
N.M : Déjà c'est du rugby, donc ça me plaît. Ensuite ça va très vite, il y a beaucoup de jeu et en plus j'ai quelques potes qui sont dans cette équipe de France. Notamment Stephen Parez qui était de ma génération au pôle et Sacha Valleau avec qui j'étais au pôle à Toulouse.
D.I : Je suis le Seven parce que c'est intéressant et le jeu est plus ouvert. Grâce aussi à Jérémy Aicardi qui évoluait à Oyonnax et qui maintenant fait partie de cette équipe de France. C'est un peu notre « porte-drapeau », ici à Oyonnax (rires). Alexandre Gracbling aussi qui jouait en Espoir à Oyo et qui a fait pas mal de tournois ces dernières années.
Est-ce que vous envisagez une carrière à 7 ?
D.I : Bien-sûr. Si on me demande de faire des tournois avec eux, c'est un honneur. Avec un contrat FFR, je pense que c'est plus ouvert pour trouver un club après. Quand, sur ton CV, c'est marqué équipe de France à 7, c'est forcément plus facile.
N.M : Ce stage, il faut le croquer à pleine dent. Après il faut voir comment ça se passe, si ça me plait. Mais si on me propose une carrière à 7, je saute dessus.
Crédit vidéo : TOP 14 - Officiel
Est-ce que vous avez pensé à acheter des nouveaux poumons pour cette semaine ?
N.M : Dès que j'ai appris la convocation, j'ai pensé directement à ça. Je me suis dit, « tu vas être à la ramasse » (rires). J'en ai pas acheté parce que j'en ai pas trouvé mais sinon, j'aurais bien pris un petit 22 de VMA …
D.I : C'est sûr qu'au niveau cardio, c'est bien plus intense qu'à 15. Déjà j’espère que pendant le stage, on ne va pas faire de physique (rires), qu'on va faire que du jeu et quelques tests vitesse. Pour les poumons, je vais demander à Hubert (préparateur physique de l'USO : ndlr), il doit en avoir dans sa réserve …
Est-ce que lorsqu'on habite à Oyo et qu'on regarde le circuit Seven, on ne pense pas plus à voyager à Las Vegas ou à Dubaï qu'à jouer les tournois ?
N.M : Personnellement j'adore les vacances (rires). Quand ils vont là-bas ce n'est pas de tout repos, mais ça doit faire du bien au mental de voir le soleil. A Oyo il y a des avantages comme des inconvénients mais si j'ai le choix : direction « playa », je signe direct.
D.I : J'ai directement pensé à Las Vegas et à Dubaï. Après si tu fais des bons matchs, c'est normal d'avoir du temps libre et de découvrir les villes. D'abord le job et après la détente.
Dans l'effectif d'Oyonnax, qui vous voyez le moins jouer à 7 ? Un avant et un trois-quart ?
N.M : Geoffrey Fabbri chez les avants. Honnêtement chez les trois-quarts c'est compliqué, je ne saurais pas dire. Si ça se trouve, c'est moi (rires).
D.I : Devant c'est Geoffrey Fabbri aussi mais derrière je mettrais Keziah Giordano (centre, ndlr) parce que niveau vitesse, c'est dur...
tipunch
Helas 2 jours c 'est pas assez il faudrait 2 mois