Défaits par les Néo-zélandais lors du match de poule, les Bleuets ont pris leur revanche au meilleur des moments en s'imposant de plus de 50 points face au Baby Blacks. Désormais en finale pour la quatrième année consécutive, les hommes de Sébastien Calvet prouvent une fois de plus que le vivier du rugby français se porte bien.
Léo Carbonneau, qui n'est à n'en pas douter un des leaders de cette jeune équipe de France, est revenu pour France Bleu sur l'heureuse demi-finale : "Franchement, cette équipe des All-Blacks a été très dure en match de poule. Mais on était à 50-60% de nos capacités. On ne s'était pas lâché, on n'avait pas pris les bonnes décisions. Là, sur cette demi-finale, on a pris les bonnes décisions, on a joué notre jeu. On savait que potentiellement, on pouvait faire un match comme ça. On a réussi à le faire et c'est une grande satisfaction. Au-delà du score, c'est la manière avec laquelle on a gagné face aux Blacks."
Blessé à la cheville contre la Nouvelle-Zélande, le joueur du CAB était un temps annoncé forfait pour cette rencontre au sommet. Néanmoins, force de motivation et de soif de titre, ce dernier portera bien le numéro 9 au coup d'envoi, bien que des tests à vitesse réelle soient effectués le jour de match.
Une revanche à prendre
Au début de cette année 2024, les jeunes tricolores n'étaient encore qu'en construction, mais avaient perdu 31-45 face à des Anglais intraitables. Malgré la présence de Affane, Tuilagi, Castro-Ferreira, Gazzotti, Attisogbe, Darricarre ou encore Carbonneau et Reus, le succès n'avait pas été au rendez-vous.
Cette fois, avec des joueurs plus jeunes, les Bleuets sont-ils capables de renverser une équipe aussi rodée ? Pour Carbonneau, cela ne fait pas de doute : "La rivalité France-Angleterre, c'est de tout temps. C'est quand même quelque chose qui revient depuis notre enfance. L'année dernière, on les a privés d'une finale de coupe du monde. Cette saison, ils nous ont privés d'un Tournoi des 6 Nations. A chacun sa revanche. Nous cette année, on a une revanche à prendre par rapport à ça. Et ça tombe bien que cela tombe sur une finale, le match le plus important. C'est quelque chose de spécial."
Plutôt en vue sur le plan défensif, le joueur de 19 ans assure que la défense sera un des éléments clé du match : "Il faut déjà répondre sur les bases du rugby, sur la conquête que ce soit en mêlée ou en touche. Il va falloir être très précis et très engagé. Après, on a une défense qui tient la route depuis le début de la compétition. On parle souvent de notre attaque mais pour gagner une compétition, ça passe déjà par la défense. On montre qu'on arrive à très bien défendre ensemble, qu'on est très généreux. S'ils veulent nous taper dessus, il va falloir qu'on réponde présent sur les contacts et qu'on les domine."
Enfin, parmi cette jeune génération, pas moins de sept joueurs ont déjà connu les joies d'être champion du monde : Ferté, Reus, Carbonneau, Castro-Ferreira, Julien, Duchene, Laombre et Liufau. Pour le Corrézien, c'est un avantage non négligeable :
"C'est sûr qu'on a déjà l'expérience de l'année dernière. C'est un avantage pour appréhender la finale. Les leaders vont avoir un rôle déterminant sur l'avant match mais après, tous les joueurs qu'on a dans ce groupe ont quand même pas mal évolué à très haut niveau et ont déjà joué des matchs à haute tension. Mais c'est vrai qu'on a déjà l'expérience de cette compétition, c'est un avantage pour le groupe."
RUGBY. 50 ans plus tard, Alex Hodgman entre dans l'histoire des All Blacks... et des Wallabies
breiz93
Motivé c'est très bien, mais attention à ne pas trop parler...
De toutes façons allez les minots...
Cyclotherapon
Un peu hors sujet, mais le successeur de Calvet a-t-il été annoncé?
mic4619
Bonne question.
Et par conséquence, connaissons. nous son avenir ?
Cyclotherapon
L'avenir de Calvet? Il va (retourne) a Agen.