Le deuxième mandat de Fabien Galthié n'a pas démarré sous les meilleurs auspices. Un revers déroutant contre l'Irlande, une victoire poussive en Écosse puis un nul alarmant contre l'Italie, ce n'est pas ce qu'avaient imaginé les supporters du XV de France après la déception du Mondial. C'est dans ce contexte que l'ancien sélectionneur du XV de France, Philippe Saint-André a livré au Midi Olympique son analyse sur ce début de cycle. RUGBY. Déroute, victoire étriquée et tension : La France au bord de l'effondrement dans le 6 Nations ?Ses mots résonnent avec un écho particulier, rappelant que les plaies de la Coupe du Monde ne se referment pas au coup de sifflet final. Saint-André connaît bien la mélodie du désir inassouvi, lui qui, en 2011, avait hérité d'une équipe marquée par l'échec d'un titre mondial qui leur avait échappé de peu face aux All Blacks.
"Le groupe est traumatisé", confie-t-il, une réalité amère mais partagée par de nombreux acteurs du ballon ovale. Cette frustration, lourde comme un ballon sous une pluie battante, est difficile à dissiper. "Moi aussi quand je prends l’équipe de France, j’ai subi ce temps, où les joueurs ressassaient ce point qui nous avait manqué pour gagner la finale 2011. Parce qu’il y a eu de la frustration face à l’Afrique du Sud, on ne peut pas effacer tout d’un coup d’éponge."
Pour PSA, le temps est un allié précieux mais capricieux. Il évoque la nécessité de laisser les joueurs respirer, digérer, pour enfin pouvoir se projeter. "Les 80% de victoires du premier mandat nous avaient bercés d'illusions", admet-il, soulignant la difficulté de tourner la page quand l'espoir a été si palpable.RUGBY. 6 Nations. Meafou vers un baptême de feu contre le Pays de Galles avec le XV de France ?La décision de Fabien Galthié de s'appuyer sur les mondialistes pour le tournoi post-Coupe du monde suscite le débat. Saint-André de pointer du doigt le risque de l'épuisement physique et mental des joueurs, déjà mis à rude épreuve par une saison à rallonge. "Ils sont au bout du rouleau", selon lui. Une image forte qui interroge sur l'équilibre entre continuité et renouvellement.
Le parallèle avec 2011 est frappant. À l'équipe, PSA avait privilégié les finalistes mondialistes pour leur offrir une belle sortie. Retardant ainsi un renouvellement sans doute nécessaire. Aujourd'hui, il observe les conséquences d'un choix un brin similaire de Galthié, entre la fierté des performances passées et les défis immédiats posés par la fatigue et les blessures.RUGBY. 6 Nations. Choix tactiques : Quel ouvreur pour le XV de France pour redresser la barre ?Certes, le sélectionneur actuel avait envie de poursuivre le travail entamé en 2020 en donnant encore plus de sélections et de vécu commun au coeur de son groupe en vue de 2027. Mais de l'avis de beaucoup, il aurait dû sans doute plus ouvrir son équipe à de jeunes pousses. Quitte à tirer un trait sur un éventuel gain du Tournoi au profit d'une progression pour globale de l'équipe. Les critiques auraient sûrement été moins acerbes en cas d'échec.
Sans doute y avait-il chez lui comme chez les internationaux cette volonté d'effacer rapidement l'amertume du Mondial. Et cela s'est vu sur le pré avec des Bleus voulant marquer à tout prix pour chasser la pression, en particulier face à l'Italie. Ce Tournoi 2024 sera très certainement riches en enseignements pour les joueurs et le staff actuel mais surtout pour ceux qui suivront. Espérons cependant que ce deuxième mandat ressemblera plus au précédant qu'à celui de PSA.
LAmiDeTous
Depuis le COVID, on est devenu sensible à ce type de propos donc il y a blocage.
On reste bloqué sur la violence, la brutalité de l'inversion.
On est sur une inversion de chronologie.
Une équipe se prépare. Elle éprouve sa force. Les victoires apportent de la confiance, amènent des certitudes.
Le XV de France de la CdM était fort et conscient de sa force.
La défaite par un point ne retire rien à cette période. Encore moins quand on accepte et ne nie pas le poids de l'arbitrage dans ce résultat.
De là, ré écriture à rebours du passé récent: il ne fallait pas voir dans cette période une période propice à gagner des certitudes, de la confiance, il fallait y voir une période où on se berçait d'illusions.
Les propos sont graves et témoignent d'une mentalité.
Alors que ce XV de France était avec le XV de 1995 le plus fort à se présenter à une CdM, on arrivera peut-être à le décrire comme un XV fumiste, qui se voyait trop beau et se dégonfla comme une baudruche.
Nicauvergnat
Hantés ? Les Irlandais et les Ecossais n'ont pas l'air de l'être, peut-être car ils ont arrêté de se lamenter sur leur sort et évité de se trouver des excuses !
LAmiDeTous
Le sélectionneur dit que les victoires avaient bercé d'illusions. Quelles illusions.
La grande illusion du rugby français, maintenant un fourvoiement vif, est de penser qu'on gagnera sans régler l'arbitrage.
L'AdS passa plus d'une année à préparer l'arbitrage, d'actions en tous genres pour garantir que l'arbitrage serait pour eux lors de cette CdM.
Fantastique réussite car l'AdS bénéficiait d'un arbitrage à domicile d'une vigueur redoutable qui incluait une rétention d'éléments compromettants lors du quart de finales puis d'un abus de pouvoir lors de la finale.
L'AdS gagne grâce à l'arbitrage.
Il n'y avait pas d'illusions venues des performances du XV de France. Seulement une confiance, une croyance, une foi.
On ne gagne pas sans croire. On croit au minimum au malentendu, à la victoire acquise contre toute certitude du jeu.
Les joueurs se sont impliqués, ils ont cru en eux, ils ont cru en leurs forces. On doit croire à la victoire avant, cet impératif domine. Ils se sont battus pour donner du corps à leur confiance, à la foi.
L'élimination par voie d'arbitrage en fut plus cruelle. Bien différente de celle face à un adversaire meilleur.
Il n'y avait pas d'illusions. Le grand fourvoiement lui continuera d'exister, de faire souffrir de mutiler.
On retrouvera d'autres générations fortes elles aussi qui se bâtiront une foi par leurs résultats, une foi qui sera piétinée par le pouvoir arbitral.
Le bourrage de mou en boucle.
Le XV de France ne gagnera jamais la CdM sans avoir résolu l'arbitrage.
bdouch27
Saint-André et Novès qui ramènent leurs fraises pour se dédouaner dès que le XV de France est en difficulté c'est minable. Les 80% de victoires en 4 ans de Galthié ne sont pas le fruit du hasard, eux n'y sont jamais parvenus.
ginobigoudi
Mettre au même niveau PSA et Le Gitan, sérieux, c'est abuser... Novès n'a pas eu 4 ans pour prouver. On oublie que ses débuts avaient suscité un réel engouement, chez les suiveurs, les fans, les amateurs du jeu. Bernie et son valet Simon ont tout fait pour lui savonner la planche : déclarations à peine menaçantes, entrisme dans le vestiaire, etc.
PSA, personne ne l'a obligé à mettre toute l'équipe sous Lexomil...
bdouch27
Personnellement je n'ai jamais était emballé par le XV de France du temps de Novès. Par contre, dès l'arrivée de Galthié dans le staff en 2019, j'ai repris du plaisir à le voir jouer, ce qui n'était pas arrivé depuis très longtemps. Je suis d'accord pour la comparaison avec PSA, j'estime beaucoup Novès pour son travail à Toulouse mais je pense qu'il est arrivé trop tard en équipe de France, ces méthodes n'étaient peut-être plus adaptées au rugby de cette période. Par contre ses dernières déclarations manquent de classe je trouve, surtout quand on a un bilan de 33% de victoires difficile de l'ouvrir...
pascalbulroland
Non seulement Noves n'est pas resté 4 ans, mais lui et PSA n'ont jamais eu les moyens qu'a eu FG, jamais...
Comparaison n'est pas raison...
gilbertgilles
Pour Novès en tous cas, il n'a jamais eu 4 ans, lui !
bdouch27
D'accord, PSA trop long, mais Galthié a eu des résultats tout de suite!
resp
On est champions du monde quand il s'agit de se torturer l'esprit. 3 matchs non aboutis depuis la CDM et tout est remis en question. Je ne lis même pas l'article car le titre suffit à comprendre.
duodumat
J'avais mis ce commentaire sur un autre article (à propos de redresser la barre) mais je trouve qu'il a plus sa place ici. Bon courage ...
"Redresser la barre", voilà une formule qu'elle est jolie !
D'abord il faut comprendre que la barre est la "chose", liée au safran( gouvernail), qui permet de modifier la direction (le cap) d'un voilier. Ce qui fait avancer le voilier c'est la voilure, plus ou moins complexe, que l'on adapte en fonction de la direction du vent, de la mer et de la direction dans laquelle on veut aller. Cette voilure donne de la puissance au voilier pour avancer. Si l'on est face au vent et aux vagues on n'avance pas, à moins d'avoir un moteur thermique ... Mais ce n'est plus de la navigation à voile ... Donc, si le vent est de face, impossible d'avancer.
Beaucoup d'entre nous, dont moi, pensent que c'est ce qui se passe pour le XV de France actuellement. Il faut donc trouver des solutions pour aller de l'avant.
Poursuivons avec l'image de la navigation à la voile ... Donc, le vent est de face ...
Un voilier est capable d'avancer efficacement si son cap est d'environ 30° de la direction du vent (c'est un bon voilier, pas trop chargé). Il faut donc , grâce à la barre modifier le cap pour le porter à 30° du vent.
Mais voilà un autre problème : si l'on ajoute la vitesse du vent, soufflant à 30° du cap souhaité et la vitesse du voilier le vent apparent va venir beaucoup plus près de l'axe du bateau que le vent réel, le voilier va ralentir ... Il va donc falloir "abattre", c'est-à-dire s'éloigner du vent réel pour donner un angle de la marche du voilier un peu plus ouverte pour qu'il ait plus de puissance. On s'éloigne donc davantage de la route idéale !!!!! Sans compter qu'au bout d'une certaine distance, plus ou moins longue en fonction du but , il va falloir "redresser la barre" ... mais on se retrouve vent debout ... Seule solution il faut virer de bord, c'est-à-dire prendre le vent sur l'autre bord, puis recommencer à plusieurs reprises (zigzaguer, les marins disent "louvoyer", de chaque côté de la direction du vent) et donc passer les voiles d'un côté à l'autre du navire. C'est une manœuvre, plus ou moins compliquée suivant le voilier, la force du vent, l'état de la mer, la quantité de ti-punch absorbée par l'équipage ...
J'espère que vous n'y comprenez rien !
Finalement "redresser la barre" d'un voilier c'est complexe et souvent peu efficace ... à moins que le vent change de direction. Et pourtant il ne s'agit, dans mon exemple, que d'un vulgaire bateau, performant et en bon état, qui doit aller face au vent sur une mer peu formée et dans un vent manœuvrable !
Alors que faire, lorsqu'il s'agit d'une équipe nationale en souffrance, face à une opinion supportrice critique, avec une foule d'avaries techniques (blessures, souffrance mentale, usure physique, nouveau staff...) et sur une mer de supporters, finalement peu commode ???????
Franchement, je préfèrerais être sur mon voilier à lutter seul contre le vent et la mer qu'à la place de Galthié, dans le contexte actuel, à entendre hurler de toute part : "il faut redresser la barre" !!!!
Je suggère que l'on fasse confiance à cette équipe et qu'on le lui dise !
Veuillez m'excuser de ce long monologue maritime, un peu technique. Mais je pense qu'il faut faire confiance aux Bleus staff compris, ils sont bons, ils l'ont prouvé. Patientons et soutenons-les !
Modifié le 01 mars 2024 à 18h35
Chandelle 72
J'espère fort, très très fort que le parallèle que fait PSA avec l'après CDM 2011 ne vaut pas prédiction sur le long terme.
Parce que le pot au noir 2011-2019 fût dramatiquement long et fort déprimant.
MARCFANXV
A force de "psychologiser" l'affaire; oui, on finit par créer des traumatismes. Si ce traumatisme trouve sa source dans un passé récent, c'est bel & bien l'actuelle gestion du truc qui fait le lit d'une crise sportive qui espérons-le ne durera pas au-delà d'un temps raisonnable.
Arrêtons de parler de trauma; causons plutôt d'orientation des courses, d'utilisation du ballon selon les zones, d'optimisation d'un banc etc...Toutes des choses qui furent hautement contributrices à l'échec en coupe du monde.
LAmiDeTous
Ou le traumatisme existe.
A force de le nier, d'invectiver pour aller de l'avant, on casse plus encore.
MARCFANXV
Qui nie quoi ?
C'est une composante mais pas l'épicentre de nos pblms.
D'autres ont connu la mm désillusion que l'EDF en s'appuyant sur quoi ?
Thérapie de groupe ou qqs certitudes d'ordre purement sportif ?
LAmiDeTous
Une désillusion, non.
Les joueurs n'étaient pas dans une illusion lorsqu'ils croyaient remporter la victoire finale.
Ils avaient fourni des efforts pour préparer et se donner des certitudes.
Il n'y avait rien d'illusoire là dedans.
La seule illusion, maintenant un fourvoiement, que le XV de France gagnera une CdM sans régler l'arbitrage.
Il n'y a pas désillusion, il y a une blessure.
Seul le XV de 1995 venait à une CdM avec un niveau de certitudes similaire mais il jouait à l'extérieur.
La violence de ce que les joueurs ont subi en 2023 est suffisamment tranchée pour ne pas y voir une invention d'un traumatisme. Ces joueurs là sont blessés à vie.
MARCFANXV
Si combien même il y avait "traumatisme" ou pire "blessure à vie" (qd on parle de sport pratiqué par des mecs en bonne santé, dans la force de l'âge, plutôt pas mal payés pour le faire et bénéficiant d'une reconnaissance médiatique; un match de sport perdu nonobstant les rêves de gloire; je trouve la, les formules un tantinet exagérées !) quoi faire pour remettre les mecs dans l'axe ?
Ressasser ce truc ad vitae aeternam ? Thérapie de groupe ou individualisée ? Repos de l'âme ou des corps ?
Je préfère m'en remettre à ma première idée; c'est à dire travailler avec un ballon (ou sans d'ailleurs) pour que si l'occasion se représentait les mecs soient outillés rugbystiquement pour s'éviter de se mettre en péril parce qu'une décision serait potentiellement défavorable. Sauf à considérer que la prestation vs AF-du-Sud fut empreinte de perfection auquel cas, oui, il n'y a rien d'autre à travailler que les têtes...Je ne le crois pas; je crois que les choses étaient et restent perfectibles, très perfectibles en stricte matière de rugby.
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LAmiDeTous
Il y a des inversions en pagaille.
On ne parle pas d'une décision défavorables mais d'un faisceau de décisions défavorables.
En effet, l'AdS était loin d'être parfaite mais elle gagna. C'est accabler les joueurs du XV de France en exigeant la perfection tout en admettant qu'en face, ça peut jouer imparfait et être tenu en lice par l'arbitrage.
On ne gagne pas sans y croire. Les joueurs placèrent leur coeur sur la table, ce coeur fut écrasé par le marteau de l'arbitrage.
Directement, même si c'est dur, pour cette génération, c'est cuit, ils sont mutilés à vie. Ca restera toujours dans un coin chez eux, plus ou moins exprimé.
Pour les générations futures, soit l'arbitrage est résolu et on évite ces épisodes traumatiques. Soit l'arbitrage n'est pas résolu et à ce moment, on arrête de bourrer le mou, le XV de France ne gagnera pas la CdM.
Le rugby n'est pas le cent mètres où un athlète peut surmonter un arbitrage irrespectueux. Ce n'est pas le football où avec une grande détermination et application on peut surmonter un arbitrage irrespectueux.
Dans le rugby, le pouvoir arbitral a beaucoup de prise, il a beaucoup d'entrées pour faire évoluer un match dans un sens ou dans un autre. En finir avec le bourrage de mou.
Pianto
tu as raison. On ne parle pas assez de technique collective, de tactique (au sens intelligence situationnelle, ce n'est pas le fruit du hasard mais du travail, de la répétition des situations).
J'ajoute que c'est le pendant de notre mode de préparation, beaucoup dans l'émotion, ça entraine forcément davantage d'up and down et de trauma que ceux qui préparent les matchs dans l'analytique.
LAmiDeTous
On ne gagne pas sans croire en soi. Il faut croire avant la victoire. La foi est essentielle.
Il y a toujours une implication émotionnelle à apporter.
D'où la blessure.
Cedulos
Bof ! Saint-André fut un bon joueur. Mais un entraîneur disons... moindre. Les équipes qu'il a dirigées ont quelques ressemblances avec celles de Galtier : pas d'identité. Pas de fond de jeu. Quant à eux, aucune analyse ! Tout est expliqué et rejeté sur le contexte et sur les joueurs. Mais rien sur leur propre personnalité ni sur leur implication.
Yonolan
2011 fut une coupe du monde chaotique pour notre EDF
Et qui se termina quasiment en autogestion des joueurs car Lievremont eut l'intuition de les laisser en autogestion même s’il contesta cet état de fait
En clair et selon la grande majorité des acteurs, c'est bien lui qui composait l'équipe mais tout le reste leur appartenait
Et la France se hissa en finale
Et là aussi un arbitrage qui laisse des traces
Bien résumé par Joel Jutge : « Craig, tu as arbitré la France et managé la Nouvelle-Zélande ».
Oui la France devait gagner cette finale mais, mais les All Blacks, sur l’ensemble de la compétition, méritaient leur titre de champion du monde.
En tous cas ce fut une aventure spéciale
Il me semble que pour l’Edition 2023 nous étions d’abord à domicile et programmé pour la gagner en étant le favori numéro 1 ce qui n’était pas le cas en 2011
Alors est-ce que les conséquences psychologiques sont comparables ?
Je ne pense pas car même si le sentiment de se faire voler cette finale 2011 a été présent, la France a réalisé un tournoi au-dessus de ses espérances avec des joueurs en grande partie dans la dernière phase de leur carrière comme le signale justement @Timmaman
Et au final un tournoi réussi même si jamais la France ne passa si près d'un titre mondial
Pour 2023 l’arrêt a été brutal et loin de la finale et clairement tous les joueurs n’imaginaient rien d’autre qu’une victoire dans cette compétition
Alors surement que la déception a été plus grande pour 2023 d’un côté mais avec là des joueurs qui en grand nombre pourront avoir une nouvelle chance et qui ont aussi une grande partie de leur carrière devant eux et encore beaucoup de choses à espérer
Je ne vais pas radoter mais encore une fois Galthié s’est planté en voulant aligner une équipe dans la continuité
Et je pense que cette stratégie était plus là pour faire taire les critiques que de lancer cette nouvelle quête vers l’Australie
Et je ne sais pas qui est le plus hanté par la défaite : l’EDF ou Galtoche
Timmaman
Compliqué de comparer les 2 situations. Certes une partie du staff a changé, mais les situations sont complètement différentes. En 2011, la plupart des cadres avaient au moins 30 ans, et étaient plutôt arrivés à leur meilleur niveau. Sur l'équipe qui a joué l'AFS en quarts, la majorité des joueurs peut encore progresser. D'ailleurs, FG avait dit dès son arrivée que l'équipe serait à maturité en 2027 et non 2023, lorsque la plupart des cadres seront de "jeunes" trentenaires.
Pianto
bon ben c'est malin, je n'ai plus de commentaire à écrire.
J'hésite quand même à en laisser un parce qu'avec mon style si personnel, j'aurais probablement fait plus long et moins clair.
Amateur, va.
Timmaman
Mis à part ce que tu penses de Ramos, on a souvent le même avis sur les bleus 😀