Le circuit mondial à 7 est de retour, en ce premier week-end d'avril. Et quelle étape puisqu'il s'agit d'Hong Kong, la Mecque de cette discipline. Elle était là au commencement des World Rugby Sevens Series lors de la saison 1999-2000 et n'a jamais bougé depuis. Cette ville a par ailleurs accueilli deux fois la Coupe du monde de rugby à 7, en 1997 et en 2005. Un tournoi qui réussit très bien aux Fidjiens, vainqueurs à 8 reprises de cette étape sur le circuit mondial. Quid de cette année ? La concurrence semble plus rude et les joueurs de plus en plus talentueux. Petit tour d'horizon sur 7 athlètes à regarder attentivement ce week-end.
Selvyn Davids (Afrique du Sud)
Il a été patient, et désormais tout lui sourit. Négligé en début de saison par l'entraîneur Neil Powell, au détriment de Dewald Human, Selvyn Davis profite actuellement de l'absence de celui-ci pour s'illustrer. Et il le fait plutôt bien puisqu'il a été déterminant à Vancouver avec notamment cinq essais à son compteur, dont deux d'une importance capitale, en demies face aux Fidji et en finale face à la France. Preuve du leadership qu'il impose aujourd'hui au sein des Blitzboks. Il a également été remarqué pour son geste exceptionnel face au Pays de Galles en phase de poules :
Crédit vidéo : World Rugby.
Siviwe Soyizwapi (Afrique du Sud)
Lui aussi fait partie des nouveaux meneurs de cette équipe sud-africaine. Apparu pour la première fois en 2016 au sein des Blitzboks, Siviwe Soyizwapi est enfin un cadre de la sélection cette saison sur le circuit mondial. Un finisseur hors-pair actuellement meilleur marqueur de l'Afrique du Sud (21 essais) et quatrième meilleur marqueur du circuit 2018-2019. Ce week-end, il aura la lourde tâche de mener les vainqueurs de Vancouver une nouvelle fois au sommet à Hong Kong, puisqu'il sera capitaine.
Crédit vidéo : World Rugby.
Gabin Villière (France)
Quelle entrée en matière pour Gabin Villière à Vancouver ! Pour son premier tournoi de la saison, l'ailier évoluant en Fédérale 1 du côté de Rouen a été très remarqué sur l'étape canadienne. Peu utilisé pendant les matchs de poules, il s'est révélé en quarts de finale grâce à un doublé face aux Samoa et un match de grande envergure. Un performance qu'il rééditera en demi-finale face aux Américains avec notamment un essai tout en puissance, après avoir arraché le ballon dans l'en-but des bras de Matai Leuta. Une nouvelle fois sélectionné pour cette septième étape, il devrait apporter tout son dynamisme à l'équipe de France, pour son plus grand bien.
Kevon Williams (États-Unis)
Les stars américaines telles que Carlin Isles ou Perry Baker sont souvent mises en avant, mais on parle en revanche beaucoup moins des autres membres importants qui composent cette équipe. On a déjà évoqué Martin Iosefo, Stephen Tomasin ou encore Ben Pinkelman, et bien nous allons nous attarder cette fois-ci sur Kevon Williams. Passé dans un premier temps par le football américain, il a découvert le rugby assez rapidement et a effectué sa première sélection avec l'équipe nationale en 2016. Depuis, il s'est inscrit dans la rotation de l'effectif, particulièrement sur les postes de demis avec Madison Hughes et Folau Niua. Entouré de ces joueurs expérimentés, il aura certainement un rôle important à jouer dans les prochaines années. Mike Friday, coach des Eagles, lui fait en tout cas pleinement confiance aujourd'hui.
Joe Webber (Nouvelle-Zélande)
C'est un renfort de poids sur qui la Nouvelle-Zélande comptera beaucoup pour tenter de repasser devant les États-Unis au classement. Joueur légendaire de cette équipe des Blacks Sevens avec laquelle il évolue depuis 2011, Joe Webber a dû être écarté des terrains pendant un an en raison d'une arthrite réactive. Une maladie rare qui s'exprime par une inflammation des articulations. Il n'est donc plus réapparu sous le maillot néo-zélandais depuis les Jeux du Commonwealth en avril 2018. Webber aura ainsi à cœur de revenir à son meilleur niveau sur la pelouse d'Hong Kong, qu'il a foulée à de très nombreuses reprises.
Crédit vidéo : All Blacks.
Jona Nareki (Nouvelle-Zélande)
Jona Nareki est de son côté beaucoup plus méconnu. Ancien champion du monde des -20 ans, joueur de la province d'Otago, il a découvert le circuit mondial à 7 l'année dernière avec sa sélection à...Hong Kong ! Cette saison, il est à 10 essais sur le circuit mondial et en a notamment inscrit trois à Vancouver, dont un doublé face à l'Angleterre pour la victoire des Blacks dans le match pour la cinquième place. Un jeune joueur de 21 ans qui possède un grand avenir avec les Kiwis.
Crédit vidéo : All Blacks.
Josua Vakurunabili (Fidji)
Ce n'est pas le Fidjien le plus spectaculaire à voir jouer, mais les actions qu'il effectue sur le terrain sont souvent déterminantes pour l'équipe. Du haut de son mètre 90 et de ses 96 kgs, Josua Vakurunabili apporte toute sa puissance lors de ses interventions pour mettre son équipe dans l'avancée. À Hong Kong, il devrait obtenir une place de titulaire en l'absence de Kalione Nasoko et tentera de porter les Fidjiens vers une cinquième victoire consécutive dans ce tournoi.
Crédit vidéo : FijiSevensHL.
batelier
Sont trop rapides !