REVUE DE PRESSE. Un XV de France ''implacable'' détruit ''avec style'' une Italie ''humiliée''

Du côté de Lyon, les acteurs du match ont assuré le spectacle… mais surtout du côté Français ! La passivité et la fébrilité italienne ont permis un véritable festival offensif, emmené d’une main de maître par Matthieu Jalibert. Ce vendredi 6 octobre, les Italiens ont été de nouveau concassés en défense et en attaque, comme face à la Nouvelle-Zélande il y a une semaine.

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La France aux anges !

Face à cet engouement hexagonal, la Presse a largement salué les Bleus. Ainsi, 5 des 15 joueurs pointent à la note maximale de 8/10. Mauvaka, Woki, Alldritt, Jalibert et Jelonch sont ainsi mis à l’honneur par L'Équipe. Dans un autre papier, le quotidien sportif explique également que “la vitesse de course des Bleus, travaillée à l'entraînement, a fait la différence contre l'Italie”. En Une, le canard reprend l’expression italienne “chi va piano, va sano” (trad : qui va doucement, va sûrement). À la sauce rugby, l’expression met à l’honneur Damian Penaud, auteur d’un doublé.

La une du journal L'Équipe du samedi 7 octobre

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— L'ÉQUIPE (@lequipe) October 7, 2023

En parallèle, le Midi Olympique a décrit cette phase de poules, désormais close pour les Bleus, comme des “amuse-bouches” qui les ont mis en appétit. Dans un édito, Marc Duzan met en avant la quatrième victoire consécutive du XV de France dans cette Coupe du monde 2023. Désormais, le journal spécialisé livre cette interprétation de la suite de la compétition :

Au vrai, que ce XV de France soit un candidat au titre est aujourd’hui une certitude. Qu’il s’apprête désormais à entrer dans un chaos auquel il n’a jusqu’alors jamais été confronté en est une autre. Et passé cette première phase « façon promenade » où il ne lui suffit, finalement, que d’un coup de pédale appuyé face à la Nouvelle-Zélande, l’heure des bonhommes a maintenant sonné.”

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Les Anglo-saxons surpris par les Bleus sans Dupont

Dans la presse internationale, le South Africa Rugby Mag s’émerveille de la vista de Damian Penaud. Chez les probables futurs adversaires des Bleus en quart de finale, voici ce qu’ils ont pensé du futur ailier bordelo-béglais : “Le génie de Penaud était tel qu'il était presque possible d'oublier que le capitaine et talisman de la France, Antoine Dupont. Blessé avec une pommette fracturée, ce dernier avait pourtant dominé l'actualité lors de la préparation de ce match.”

En Irlande, l’Irish Independent évoque une “démolition mondiale” perpétuée par le XV de France depuis le début de sa campagne en Coupe du monde. Le journal irlandais évoque un “Damian Penaud en forme”. RugbyPass décrit également l’ancien Clermontois comme “un joueur de classe mondiale”. Le média web illustre la France comme “une force implacable du rugby international”.

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En Nouvelle-Zélande, le New Zealand Herald renvoie aussi à cette idée d’une formation française bluffante malgré l’absence d’Antoine Dupont. Il parle ainsi d’une France qui gagne “avec style” pour accéder aux quarts : “L'Italie a été écrasée par la Nouvelle-Zélande 96-17 la semaine dernière et elle était gonflée à bloc pour rebondir contre son voisin. Mais la France, même privée de son mentor Antoine Dupont, blessé, était prête après une pause de deux semaines. Il lui a fallu moins de deux minutes pour marquer le premier de ses huit essais dans le cadre d'une performance extrêmement impressionnante.”

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La presse italienne détruit sa Squadra

En Italie, la douche a été froide après 156 points encaissés en 2 matchs. Pour la fin de son mandat, pourtant prometteur, Kieran Crowley est retombé au ras des pâquerettes. Le pure player italien dédié au ballon ovale Rugby MEET écrit ceci dans son compte-rendu de match : “Les rêves et les quelques espoirs d'un improbable passage au tour suivant sont brisés par la France, pays-hôte. Au Stade de Lyon, lors du dernier tour de la phase de groupes de la Poule A de la Coupe du Monde de Rugby, l'Italie a encore subi une dure leçon en s'inclinant 60-7".

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Le journal se permet même de se moquer ouvertement de son équipe en titrant “la France humilie l'Italie : ce qu'ils ont chanté au stade” et en enchaînant avec “Non seulement, la défaite et l'élimination de la Coupe du monde, mais aussi la honte d'entendre un refrain qui appartient aux Azzurri.” Aïe. En conclusion, le Corriere dello sport écrit : “Voilà ce que nous sommes, bien cachés derrière le rugby des "grands".”

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