RUGBY. Personne n'en parle, mais Blagnac est le premier fournisseur du XV de France féminin
Gabrielle Vernier a été élue meilleure joueuse du match face à l'Italie.
L'équipe de France féminine a commencé son Tournoi des 6 Nations par une victoire 22 à 12 face à l'Italie. Pour la deuxième journée, les Bleues vont se déplacer en Irlande.

Blagnac mis à l'honneur 

Vice-championnes de France la saison dernière, les filles de Blagnac font partie de l'une des meilleures équipes de la première division. Pour cette édition 2023 du Tournoi des 6 Nations, l'encadrement des Bleus a décidé de convier pas moins de 11 Blagnacaises, qui sont pour la plupart des habituées de ces rassemblements nationaux. Pour le premier match face à la Squadra Azzurra, le staff de l'équipe de France avait titularisé 5 éléments du BSCR, ce qui a fait du club garonnais le plus représenté chez les Bleues. De plus, 3 joueuses supplémentaires étaient sur le banc de touche. En plus de cela, des filles plus jeunes comme Clémentine Pages se trouvent avec l'équipe de France U20. À Blagnac, le rugby féminin est une priorité, et les résultats sportifs parlent d'eux même !

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Une troisième ligne qui fait parler !

L'un des atouts majeurs de l'équipe de France féminine est son pack, et plus précisément sa troisième-ligne, qui se montre particulièrement efficace. Parmi les trois joueuses formant la dernière ligne de la mêlée, deux sont des Caouecs, et sont devenues des éléments indispensables pour la France. Charlotte Escudero porte le numéro 8, et Axelle Berthoumieu est sur un côté de la mêlée. Ces dernières comptabilisent désormais 8 et 9 sélections, et ont quasiment tout joué ensemble. À présent, les filles de Blagnac représentent l'avenir du 15 de France féminin, car elles ont toutes les deux 22 ans, et ont de belles années devant elles. À noter également que Gabrielle Vernier et Marie Dupouy évoluent au centre en équipe de France et en club, à Blagnac, ce qui permet à la paire de garder des automatismes bien travaillés. Gabrielle Vernier a d'ailleurs été élue femme du match face à l'Italie, et a déjà remporté le Grand Chelem en 2018. Cette dernière fait partie des joueuses les plus expérimentées, à seulement 25 ans, avec 34 sélections. 

Hermet et Forlani pour l'expérience 

Si le groupe de l'équipe de France féminin est encore très jeune, le staff peut compter sur la Toulousaine Gaëlle Hermet, et sur la capitaine de Blagnac et des Bleues, Audrey Forlani. La troisième ligne du Stade Toulousain fait partie des grands noms du rugby féminin en France, avec un titre de championne de France la saison passée et l'oscar de meilleure joueuse française en 2020. Aujourd'hui, elle compte déjà 51 sélections à 26 ans. Audrey Forlani est également une habituée de l'équipe de France, avec ses 58 sélections. Du haut de ses 31 ans, c'est un petit peu la maman du groupe, raison pour laquelle elle a été nommée capitaine de la sélection. Ces deux joueuses apportent toute leur expérience aux nouvelles, avec le souvenir du Grand Chelem 2018 qu'elles avaient remporté. 

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@Lucas Monteil


Il faudrait peut-être expliciter le mots "caouecs" (en occitan "cauècs") du moins pour les plus jeunes qui n'ont pas la culture ancestrale et pour les non-régionaux, enfin ceux qui n'ont pas eu la chance de naître il y a un certain nombre d'années sur la rive gauche de la Garonne.



"Uno cauèco" est un drôle d'oiseau dont les articulations du cou lui permettent de tourner la tête sur presque 360°, elle a les yeux très ronds, perçants et a une vision nocturne très précise. Dans mon enfance ce sobriquet me paraissait très inquiétant car on l'attribuait à des personnes qui avaient des dons particuliers, notamment au crépuscule, mais n'étaient pas très malins. Il m'a fallu personnellement du temps pour apprivoiser ce drôle d'oiseau. Je crois que je n'y ai réussi que lorsque j'ai su qu'une "cauèco" était une jolie chouette chevêche, bel oiseau gracieux qui habite, pardon habitait, nos jardins de la banlieue toulousaine, notamment. Ce bel oiseau m'était assez familier et mon grand-père me l'a fait connaître et aimer. Si vous connaissiez mon âge vous comprendriez que cela remonte à un grand nombre deannées !



Malheureusement le "visage" un peu naïf de la chevêche, sans doute à cause de ses grands yeux, a fait attribuer ce sobriquet de "cauèc" à des gens un peu sots. Bref traiter quelqu'un de "cauèc" n'était pas un compliment. Je trouve qu'il est dommage de l'attribuer aux filles qui pratiquent le rugby à Blagnac. D'ailleurs ce surnom était surtout utilisé à Colomiers !

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