Pro D2 - Pourquoi le torchon brûle entre le Biarritz Olympique et Sud-Ouest ?
Les dirigeants du Biarritz Olympique ont donné leur vision des choses suite à l'article de Sud-Ouest.
La situation est brûlante entre le club de Pro D2 du Biarritz Olympique et le quotidien régional Sud-Ouest.

On a beau être en septembre, l'été n'est pas encore terminé. Ce lundi, un nouvel épisode du feuilleton entre le Biarritz Olympique et le quotidien Sud Ouest a été dévoilé sous la forme d'une "Lettre ouverte à bon entendeur" publiée par le BO sur ses réseaux sociaux. Un courrier signé Louis-Vincent Gave, Président du Conseil de Surveillance, et Jean-Baptiste Aldigé, Président du Directoire, qui donne le point de vue du club sur cette situation brûlante avec le journal. Il fait notamment écho à un article de ce dernier qui explique pourquoi le match entre le BO et Brive n'a pas pu être couvert par le quotidien.On y apprend que le journaliste de Sud Ouest s'est vu refuser l'entrée à Aguiléra au motif qu'il n'y avait plus de place en tribune de presse. Pourtant, c'est l’Union des journalistes de sport en France (UJSF) qui est en charge de la gestion de la tribune de presse - où la Ligue oblige les clubs à proposer au moins 20 sièges voire plus en cas de grosse affiche - et de l'affectation des places des journalistes. On imagine aisément que ceux de Sud Ouest ont une place privilégiée puisqu'ils couvrent les matchs du BO depuis des lustres. Pour le journal, les droits des journalistes n'ont pas été respectés, constat d'huissier à l'appui. Au journal, on confie que cette situation était prévisible : "les plus hauts dirigeants du BO avaient en effet fait savoir à la rédaction que certains articles parus dans nos colonnes ou sur notre site n’avaient pas l’heur de leur plaire."

C'est justement sur ces articles que les dirigeants ont rebondi dans leur lettre. "Adepte de “théories fascistes”, “ultra-libéraux trash”, seraient autant de termes employés dans les colonnes du journal pour dépeindre les nouveaux dirigeants “hongkongais” du club basque. Pour ces derniers, ces propos trouvent leur origine dans la résiliation d'un "partenariat avec le quotidien régional Sud-Ouest pour une valeur de 33,000 € par an" sous la forme de "places VIP, visibilité, accords de primeur d’informations". Décidés à réduire les coûts non-essentiels, pour reprendre la formule employée, après avoir injecté 3 millions d'euros dans le club pour le sauver, le BO a donc renoncé à ce partenariat en juin.

À notre grande surprise, plutôt que d’essayer de comprendre notre situation et de faire un pas dans notre sens, Sud-Ouest a préféré nous menacer ; nous expliquant que si nous ne renouvelions pas notre contrat, la teneur de notre couverture médiatique allait rapidement se détériorer. Le surlendemain, nous étions décrits comme « … Montaigne et La Boétie en leur temps, Louis-Vincent Gave et Jean-Baptiste Aldigé sont liés d’une amitié profonde, dont personne n’a réussi à percer le mystère. Au point de nourrir la rumeur… » édition du 29 Juin 2018.

Nul doute que la réponse du journal ne devrait pas tarder. Du côté du BO, on se dit surpris par "l’hypocrisie de Sud-Ouest" qui aurait plus à l'esprit la défense de sa "chasse-gardée" que celle de la liberté de la presse. Désormais "plus de passe-droits, et plus d’arrangements commerciaux." Les supporters du BO ont dans l'ensemble bien acceuilli cette mise au point. Stéphane via la page Facebook commente ainsi : "J'avais trouvé les articles vous concernant plus qu'insultants." D'autres se montrent plus mesurés.

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Nous sommes plus proches de la calomnie d un côté et de la chasse aux sorcières de l autre que des valeurs du rugby. C est affligeant tout ça !

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