RUGBY. 6 Nations. Shaun Edwards a transformé l'équipe de France et ces chiffres le prouvent !

RUGBY. 6 Nations. ''Le plus gros match de la France depuis la finale de la Coupe du monde 2011''Avant d'affronter l'Angleterre samedi à Saint-Denis dans le Tournoi des 6 nations, l'équipe de France est sur une série de sept victoires de rang. Les Bleus n'ont plus perdu depuis l'été dernier et la tournée en Australie. Des performances qui sont le fruit du travail collectif effectué par les joueurs et les membres du staff. Une alchimie qui permet aujourd'hui aux Tricolores de rêver d'un Grand Chelem et d'une deuxième place au classement mondial. Cependant, on ne peut éluder le fait qu'il y un avant et un après Shaun Edwards. On parle souvent de l'influence énorme d'un joueur comme Antoine Dupont. Et du fait que sans lui, l'équipe de France ne joue pas de la même manière. Et bien l'Anglais a, lui aussi, changé la façon dont les Bleus se comportent sur le terrain, particulièrement en défense. 

Grâce à sa science du plaquage et du déplacement, le rideau défensif tricolore s'est bonifié. On voit clairement l'amélioration dans les chiffres lors de ce Tournoi. Depuis son arrivée, les Bleus ont mis les barbelés et sont passés d'une moyenne de contre 87 %  de plaquages réussis en 2019 à un taux de 91 %. Le journal anglais The Times s'est aussi intéressé aux points concédés ainsi qu'aux essais encaissés. Et là, on constate une évidente diminution sous les ordres de l'ancien gourou de la défense galloise. Lors de sa première année en fonction, les Bleus avaient encaissé 23,4 points en moyenne. Cette année ? Seulement 15 avec 1,5 essai encaissé contre 2,6 en 2020 et 3 en 2019. RUGBY. 6 Nations. Face au Pays de Galles, les gros gratteurs tricolores vont se régalerLes Tricolores se font rarement déborder malgré une rush défense qui perturbe énormément l'attaque adverse. Et quand ça arrive, ils sont suffisamment prêts physiquement pour rattraper leur retard, boucher les trous avant de réaliser un grattage décisif. L'équipe de France possède d'excellents gratteurs dans ses rangs à l'image du talonneur Julien Marchand, du centre Jonathan Danty ou de l'ailier Gabin Villière. "Quel que soit le nombre sur votre dos en tant que joueur de rugby moderne, vous devez être capable de ralentir le ballon. C'est la responsabilité de chacun", confie l'Anglais. Des gestes défensifs parfois salvateurs. Et là aussi, les Bleus ont connu une évolution positive avec 5,5 ballons grattés en moyenne, soit presque deux fois plus qu'en 2020 (2,8). Samedi, l'équipe de France aura fort à faire dans les rucks contre l'Angleterre et un Maro Itoje plus pénible que jamais.6 NATIONS. ANGLETERRE. Comment empêcher ce diable de Maro Itoje de nuire à l'équipe de France ?