RCT : Bernard Laporte se livre sur son rôle au sein de l'équipe
Laporte nous file ses tuyaux
Directeur sportif du RCT, Bernard Laporte évoque sa place dans l'équipe, dans le vestiaire et nous explique comment il gère son groupe
En stage cette semaine à La Teste, en vue du déplacement à Mont-de-Marsan ce weekend, les toulonnais semblent sereins. Le club de la rade a en effet attaqué de la meilleure des manières cette nouvelle saison de Top 14, avec deux victoires en deux déplacements (à Perpignan puis au Racing Metro). Une entame de championnat qui ravit le directeur sportif du RCT, Bernard Laporte. Dans une interview accordée au quotidien Sud Ouest, l’ex secrétaire d’Etat aux Sports parle de son rôle au sein de l’équipe, de la gestion de son groupe, de sa joie aussi de retrouver le terrain.

Lorsqu’il évoque son rôle dans le vestiaire toulonnais, l’ancien selctionneur du XV de France avoue qu’il a fait évoluer sa vision des choses : « J'ai pris du recul par rapport à mon rôle. Je sais à quoi il sert, à quoi il ne sert pas. C'est l'expérience. J'essaie d'être spontané. Ces mecs, il faut les faire bander. Jacques Fouroux disait toujours « un entraîneur doit être entraînant ». C'est la première des qualités. ».

Une approche qui a changé, notamment au contact de ses joueurs : « Tu ne peux pas leur raconter n'importe quoi, sinon, tu fais quinze jours. Mais je suis venu à Toulon parce que c'était excitant de diriger des joueurs comme Wilkinson, Botha, qui étaient des ennemis ou presque quand j'étais sélectionneur. J'ai découvert des mecs passionnés ».

Bernard Laporte poursuit et insiste sur l’honnêteté qui doit, selon lui, primer dans un vestiaire : « Il faut qu'on grandisse comme une famille. On doit se dire les choses en interne. Avec moi, tout est transparent. Si je contacte par exemple un joueur, je leur dis. Rocky Elsom est venu à Toulon récemment. Je l'ai expliqué aux joueurs, et notamment aux troisièmes lignes. Si tu veux qu'il y ait de l'engagement, il ne faut pas qu'il y ait trahison. ».

A la tête d’un effectif 5 étoiles, il sait aussi que tout n’est pas acquis et qu’à chaque investissement doit correspondre un résultat : « Ça passe par des résultats qui permettront à l'économie de suivre. Je le répète à mes joueurs : il faut gagner et être classe. ».

Enfin, quand on lui demande comment il a vécu son retour dans le monde du rugby après sa parenthèse politique, l’homme fort de la rade répond : « Ça ne me manquait pas mais dès que t'y regoûtes, c'est comme de la drogue. Il n'y a que dans le sport que l'on vit des moments pareils, de joie intense, comme après la demi-finale contre Clermont, ou de grande tristesse, comme après la finale. Des moments où le discours d'après-match est si difficile à commencer. ».

Des joies qu’il espère revivre cette année avec son équipe du RCT, taillée pour jouer le titre sur les deux tableaux, Top 14 et H Cup. Avec une telle pléiade de stars, une saison sans trophée sonnerait, c'est vrai, un peu comme un échec.

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