Une envie de reprendre du plaisir
A seulement 28 ans, Anthony Jelonch n'a pas été épargné par les blessures ces dernières années et s'est rompu presque consécutivement les ligaments croisés de ses deux genoux.
Le troisième ligne du Stade Toulousain est un cadre du vestiaire, que ce soit en club, ou bien en équipe de France avec qui il compte 29 capes internationales. Dans deux ou trois semaines, l'ancien du Castres Olympique devrait rechausser les crampons.
Si sa reprise de Top 14 approche de plus en plus, dans quel état d'esprit est le principal intéressé ? Eh bien au micro de Sud Radio, le natif de Vic-Fezensac a exprimé toute sa motivation et sa résilience :
"Je suis assez positif sur les blessures. Je n’ai pas eu de moment dur, même après la blessure. Je savais comment il fallait faire pour revenir car je l’avais fait le premier coup, alors pourquoi pas maintenant ? Je me suis remis au boulot et feu. J’ai eu la chance d’être bien encadré par tous les kinés, médecins et chirurgiens qui se sont occupés de moi. Mes potes sont super avec moi aussi. J’ai beaucoup de potes cool et après la famille qui m’entoure bien."
Ce matin au micro de @francoistrillo1, le troisième ligne du @StadeToulousain Anthony Jelonch s'est confié sur sa longue blessure :
🗣️ "C'est pas un petit croisé qui va te faire mal." pic.twitter.com/883KCcwffH— Sud Radio Rugby (@SudRadioRugby) September 2, 2024
Ce dernier relativise même et prend du recul sur la situation, tout en sachant que ce n'est pas la fin du monde. Sans se soucier de sa convalescence, Jelonch explique avoir pris son mal en patience, tout simplement :
"J’ai tout pour être heureux alors ce n’était pas un croisé qui allait me faire mal. On voit des choses beaucoup plus grave qu’une blessure dans un sport. Je savais que j’allais revenir car les croisés maintenant, c’est une blessure basique dans le sport."
Pour rappel, la bande de Romain Ntamack se déplace pour la première journée de Top 14 chez le promu de Vannes, à La Rabine. Ensuite, Jelonch devrait faire son retour face à Montpellier dans l'Hérault ou à domicile contre l'UBB.
Yonolan
Je pense à Brassens :
"On était du même bois...
Un peu rustique, un peu brut,..
Dont on fait n'importe quoi
Sauf, naturell'ment, les flûtes.
Lui c'est pas une flute
Et des flutes on en entend ces temps-ci...