Qui est Alfie Barbeary, la nouvelle sensation du rugby anglais ?
Le cubique avant des Wasps a martyrisé la défense montpelliéraine vendredi dernier.
Tout nouveau membre de l'équipe première des Wasps, Barbeary fait pourtant fureur en Angleterre, où il marche sur tous ses adversaires.

Vendredi dernier face aux Wasps, les Montpelliérains ont eu l’honneur de découvrir à leurs frais l’un des plus beaux joyaux du rugby anglais. Un gosse de tout juste 20 ans, annoncé talonneur sur son CV mais aligné en numéro 8 face aux Cistes et qui leur a pourtant planté un doublé ainsi qu'été élu homme du match. Rien que ça. Lui ? C’est Alfie Barbeary, un beau bébé de 1m85 pour 116kg, taillé comme une table basse et qui se plaît autant à poser ses adversaires sur les fesses que de les humilier d’une feinte de passe tout en finesse. Apparu pour la première fois en septembre dernier, il ne cesse d’impressionner outre-Manche depuis avec déjà 7 essais inscrits en 10 rencontres professionnelles.

Son premier match en première ? Quatorze petites minutes au talonnage face à Worcester et déjà un première banderille. Son deuxième ? Une titularisation en numéro 6 et un triplé inscrit contre Leicester ! "Alfie a toujours su être le patron dans les équipes jeunes, mais il prouve maintenant qu'il est un vrai talent (chez les séniors). Il y a eu un énorme changement dans sa manière de s’entraîner au cours des quatre derniers mois et c'est un jeune homme très confiant qui croit en lui", expliquait son manager Lee Blackett.

Même son de cloche du côté de l’ouvreur-arrière des Wasps et All Black aux 16 sélections, Lima Sopoaga : "Il y a deux ans, un de nos entraîneurs m'a dit qu'il était le gamin le plus talentueux qu'il ait jamais vu jouer. Je pensais que c'était un peu exagéré. Maintenant je sais pourquoi il a fait ce commentaire. Ce gamin est unique." Jusqu’à être appelé par Eddie Jones pour préparer la finale de l’Autumn Nations Cup au début du mois.

Extrême polyvalence et grand avenir

Des plaidoyers qui vous classent un (jeune) homme mais pas seulement. Car Barbeary cultive également un certain goût pour le spectacle. L’international U20 aime les belles voitures, affiche des dégradés toujours très soignés, semble ne pas avoir froid aux yeux. Très expressif lorsqu’il s’agit de célébrer ses essais, « The Real Deal » est également sur le pré un garçon qui aime bénéficier des bons coups à jouer sur les extérieurs, distribuer des offloads à tout va, jouer de petits crochets telle une danseuse étoile… Pour autant, il n’en reste pas moins robuste comme quatre et extrêmement difficile à arrêter près des lignes. Une panoplie qui fait qu’il est difficile de le stabiliser à un seul et unique poste pour l’instant. Talonneur, numéro 8, flanker, Lee Blackett l’utilise donc là où il en a le plus besoin, toujours avec la même réussite. Quand on le questionne sur où est-ce qu’il il aimerait se fixer ? "ll dit qu’il veut jouer au centre mais je ne sais pas s’il plaisante ou non", répondait hagard le manager des hommes de Coventry.

Navré de le lui dire mais lorsqu’on demande à son poulain qui sont ses idoles, lui n’hésite pas à citer Ma’a Nonu et Mathieu Bastareaud… Un brin taquin l’ami Barbeary ? Pas vraiment, lui qui a été formé derrière jusqu’à son arrivée à l’Académie des Wasps. Pour autant et s’il le mérite, il mesure la chance qu’il a d’évoluer si jeune avec les pros. "Je suis heureux de jouer partout et notamment en troisième ligne. Mais je me suis habitué à la première ligne maintenant et je commence à apprécier de plus en plus", explique le principal intéressé.

Et à l’avenir ? Nombre d’observateurs souhaitent le voir s’installer avec le numéro 2 dans le dos, tant le réservoir anglais en troisième latte est immense (Willis, Curry, Underhill, Vunipola, Simmonds, Hill…). Quant à Eddie Jones, sa convocation au poste de talonneur lors du dernier rassemblement semble donner quelques indications sur le futur qu’il promet à Alfie Barbeary en sélection. Un couteau suisse, un vrai.

Si pour certains tout a commencé dans un garage, pour les fondateurs d'Under Armour, c'est chez la grand-mère de l'un deux, Kevin Plank, que la marque américaine s'est développée à la fin des années 90. À l'époque, cet ancien joueur de football américain était loin d'imaginer que des sportifs de légende tels que le nageur Michael Phelps ou encore le judoka Teddy Riner seraient un jour ambassadeur d'Under Armour. Il faut dire qu'à l'origine, la gamme de produits n'était pas aussi large qu'elle ne l'est aujourd'hui sur le site officiel de la marque. Tout a commencé avec un t-shirt en matière souple pour réguler la température et améliorer les performances. Un sous-vêtement à l'origine destiné aux joueurs de football américain et à porter sous les protections. D'où le nom de la marque, Under Armour, comprenez sous l'armure, comme le précise la page Wikipédia de la marque (https://fr.wikipedia.org/wiki/Under_Armour). 25 ans plus tard, Under Armour équipe aussi bien des golfeurs, des joueurs de baseball que des rugbymen comme Alfie Barbeary chez les Wasps. Comme l'ASM ou la sélection galloise, la formation anglaise de Premiership a fait confiance à la marque américaine en 2015 pour lui confectionner des tuniques innovantes, performantes, et ce, dans toutes les conditions de jeu. Si vous souhaitez, vous aussi, profiter du savoir-faire de la marque américaine, sachez qu'il y a des promos Under Armour sur SportSoGood.fr.



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Pfff ! Même pas une pépite.

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