Pro D2. Plusieurs cadres de l'Aviron bayonnais et de Biarritz sont prêts à jouer dans l'équipe basque
Pro D2. Imanol Harinordoquy avec l'équipe basque ?
Plus d'une douzaine de joueurs de l'Aviron bayonnais auraient donné leur accord jouer pour l'équipe basque et cohabiter ceux de Biarritz si elle voit le jour..
Union © des clubs basques, saison 3, épisode 10. En coulisses, les dirigeants de l’Aviron Bayonnais et du Biarritz Olympique s’activent pour présenter un dossier aussi solide que possible. Selon Sud-Ouest, un budget prévisionnel doit être envoyé à la LNR avant la fin de la semaine. Il serait de l’ordre de 15 millions d’euros d’après les estimations. En parallèle, les deux clubs doivent également préparer des budgets distincts en cas d’échec du rapprochement. Au BO, et malgré des pertes estimées à 1,187 million d’euros, on serait prêts à repartir pour une nouvelle saison en Pro D2 avec 9 millions, et ce, alors que des rumeurs envoyaient les Biarrots en Fédérale. À Bayonne, la tâche serait plus ardue puisque le déficit dépasse les 2 millions. Autant dire que ce projet de rapprochement revêt désormais une importance capitale dans une région qui peine à supporter deux clubs professionnels et leurs ambitions.

Du côté des joueurs, et notamment des Bayonnais, on a compris que celle-ci était inéluctable pour que le rugby basque continue d’exister au plus haut niveau. « Au début, ça m’a fait mal, confie Mathieu Ulgade dans Sud-Ouest. Et j’ai réalisé que c’était le seul moyen de revoir un jour le Pays basque en Top 14. » L’ouvreur polyvalent aurait pu aller voir du côté de Grenoble ou de Brive, mais c’est finalement ce projet qu’il l’a fait rester. Comme lui, une dizaine de joueurs ont donné leur accord pour faire partie de cette équipe basque ou sont en passe de le faire comme Dwayne Haare : Jean-Jo Marmouyet, Grégory Arganèse et plus récemment Santiago Fernandez et Benjamin Macome, après Joe Rokocoko, Jean Monribot, Martin Bustos Moyano, Guillaume Rouet, Aretz Iguiniz. « Rester à deux ou à dix, ce n’est pas pareil. Vivre l’aventure ensemble était une des conditions essentielles de mon engagement », indique ce dernier, également convoité par le FCG.

Si les supporters semblent toujours divisés, les joueurs sont séduits par l’idée de cohabiter pour le bien du rugby basque. Ainsi, l’ancien biarrot Imanol Harinordoquy (35ans), en fin de contrat à Toulouse pourrait revenir au pays pour mener ces pionniers. Ses anciens coéquipiers Lund, Davies, Placines, Burotu, Giresse, Cabarry, Clément et Broster seraient en passe de donner leur accord à l’instar du numéro 9 Maxime Lucu. Autant dire que si elle voit le jour, cette équipe basque va avoir de la gueule. La paiement de l'intégralité des parts d'Alain Afflelou, qui détenait près de 48% du capital de l'Aviron, d'ici à la fin de la semaine devrait permettre conseil de surveillance d'entériner cette union de raison.
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Bebeigne, cette union est effectivement le seul moyen de permettre au pays basque de retrouver le haut de l'affiche. Personne ne peux être insensible à l'idée de jouer un match de phase finale dans un Anoeta comple et reprenant en cœur hegoak

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