RUGBY. Championne olympique, une Néo-Zélandaise a joué avec ‘‘plusieurs fractures au visage’’
Après son sacre aux Jeux Olympiques de Paris 2024, la Néo-Zélandaise Sarah Hirini avoue qu’elle a joué gravement blessée en finale. (Mike Lee - World Rugby)
Après son sacre aux Jeux Olympiques de Paris 2024, la Néo-Zélandaise Sarah Hirini avoue qu’elle a joué gravement blessée en finale.

Elle voulait vivre son rêve olympique jusqu’au bout. Sacrée aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en rugby à 7, Sarah Hirini est pourtant apparue grimaçante sur le podium, au moment d’empocher sa médaille d’or. La raison ? Elle a joué la finale gravement blessée, le 30 juillet dernier au Stade de France.

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Star du rugby féminin en Nouvelle-Zélande, la joueuse participait à sa troisième olympiade, après Rio (2016) et Tokyo (2021), où elle avait été porte-drapeaux. En finale face au Canada, elle espérait remporter un second titre olympique, après celui obtenu au Japon au détriment de la France.

Mission réussie, mais loin d’être optimale. En effet, en début de rencontre, Sarah Hirini aurait reçu un gros coup sur la joue. Touchée, elle a préféré rester sur le terrain, offrant même une passe décisive à Stacey Waaka pour la victoire.

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Si vous vous demandez pourquoi j'avais l'air si triste sur le podium, c’est parce que j’avais mal à cause d’un coup reçu à la joue. Le lendemain, après les examens, nous avons découvert que j'avais plusieurs fractures au visage, qui nécessitent désormais un peu de repos”, a confié la championne olympique sur son profil Instagram.

Sur ses réseaux sociaux, la Néo-Zélandaise a commenté son sacre olympique en le décrivant comme l’un des “plus beaux jours de sa vie”. Cependant, sa moue durant la cérémonie finale a poussé beaucoup de fans à se questionner, incitant la sportive à évoquer ses blessures.

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Si Sarah Hirini n’a pas quitté le terrain en finale, c’est aussi parce qu’elle s’est battue pour pouvoir disputer ces olympiades. En effet, la Néo-Zélandaise avait subi une rupture des ligaments croisés il y a sept mois à Dubaï, pour les premières rencontres de la saison de SVNS. À ce moment-là, beaucoup imaginaient qu'elle ne figurerait pas au tournoi de Paris.

Blessée, elle a effectué un véritable contre-la-montre pour récupérer à temps. Pour fêter son retour, la fédération néo-zélandaise avait même réalisé un petit reportage pour raconter sa guérison. À bientôt 32 ans, la triple médaillée olympique (elle a aussi remporté l’argent à Rio) disputait peut-être ses derniers jeux. Espérons qu’avec le temps, le souvenir de la médaille efface celui de la douleur.

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