PSA : « Plus c'est difficile et plus c'est bon »
Plusieurs joueurs, dont Picamoles et Huget, ont satisfait le sélectionneur.
Le sélectionneur revient sur les rumeurs de démission avant d'évoquer les difficultés rencontrées lors du Tournoi et ce qui a fonctionné au sein du XV de France.
Sur un plan purement statistique, le bilan comptable de Philippe Saint-André depuis sa prise de fonction à la tête des Bleus en décembre 2011 n’est pas catastrophique. Sur 15 matchs disputés, le XV de France compte 7 succès pour 6 défaites et 2 nuls. Mais lorsqu’on ne s’intéresse qu’au seul Tournoi des 6 nations, le pourcentage de victoire des Bleus est dans le négatif avec 5 matchs perdus sur 10 joués, 3 victoires et 2 nuls. L’exercice 2013 a particulièrement été difficile avec trois revers consécutifs en début de compétition. Questionné sur ses choix de jeu et le placement de certains joueurs, Philippe Saint-André, qui a tout le soutien du président de la FFR Pierre Camou, n’a cependant jamais pensé à rendre son tablier : « Le rugby est un sport de haut niveau. Que l'on soit joueur ou entraîneur, il faut être un compétiteur. Plus c’est difficile et plus c’est bon », a confié le sélectionneur sur RMC.

Et des difficultés, il y en a eu. Dans la préparation tout d’abord, pas assez longue à son goût et dans surtout la mise en place des systèmes avec des erreurs défensives notamment face à l’Angleterre et à l’Irlande. En attaque, le staff tricolore, comme le grand public, pourra regretter une inefficacité chronique, dont la première mi-temps contre l’Ecosse en a été le parfait exemple : « Le problème du Tournoi, c’est la quantité de surnombres qu’on a bouffé » a confié Bru à l’Equipe. On retiendra d’ailleurs ce deux contre un gâché par Vincent Debaty au Stade de France. Manque de confiance ou d’adhésion, le XV de France a tout de même marqué plus d’essais que l’Angleterre.

Ce n’est pas tant cette statistique qui fait espérer PSA mais bien ceux qui en ont été les auteurs. A commencer par Louis Picamoles, qui « a franchi un nouveau palier » selon le sélectionneur ou encore Wesley Fofana. D’autres ne sont pas en reste comme Guirado, arrivé en fin de compétition, ou encore Bastareaud, Huget et Vahaamahina. « On a pris la décision de mettre beaucoup de jeunes pour être prêts pour 2015. On façonne un groupe qui, je pense, arrivera à maturité avant le mondial. Pour le moment, on prend des coups et on l’accepte. » Un rôle de punching-ball que les Bleus pourraient encore endosser en Nouvelle-Zélande lors d’une tournée qui s’annonce déjà mémorable.

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  • yakaoser
  • il y a 11 ans

Franchement PSA nous ennuie beaucoup à tel point que je me désintéresse du Tournois des 6 nations. Il faut dire que pour y arriver PSA n'a fait que des choix IMCOMPREHENSIBLES : Pas d'arrière de métier, des ailiers en convalescence, des centres aux ailes, un ouvreur qui joue 9 dans son club et qui ne botte pas .... etc ! la liste est trop longue. Il n'a corrigé ses erreurs que parce qu'il y a eu qq blessés. Incroyable ! De finaliste de la CDM, on est devenu dernier d'Europe en moins de 2 ans. Bravo ! J'avais oublié : mettre des "gros" au centre n'a jamais favorisé le collectif, la fluidité et surtout la vivacité !
Désolé d'être aussi dur avec le staff de l'EDF, mais ils le méritent amplement, c'est tout. FP

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